Haïku & senryû 2 (série II)
26
Le coucou, pardi,
Il sait qu'un beau nid menteur,
C'est gîte et couvert !
27
« À bientôt. Je pars
Pour rejoindre l'horizon !
— C'est ça, à bientôt... »
28
Cette symphonie
Qu'on surnomme « Inachevée »,
C'est quoi, à la fin ?
29
Il est descendu
Tout en haut de la montagne,
Le croissant de Lune.
30
Seuls les imbéciles
Ne changent jamais d'avis,
Je l'ai toujours dit !
31
Ouvre grand ton cœur,
Fais confiance à la vie
– Et parle aux oiseaux.
32
Cadeau d'un Noël
D'autrefois, jamais ouvert,
Que contiens-tu donc ?
33
L'arbre solitaire
Au sommet de la colline,
Va le saluer.
34
« Coucher de Soleil » :
Marre, les cartes postales !
Je veux un lever !
35
« Comment allez-vous ?
— À pied » ai-je répondu
D'une erre indolente.
36
Pluie grise, ciel gris,
Jours gris mais moi je me grise
Du bleu de tes yeux.
37
Une vieille affiche,
Soleil, pluie, etc.,
N'affiche plus rien.
38
Lire des poèmes
Dans un train, c'est voyager
En chemin de vers.
39
Ces traces d'appas
Vues dans les neiges d'antan...
La marque des ans ?
40
Sergent casse-pieds,
Rouspéteur aussi : bientôt
Gêne et râle en chef ?
41
Mises à sécher
Sur la toile de l'épeire,
Gouttes de rosée.
42
« Gaïa, poétesse ? »
Dit le poète étonné
Par les vers de Terre.
43
Pendue à sa branche,
La Lune comme une orange
Mûrie au soleil.
44
Pour qui pleure l'ordre,
Randonnées en rangs d'oignons
– Et la larme à l'œil.
45
« Beauté sanglotant »,
Un portait grand cadre, bref :
D'une belle ampleur.
46
L'air apitoyé,
Le chat mange la souris.
Il faut bien manger...
47
Quand je t'ai croisée
– Mais il n'est pas de hasard... –
Que faisais-je là ?
48
Un cœur amoureux
Bat toujours deux fois plus fort
Quand répond l'écho.
49
La foule est morose
Et triste... Mais il y a
Nous deux, mon amour !
50
Les gens chaque jour,
Les gens, machinalement...
Que dire de plus ?
Le coucou, pardi,
Il sait qu'un beau nid menteur,
C'est gîte et couvert !
27
« À bientôt. Je pars
Pour rejoindre l'horizon !
— C'est ça, à bientôt... »
28
Cette symphonie
Qu'on surnomme « Inachevée »,
C'est quoi, à la fin ?
29
Il est descendu
Tout en haut de la montagne,
Le croissant de Lune.
30
Seuls les imbéciles
Ne changent jamais d'avis,
Je l'ai toujours dit !
31
Ouvre grand ton cœur,
Fais confiance à la vie
– Et parle aux oiseaux.
32
Cadeau d'un Noël
D'autrefois, jamais ouvert,
Que contiens-tu donc ?
33
L'arbre solitaire
Au sommet de la colline,
Va le saluer.
34
« Coucher de Soleil » :
Marre, les cartes postales !
Je veux un lever !
35
« Comment allez-vous ?
— À pied » ai-je répondu
D'une erre indolente.
36
Pluie grise, ciel gris,
Jours gris mais moi je me grise
Du bleu de tes yeux.
37
Une vieille affiche,
Soleil, pluie, etc.,
N'affiche plus rien.
38
Lire des poèmes
Dans un train, c'est voyager
En chemin de vers.
39
Ces traces d'appas
Vues dans les neiges d'antan...
La marque des ans ?
40
Sergent casse-pieds,
Rouspéteur aussi : bientôt
Gêne et râle en chef ?
41
Mises à sécher
Sur la toile de l'épeire,
Gouttes de rosée.
42
« Gaïa, poétesse ? »
Dit le poète étonné
Par les vers de Terre.
43
Pendue à sa branche,
La Lune comme une orange
Mûrie au soleil.
44
Pour qui pleure l'ordre,
Randonnées en rangs d'oignons
– Et la larme à l'œil.
45
« Beauté sanglotant »,
Un portait grand cadre, bref :
D'une belle ampleur.
46
L'air apitoyé,
Le chat mange la souris.
Il faut bien manger...
47
Quand je t'ai croisée
– Mais il n'est pas de hasard... –
Que faisais-je là ?
48
Un cœur amoureux
Bat toujours deux fois plus fort
Quand répond l'écho.
49
La foule est morose
Et triste... Mais il y a
Nous deux, mon amour !
50
Les gens chaque jour,
Les gens, machinalement...
Que dire de plus ?
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 21)