Consolati/on téléphonique
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Allô ? Bonsoir, ma fille. Alors, comment vas-tu,
Exilée sans famille ? Est-cE qu'on s'habitue ?
Voilà bientôt un mois... Mais... Serait-cE des pleurs ⇢
Que j'entends ? Parle-moi, conte-moi tes malheurs.
Et si ton cœur lassé a du chagrin, reçois ⇢
De gros bisous. Tu sais, je t'aime où que tu sois.
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Si, loin de ceux qu'on aime, on a l'âme oppressée,
Si le destin qui sème, improbable, insensé,
La peinE, la langueur et la mélancolie,
Lors éprouvE les cœurs, un peu, à la folie,
Aux six coins de la France, ailleurs, ici..., vraiment,
Qu'importE la distance aux tendrEs sentiments ?
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Il faut_(t)un jour – demain –, le cœur prêt_(t)à s'ouvrir,
Qu'il suivE son chemin. Partir, c'est découvrir :
Pour savoir, qu'on apprenne et pour le cœur ravi ⇢
L'expéri⧸ence est reine au grand jeu de la vie.
Mais si la réussite enchante à tous les coups,
Souvent l'échec suscite amertume et dégoût.
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Ces larmEs que j'entends, va, ma fille éplorée,
Sèche-les. Pour autant, s'il est bon de pleurer ⇢
Pour soulager sa peine et son âme affligée,
On aimE que revienne, un moment présagé,
Le temps du réconfort et des doucEs pensées.
Moi je t'aimE très fort. Ne pleurE plus. Tu sais,
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Mais ellE continue, la vie... L'esprit tantôt,
Le cœur hier mis_(z)à nu zappEnt_(t)allegretto ⇢
Les heurEs noirEs_(z)où l'on avait le cafard.
Un coup de fil et zou ! Le nuagE blafard ⇢
Qui bouchait l'horizon crèvE – tant pis pour lui –
Et l'on revoit le blond, le clair soleil qui luit.
Parfois la vie est belle et pleinE d'agréments ⇢
Quand l'esprit se rebelle et chassE les tourments.
Au revoir donc, ma fille... Es-tu mieux_(z)à présent ?
Merci, tu es gentille... Oh, qu'il est bienfaisant ⇢
D'avoir réconforté sa fillE contristée...
Sois fermE, sois forte et sois jamais plus triste et ⇢
Si ton cœur certain jour a du chagrin, reçois ⇢
De gros bisous. Toujours je t'aime où que tu sois.
Exilée sans famille ? Est-cE qu'on s'habitue ?
Voilà bientôt un mois... Mais... Serait-cE des pleurs ⇢
Que j'entends ? Parle-moi, conte-moi tes malheurs.
Et si ton cœur lassé a du chagrin, reçois ⇢
De gros bisous. Tu sais, je t'aime où que tu sois.
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Si, loin de ceux qu'on aime, on a l'âme oppressée,
Si le destin qui sème, improbable, insensé,
La peinE, la langueur et la mélancolie,
Lors éprouvE les cœurs, un peu, à la folie,
Aux six coins de la France, ailleurs, ici..., vraiment,
Qu'importE la distance aux tendrEs sentiments ?
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Il faut_(t)un jour – demain –, le cœur prêt_(t)à s'ouvrir,
Qu'il suivE son chemin. Partir, c'est découvrir :
Pour savoir, qu'on apprenne et pour le cœur ravi ⇢
L'expéri⧸ence est reine au grand jeu de la vie.
Mais si la réussite enchante à tous les coups,
Souvent l'échec suscite amertume et dégoût.
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Ces larmEs que j'entends, va, ma fille éplorée,
Sèche-les. Pour autant, s'il est bon de pleurer ⇢
Pour soulager sa peine et son âme affligée,
On aimE que revienne, un moment présagé,
Le temps du réconfort et des doucEs pensées.
Moi je t'aimE très fort. Ne pleurE plus. Tu sais,
Parfois la vie est gueuse et pleinE de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Mais ellE continue, la vie... L'esprit tantôt,
Le cœur hier mis_(z)à nu zappEnt_(t)allegretto ⇢
Les heurEs noirEs_(z)où l'on avait le cafard.
Un coup de fil et zou ! Le nuagE blafard ⇢
Qui bouchait l'horizon crèvE – tant pis pour lui –
Et l'on revoit le blond, le clair soleil qui luit.
Parfois la vie est belle et pleinE d'agréments ⇢
Quand l'esprit se rebelle et chassE les tourments.
Au revoir donc, ma fille... Es-tu mieux_(z)à présent ?
Merci, tu es gentille... Oh, qu'il est bienfaisant ⇢
D'avoir réconforté sa fillE contristée...
Sois fermE, sois forte et sois jamais plus triste et ⇢
Si ton cœur certain jour a du chagrin, reçois ⇢
De gros bisous. Toujours je t'aime où que tu sois.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
