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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Braves animaux

Si, pour faire mal
À quelque animal,
Tu prends pour excuse
Qu'hélas tout l'accuse,
Chatte incontrôlée
Pour avoir volé
Trois grammes de viande,
Perruche friande
De sirop, pardi,
« Oui, trop ! » – que tu dis !
Chienne pas méchante,
Gardienne attachante
Qui jamais ne mord,
Cheval que le mors
Blesse et qui proteste
(Ce que tu contestes),
Pauvre âne battu
Pour être têtu
Et toute autre bête
Qu'alors tu t'apprêtes
À faire souffrir,
Laisse-moi t'offrir
Fais pas le bégueule –
Mon poing dans la gueule.

Moi qui suis souvent
Même en écrivant
Correct au possible,
Faut-il, nain risible,
Triste salopard
(Sans mauvaise part),
Que tu me déplaises
Pour que, mal à l'aise,
Je choque Érato
En prenant bientôt
Un ton si vulgaire.
Mais tu ne vaux guère
Mieux que ces noms-là.
Érato, bella
Donna, va, respire,
Tu as lu le pire
(Pour autant, vois-tu,
Ils ont leurs vertus,
Ces mots qui t'irritent).
Quant à vos mérites,
Braves animaux,
Nul verbe, nul mot
Qu'on pourrait écrire
Ne peut les décrire.

Cependant si mes
Mots pour exprimer
Les vertus des bêtes
Que d'aucuns embêtent
Sont insuffisants,
Quoi faire à présent ?
Finir ce poème
En disant : « Je t'aime,
Chatte aux yeux dorés,
Perruche adorée,
Chienne sans malice,
Cheval au poil lisse,
Âne un peu buté,
Jamais rebutés
Par les exigences
De la sale engeance
Des cons garantis,
Des gros abrutis,
Des crétins dociles
Et des imbéciles ! »
Érato, pardon,
Ces gens ont le don,
Écœurantes trognes,
De me mettre en rogne.

Braves animaux
Adultes, marmots,
Vous êtes, peuchère,
Sans que j'exagère,
Fameux compagnons
Pour nous qui gagnons
Tout à vous connaître.
Chatte à la fenêtre,
Oiseau d'agrément,
Chienne au nom charmant,
Cheval magnifique,
Âne pacifique,
Cœurs d'amour emplis,
Amis accomplis
Et tout autre bête
Qu'alors on s'apprête
À considérer.
Il cesse d'errer,
Celui que soulage
L'amour sans partage
Quand quelque animal
Pour lui, c'est normal –
Montre, âme sensible,
Tout l'amour possible !

Je termine ainsi
Cette poésie,
En faisant lanlaire
De toute colère.
Seul savoir aimer
Les bêtes brimées
Est chose importante.
Le cœur en attente
D'un âne rétif,
D'un cheval fautif,
D'une chienne, d'une
Perruche importune,
D'une chatte aussi,
Tous ces cœurs ici
Veulent qu'on les aime,
Rien de plus. De même
Le cœur délaissé
De tous ceux, lassés,
Bêtes, hommes, femmes,
Attitude infâme,
D'être rejetés,
Ce cœur apprêté
Pour aimer, rien d'autre,
Aimera le vôtre
Ou celui – hourrah !
De qui l'aimera.
Annonay, samedi 1er février 2025
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