Moi qui vous aime tant
À ma sœur, à ma fille, à mes nièces.
Moi qui vous aime tant (que serais-je sans vous ?),
Je voulais retourner sans détour à la Source.
Le Destin mécontent m'a dit : « Je désavoue !
Va falloir ajourner ton projet ! » Sans ressources,
Malade, inconscient, vous m'avez soutenu,
Toujours à mes côtés, jamais loin du bonhomme.
En vous remerciant, manière bienvenue,
Je voulais m'acquitter de cette dette ; en somme,
J'ai fait ces quelques vers pour vous dire merci,
Je ne serais plus là sans votre prévenance.
Depuis je marche vers la guérison. Voici
Venu bien au-delà de toute dissonance
Le moment de renaître à la belle saison,
Renaissance prévue que le Destin m'accorde,
Le moment du bien-être et loin de la raison,
La folie entrevue de la miséricorde.
Moi qui vous aime tant (que ferais-je sans vous ?),
Je vous offre ces mots, gage d'amour sans faille.
Il viendra, le printemps, propice rendez-vous
Avec de tous mes maux la fin. Qu'elle défaille,
La souffrance qui m'a longtemps accompagné !
Je ne serais plus là pour guérir sans vous autres,
À la loi du karma l'on doit se résigner,
C'est pourquoi me voilà, me voilà grâce à votre
Amour absolument et à profusion,
Une dernière fois merci pour votre estime,
Nous, on s'aime uniment, prospère fusion,
De nos cœurs en émoi reconnaissance ultime.
Je voulais retourner sans détour à la Source.
Le Destin mécontent m'a dit : « Je désavoue !
Va falloir ajourner ton projet ! » Sans ressources,
Malade, inconscient, vous m'avez soutenu,
Toujours à mes côtés, jamais loin du bonhomme.
En vous remerciant, manière bienvenue,
Je voulais m'acquitter de cette dette ; en somme,
J'ai fait ces quelques vers pour vous dire merci,
Je ne serais plus là sans votre prévenance.
Depuis je marche vers la guérison. Voici
Venu bien au-delà de toute dissonance
Le moment de renaître à la belle saison,
Renaissance prévue que le Destin m'accorde,
Le moment du bien-être et loin de la raison,
La folie entrevue de la miséricorde.
Moi qui vous aime tant (que ferais-je sans vous ?),
Je vous offre ces mots, gage d'amour sans faille.
Il viendra, le printemps, propice rendez-vous
Avec de tous mes maux la fin. Qu'elle défaille,
La souffrance qui m'a longtemps accompagné !
Je ne serais plus là pour guérir sans vous autres,
À la loi du karma l'on doit se résigner,
C'est pourquoi me voilà, me voilà grâce à votre
Amour absolument et à profusion,
Une dernière fois merci pour votre estime,
Nous, on s'aime uniment, prospère fusion,
De nos cœurs en émoi reconnaissance ultime.
Annonay, mardi 26 novembre 2024