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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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21 septembrE 1986

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 12 syllabes

À noter

  1. juin1 syllabe
  2. n' se1 syllabe
On part trop tôt pourtant mais là tu exagères.
Je n'avais pas trente ans et tu étais mon père.

C'est loin, ce jour d'automne où tu tendis les mains 
Qui sait vers quel fantôme ignoré des humains,
Quels mondEs_(z)interdits... Puis la vie t'a quitté.
Ainsi me l'a-t-on dit, quelquEs mots dépités...
L'hôpital est_(t)un lieu où la vie et la mort 
Se mêlEnt toutEs deux pour décider du sort 
Des gens que nous aidons à s'en aller, d'un frère,
D'unE mère ou – pardon, je le sais – de son père.

Dans le clos, dans l'allée, on joue toujours aux boules,
En bas dans la vallée, la rivièrE s'écoule 
Mais l'équipe a perdu son plus fameux tireur,
Les longs poissons dodus n'ont plus peur du pêcheur 
Et le bel occitan que tu parlais si bien 
Les soirs de juin chantants pleure aussi l'un des siens :
Plus de veillée l'été lorsquE le soir tombait,
Et qui va nous gâter de tendrEs bolets bais ?

J'ignorE tout d'après et le reste est mystère,
Mais s'il faut_(t)accorder à ceux qui sur la Terre 
Ont souffert, ont_(t)eu peur, ont_(t)aimé chaquE jour,
Un peu de la chaleur que diffusE l'amour,
Lors je sais, mon papa, que dans les eaux du ciel,
Tu guettEs ton appât sous l'œil de l'Éternel 
Et tout en te baissant au pied des pins_(z)agrestes,
Tu cueillEs_(z)en passant les champignons célestes.

Mon cœur a dû apprendre à s'habiller de deuil 
Ce 21 septembre où tu franchis le seuil,
Où tu pris cettE voie semée de pas perdus...
ÉcoutE. C'est ma voix que tu as_(z)entendue.
La voix de ton gamin ; certEs la mort ravit 
Hier, aujourd'hui, demain, c'est la loi de la vie,
Ceux qui sont_(t)ici-bas et bientôt nous mourrons 
Mais l'amour est combat et nous le gagnerons.

On part trop tôt pourtant mais là, ça n' se fait pas.
Je n'avais pas trente ans, tu étais mon papa.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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