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Les chiens aboyeurs

I

Que me disent-ils, les chiens aboyeurs
Quand je marche près des portails de fer ?
« Passe ton chemin ! Va-t'en voir ailleurs !
F... le camp d'ici ! » Le joli concert !

Excusez-moi, braves bourgeois
Si je suis quelquefois en rogne
Et tant mieux si ça vous épate.
Vos chiens, bon Dieu, qu'ils crèvent ! Joie :
J'ois déjà râler ces charognes
De cerbères à quatre pattes.

Le meilleur ami de l'homme, le chien ?
Oui, des proprios... Le promeneur, las,
En sait quelque chose. « À chacun le sien ! »
Dit monsieur Machin devant sa villa.

Excusez-moi, les braves gens
Si je braille et si je rouspète
Et tant mieux si ça vous épate.
Vos chiens, bon Dieu, qu'ils crèvent ! J'en
Dis : que crèvent vos sales bêtes
De cerbères à quatre pattes.

II

Mais finalement, tristes chiens, hélas,
Si vous aboyez c'est bien parce qu'on
Ne vous a jamais appris : « Ferme-la ! »
Et la faute à qui ? Vos maîtres, ces cons !

Excuse-moi, pauvre clébard
Si je t'ai reconnu coupable
Et c'est tant mieux si ça t'épate.
C'est ton maître qui est jobard,
Jobard, surtout irresponsable
D'un cerbère sur quatre pattes.
Annonay, dimanche 8 novembre 2015
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