Chanson de l'automne au bois
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 7 syllabes
L'automne arrive, ellE sonne ⇢
À la portE du vieux bois ⇢
En disant : « Je suis l'automne,
Je peux_(z)entrer ? Ouvrez-moi. »
Le vieux bois n'est pas loquace,
Il ne répond pas souvent.
L'automnE, de guerrE lasse,
Franchit l'orée. « C'est le vent... »
PensE le bois que caresse ⇢
Mollement le soufflE roux ⇢
Tandis qu'un chevreuil s'empresse ⇢
De le répéter partout :
« C'est l'automnE ! ("La vilaine !"
Dirait le bois_(z)ébahi.)
J'ai bien senti son haleine ⇢
Qui courait dans les taillis. »
Alors les feuillEs s'affairent ⇢
À revêtir vitement ⇢
Leur suairE d'or pour faire ⇢
Le deuil de l'été charmant.
Les champignons sous la mousse ⇢
SavEnt que l'automne est là ⇢
Et se poussEnt la frimousse ⇢
Pour surgir de l'au-delà.
Un bolet tient, minE rêche,
À son fils plaisants propos :
« Les nuits vont devenir fraîches,
Ne sors pas sans ton chapeau ! »
La châtaigne, en quelquE sorte ⇢
OffrandE du châtaignier,
Roule et l'écureuil l'emporte ⇢
Pour la mettre en son grenier.
Et l'automnE qui s'enfonce ⇢
Au cœur du vieux bois chagrin ⇢
Fait noircir emmi la ronce ⇢
La mûrE garnie de grains.
Vieux bois, malgré ton silence,
L'automne est venue. « Ma foi,
Ça n'a guèrE d'importance,
C'est pareil à chaquE fois... »
Répond le bois philosophe.
« À se faire unE raison,
L'automnE qui m'apostrophe,
La monotonE saison,
Est prompte et quand ellE passe,
À chaquE fois c'est pareil,
Elle entre et repeint la place ⇢
En jaune, orange et vermeil. »
Et le vieux bois qui bougonne ⇢
Se tait pour mieux_(z)admirer ⇢
La parurE que l'automne ⇢
Étend dessus la forêt.
À la portE du vieux bois ⇢
En disant : « Je suis l'automne,
Je peux_(z)entrer ? Ouvrez-moi. »
Le vieux bois n'est pas loquace,
Il ne répond pas souvent.
L'automnE, de guerrE lasse,
Franchit l'orée. « C'est le vent... »
PensE le bois que caresse ⇢
Mollement le soufflE roux ⇢
Tandis qu'un chevreuil s'empresse ⇢
De le répéter partout :
« C'est l'automnE ! ("La vilaine !"
Dirait le bois_(z)ébahi.)
J'ai bien senti son haleine ⇢
Qui courait dans les taillis. »
Alors les feuillEs s'affairent ⇢
À revêtir vitement ⇢
Leur suairE d'or pour faire ⇢
Le deuil de l'été charmant.
Les champignons sous la mousse ⇢
SavEnt que l'automne est là ⇢
Et se poussEnt la frimousse ⇢
Pour surgir de l'au-delà.
Un bolet tient, minE rêche,
À son fils plaisants propos :
« Les nuits vont devenir fraîches,
Ne sors pas sans ton chapeau ! »
La châtaigne, en quelquE sorte ⇢
OffrandE du châtaignier,
Roule et l'écureuil l'emporte ⇢
Pour la mettre en son grenier.
Et l'automnE qui s'enfonce ⇢
Au cœur du vieux bois chagrin ⇢
Fait noircir emmi la ronce ⇢
La mûrE garnie de grains.
Vieux bois, malgré ton silence,
L'automne est venue. « Ma foi,
Ça n'a guèrE d'importance,
C'est pareil à chaquE fois... »
Répond le bois philosophe.
« À se faire unE raison,
L'automnE qui m'apostrophe,
La monotonE saison,
Est prompte et quand ellE passe,
À chaquE fois c'est pareil,
Elle entre et repeint la place ⇢
En jaune, orange et vermeil. »
Et le vieux bois qui bougonne ⇢
Se tait pour mieux_(z)admirer ⇢
La parurE que l'automne ⇢
Étend dessus la forêt.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
