Antinomie
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

I : 2 vers de 8 s. et 2 vers de 12 s. ordonnés selon chaque quatrain
II : 1 vers de 8 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 8 syllabes
II : 1 vers de 8 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 8 syllabes
À noter
- Partie Irythme différent selon chaque strophe
I. Noirceur
Je suis déçu de voir ton cœur dans la noirceur,
Ton cœur déchu... Se savoir sœur ⇢
En Humanité du poète ⇢
Hélas ne changE rien pour une âmE défaite !
Pour avoir ralli⧸é l'humaine ⇢
FamillE, nous allons_(z)où le Destin nous mène.
Là, j'ai croisé ton cœur obscur et vénéneux ;
Moi, j'allais le cœur lumineux.
Au fil de l'existence on choisit le chemin ⇢
Qui conduit vers ses lendemains.
Pour le pouvoir qu'ellEs procurent,
Tu t'es laissé guider vers les forcEs_(z)obscures.
Au vrai, répandrE la Lumière ⇢
N'exigE rien de plus, la douceur la première,
Qu'exalter les vertus de l'Amour absolu ⇢
D'un cœur sincère et résolu.
Amour et bienveillance, aussi compassi⧸on,
Voilà bien la soluti⧸on
– Et leurs_(z)enfants_(z)en héritage,
Leurs_(z)enfants naturels : confi⧸ance et partage.
Mais la noirceur commE tutrice ⇢
Rend_(t)une âme intrigante et manipulatrice.
Ton âmE tout en noir se vêt parfois de blanc ⇢
Mais c'est pour mieux fairE semblant.
Et moi je suis celui qui croit qu'on peut s'aimer ⇢
Quand_(t)on apprend à s'estimer.
Nous, n'avons rien_(n)à faire ensemble,
Je trouverai sans toi l'âmE qui me ressemble.
II. Splendeur
Il est quelquEs_(z)âmEs splendides ⇢
Et je sais sans douter, je sais qu'il en est_(t)une,
Par l'amour envoûté, que j'aurai la fortune ⇢
De croiser bientôt ; cœurs candides,
Quel roman nous a-t-on conté ?
Le candidE n'est pas_(z)un crédule à punir ⇢
Et certe il se trompa, qui voulut la bannir,
La candeur, car elle est bonté.
Puis_(z)au demeurant que m'importe ?
L'existencE souvent : l'instructive aventure !
Je vois dorénavant après la devanture,
J'entrevois par-delà la porte ⇢
Qu'orne un mirifiquE décor,
Barrant l'intéri⧸eur du repairE secret,
Inconcevable ailleurs, où se tapit, discret,
L'esprit qui séjourne en ce corps.
J'entrevois, pauvrEs_(z)apparences,
La vérité cachée sous la faussE droiture ⇢
Et les cœurs_(z)empêchés d'aimer par forfaiture,
Et les âmEs_(z)en déshérence.
Mais toi qu'inspirEnt ces quatrains,
L'âme et le cœur conquis l'un l'autrE tour à tour,
Tu seras cellE qui m'aimera sans détour,
Le cœur et l'âmE pleins d'entrain.
Cœurs_(z)et âmEs dans la lumière ⇢
PartagEnt le bonheur d'aimer et le sésame ⇢
Pour avoir cet honneur, d'être unE de ces âmes,
C'est, la miennE pour la première,
De s'aimer d'amour absolu ⇢
Sans autre intenti⧸on que d'aimer sans répit ;
ToutE vraie passi⧸on dédaignE le dépit ⇢
Quand_(t)elle unit deux cœurs_(z)élus.
Alors j'irai vers toi, parfaite ⇢
Car la perfecti⧸on touchE ceux qu'Amour prend ⇢
Sans compromissi⧸on sitôt que l'on s'éprend.
