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Chanson pour [...]
(Le mot disparu)

J'ai découvert ce poème dans une boîte en fer-blanc, enfouie au fond d'un trou dans le mur d'une cave.

Par un hasard prodigieux (facétieux, va !), un mot, car il s'agit à l'évidence d'un seul et même mot, y a été effacé par l'humidité. Une étude attentive du texte montre qu'il s'agit d'un verbe à l'infinitif, en -er ou -ir, de deux (2) syllabes et avec consonne initiale. Pour ne pas laisser le lecteur bec en l'air, je suggère, à la lecture de certains quatrains, « trinquer », « chanter » ou... quoi d'autre encore ?

Mais au lecteur de juger : qu'il choisisse son propre verbe !
Si je pouvais [...] sans cesse,
J'y passerais mes jours, mes nuits,
[...]... Plus de vaines promesses,
Adieu tristesse ! Si l'ennui

Venait toquer contre ma porte,
Elle serait close. Vraiment,
Qui peut [...], que lui importe
Le temps s'il passe lentement.

Couché, debout, la belle affaire
Lorsqu'il me plaît de [...]. Quand
On peut [...], pourquoi s'en faire ?
Autant [...] par conséquent.

Nos ancêtres (nous dit la Bible)
Savaient [...], c'est évident.
En Éden rien n'est impossible,
N'est-il pas, Ève (idem Adam) ?

Que faisiez-vous pendant la guerre ?
M'a demandé la nation.
[...]. Ça valait mieux que braire
Pour la collaboration.

Je rends hommage à mon vieux père :
Il sait [...] comme un cador !
Aux Jeux il gagnerait (j'espère !)
À coup sûr la médaille d'or.

Ma mère aussi m'a dit naguère
Qu'elle aimait à [...] encor
Avec papa – puis sans mon père
Pour changer un peu de décor.

Ma très chère sœur Geneviève
À [...] souvent se récrée.
Puisse-t-elle [...] sans trêve
Et m'apprendre tous ses secrets.

Mon petit frérot qui s'amuse
À [...] dix fois par jour – cent ! –
Me rend jaloux... Ma bonne muse,
Aide-moi pour [...], bon sang !

Car si j'étais lors en mesure
De [...] selon mon plaisir,
Je ferais foin de la censure :
[...], [...] jusqu'à mourir !

Je serais roi de ce royaume
Où [...] serait obligé...
Tu ne sais pas [...] ? Vois comme
On traite les mauvais sujets !

Dans les lieux les plus insolites
À [...] je me complairais.
Le mortel, que la fièvre habite,
Se plaît à [...] sans arrêt.

Si je revenais au village
Qui m'a vu naître, sans façon
Je serais pour [...] moins sage
Que quand j'étais petit garçon.

Si j'allais à Paris, sans doute
J'irais [...], ô dieux du ciel,
Tout contre la céleste voûte,
Au sommet de la tour Eiffel.

Si j'allais sous les latitudes
Exotiques – en Orient –,
J'exporterais cette habitude :
[...], mais en étant brillant.

Si j'allais même sur la Lune,
Certes j'y aurais grande envie
De [...] avec l'autre ou l'une
Sélénite qui là-haut vit.

Ami qui liras ce poème,
À [...] ne faillis jamais.
Qu'on mange, qu'on boive ou qu'on aime,
Qui sait [...] peut s'estimer

Heureux sur cette Terre. C'est c'
Pour quoi je veux prier toujours :
Si je pouvais [...] sans cesse,
J'y passerais mes nuits, mes jours.
Annonay, dimanche 4 septembre 2016
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