Un après-midi, fin novembre
13h00
C'est un tableau seyant ; chênes aux teintes rousses,
Grands sapins verdoyants, ombrages qu'éclaboussent
Des taches de couleur, tons d'ocres et tons d'ambre,
Sous mon balcon la ville, en bleu clair l'horizon,
Surprenante chaleur d'un jour de fin novembre
Lorsque tout est tranquille – et semble hors-saison.
14h00
Il a peu de moyens, le Soleil en automne,
Pourtant on dirait bien qu'en ce jour il chantonne ;
Tout est transfiguré par sa douce lumière,
Aux photons nul rivaux, leurs plaisants tourbillons
Passent en rangs serrés puis en avant-première
Des matins estivaux le vol d'un papillon.
15h00
C'est le bonheur d'un jour où tout semble paisible,
Agréable séjour où les âmes sensibles,
Où les esprits subtils goûtent la solitude,
Agréables moments où les cœurs amoureux
Se disent : « Se peut-il, l'admirable attitude,
Qu'on puisse aimer vraiment et que ça rende heureux ? »
16h00
Bientôt l'ombre s'étend sous mon balcon ; sans doute,
Le Soleil, c'est l'instant qu'aujourd'hui je redoute,
Va disparaître... Adieu, l'ombre envahit la ville
Mais je garde ébloui le souvenir charmant
De ce jour radieux, lorsque tout fut tranquille
– Et le cœur réjoui par tant d'apaisement.
C'est un tableau seyant ; chênes aux teintes rousses,
Grands sapins verdoyants, ombrages qu'éclaboussent
Des taches de couleur, tons d'ocres et tons d'ambre,
Sous mon balcon la ville, en bleu clair l'horizon,
Surprenante chaleur d'un jour de fin novembre
Lorsque tout est tranquille – et semble hors-saison.
14h00
Il a peu de moyens, le Soleil en automne,
Pourtant on dirait bien qu'en ce jour il chantonne ;
Tout est transfiguré par sa douce lumière,
Aux photons nul rivaux, leurs plaisants tourbillons
Passent en rangs serrés puis en avant-première
Des matins estivaux le vol d'un papillon.
15h00
C'est le bonheur d'un jour où tout semble paisible,
Agréable séjour où les âmes sensibles,
Où les esprits subtils goûtent la solitude,
Agréables moments où les cœurs amoureux
Se disent : « Se peut-il, l'admirable attitude,
Qu'on puisse aimer vraiment et que ça rende heureux ? »
16h00
Bientôt l'ombre s'étend sous mon balcon ; sans doute,
Le Soleil, c'est l'instant qu'aujourd'hui je redoute,
Va disparaître... Adieu, l'ombre envahit la ville
Mais je garde ébloui le souvenir charmant
De ce jour radieux, lorsque tout fut tranquille
– Et le cœur réjoui par tant d'apaisement.
Annonay, sur mon balcon, vendredi 29 novembre 2024