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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Chanson de l'automne au bois

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 7 syllabes
L'automne arrive, ellE sonne 
À la portE du vieux bois 
En disant : « Je suis l'automne,
Je peux_(z)entrer ? Ouvrez-moi. »

Le vieux bois n'est pas loquace,
Il ne répond pas souvent.
L'automnE, de guerrE lasse,
Franchit l'orée. « C'est le vent... »

PensE le bois que caresse 
Mollement le soufflE roux 
Tandis qu'un chevreuil s'empresse 
De le répéter partout :

« C'est l'automnE ! ("La vilaine !"
Dirait le bois_(z)ébahi.)
J'ai bien senti son haleine 
Qui courait dans les taillis. »

Alors les feuillEs s'affairent 
À revêtir vitement 
Leur suairE d'or pour faire 
Le deuil de l'été charmant.

Les champignons sous la mousse 
SavEnt que l'automne est là 
Et se poussEnt la frimousse 
Pour surgir de l'au-delà.

Un bolet tient, minE rêche,
À son fils plaisants propos :
« Les nuits vont devenir fraîches,
Ne sors pas sans ton chapeau ! »

La châtaigne, en quelquE sorte 
OffrandE du châtaignier,
Roule et l'écureuil l'emporte 
Pour la mettre en son grenier.

Et l'automnE qui s'enfonce 
Au cœur du vieux bois chagrin 
Fait noircir emmi la ronce 
La mûrE garnie de grains.

Vieux bois, malgré ton silence,
L'automne est venue. « Ma foi,
Ça n'a guèrE d'importance,
C'est pareil à chaquE fois... »

Répond le bois philosophe.
« À se faire unE raison,
L'automnE qui m'apostrophe,
La monotonE saison,

Est prompte et quand ellE passe,
À chaquE fois c'est pareil,
Elle entre et repeint la place 
En jaune, orange et vermeil. »

Et le vieux bois qui bougonne 
Se tait pour mieux_(z)admirer 
La parurE que l'automne 
Étend dessus la forêt.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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