Puis_(z)ensemblE, le cœur en fête,
Nous connaîtrons, moments splendides,
Sans plus jamais douter, contenance opportune,
Par l'amour envoûtés, que plus rien n'importune,
La joie d'aimer un cœur candide.
Je suis déçu de voir ton cœur dans la noirceur,
Ton cœur déchu... Se savoir sœur ⇢
En Humanité du poète ⇢
Hélas ne changE rien pour une âmE défaite !
Pour avoir ralli⧸é l'humaine ⇢
FamillE, nous allons_(z)où le Destin nous mène.
Là, j'ai croisé ton cœur obscur et vénéneux ;
Moi, j'allais le cœur lumineux.
Au fil de l'existence on choisit le chemin ⇢
Qui conduit vers ses lendemains.
Pour le pouvoir qu'ellEs procurent,
Tu t'es laissé guider vers les forcEs_(z)obscures.
Au vrai, répandrE la Lumière ⇢
N'exigE rien de plus, la douceur la première,
Qu'exalter les vertus de l'Amour absolu ⇢
D'un cœur sincère et résolu.
Amour et bienveillance, aussi compassi⧸on,
Voilà bien la soluti⧸on
– Et leurs_(z)enfants_(z)en héritage,
Leurs_(z)enfants naturels : confi⧸ance et partage.
Mais la noirceur commE tutrice ⇢
Rend_(t)une âme intrigante et manipulatrice.
Ton âmE tout en noir se vêt parfois de blanc ⇢
Mais c'est pour mieux fairE semblant.
Et moi je suis celui qui croit qu'on peut s'aimer ⇢
Quand_(t)on apprend à s'estimer.
Nous, n'avons rien_(n)à faire ensemble,
Je trouverai sans toi l'âmE qui me ressemble.
II. Splendeur
Il est quelquEs_(z)âmEs splendides ⇢
Et je sais sans douter, je sais qu'il en est_(t)une,
Par l'amour envoûté, que j'aurai la fortune ⇢
De croiser bientôt ; cœurs candides,
Quel roman nous a-t-on conté ?
Le candidE n'est pas_(z)un crédule à punir ⇢
Et certe il se trompa, qui voulut la bannir,
La candeur, car elle est bonté.
Puis_(z)au demeurant que m'importe ?
L'existencE souvent : l'instructive aventure !
Je vois dorénavant après la devanture,
J'entrevois par-delà la porte ⇢
Qu'orne un mirifiquE décor,
Barrant l'intéri⧸eur du repairE secret,
Inconcevable ailleurs, où se tapit, discret,
L'esprit qui séjourne en ce corps.
J'entrevois, pauvrEs_(z)apparences,
La vérité cachée sous la faussE droiture ⇢
Et les cœurs_(z)empêchés d'aimer par forfaiture,
Et les âmEs_(z)en déshérence.
Mais toi qu'inspirEnt ces quatrains,
L'âme et le cœur conquis l'un l'autrE tour à tour,
Tu seras cellE qui m'aimera sans détour,
Le cœur et l'âmE pleins d'entrain.
Cœurs_(z)et âmEs dans la lumière ⇢
PartagEnt le bonheur d'aimer et le sésame ⇢
Pour avoir cet honneur, d'être unE de ces âmes,
C'est, la miennE pour la première,
De s'aimer d'amour absolu ⇢
Sans autre intenti⧸on que d'aimer sans répit ;
ToutE vraie passi⧸on dédaignE le dépit ⇢
Quand_(t)elle unit deux cœurs_(z)élus.
Alors j'irai vers toi, parfaite ⇢
Car la perfecti⧸on touchE ceux qu'Amour prend ⇢
Sans compromissi⧸on sitôt que l'on s'éprend.
Puis_(z)ensemblE, le cœur en fête,
Nous connaîtrons, moments splendides,
Sans plus jamais douter, contenance opportune,
Par l'amour envoûtés, que plus rien n'importune,
La joie d'aimer un cœur candide.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
