CorrespondancE (III)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 10 syllabes
À noter
- Rythmealternance des passages en vers et en prose
I
(Passage en prose)
Je t'envoie d'ici mes plus doux baisers ⇢
Et ma bouche en feu là-bas les dépose ⇢
Sur ta jolie bouche où m'éterniser.
Pour chaquE pensée, reçois_(z)une rose,
Nous composerons_(z)un tendrE bouquet :
Pour chaquE « Je t'aime », unE fleur éclose.
Puis nous tisserons, préci⧸eux acquêt,
Un li⧸en d'amour pour nos cœurs grisés,
Dans cet invisible à communiquer.
II
(Passage en prose)
Paris se nettoie sous le ciel d'été.
Comment va Paris quand pleurE la Seine ?
S'il fait plutôt frais, songe à t'abriter.
Je pense à nous deux ; qui sait où nous mène,
Vers quel inconnu, vers quel infini,
NotrE destinée, ma Parisi⧸enne ?
Ni le temps qui fuit en catimini ⇢
Et ni la distance entrE nous jetée ⇢
Nous empêcheront d'êtrE réunis.
III
(Passage en prose)
Tu veux réapprendre à aimer, donner ;
Si tu veux de moi, je serai ton maître,
Autant j'apprendrai de toi. Je suis né ⇢
Sans le savoir avant de te connaître,
Bientôt je serai, tu seras_(z)aussi,
J'apprendrai à vivre et toi à renaître.
Merci d'exister ; d'êtrE toi : merci,
Qu'ai-jE donc fait de toutEs ces années ⇢
Quand je t'ignorais, le cœur indécis ?
IV
Qu'ai-jE donc fait de tout ce temps perdu ?
Puis tu es venue et quoi qu'il advienne,
Mon cœur amoureux, mon cœur assidu ⇢
N'aimera que toi, ma Parisi⧸enne !
(Passage en prose)
Je t'envoie d'ici mes plus doux baisers ⇢
Et ma bouche en feu là-bas les dépose ⇢
Sur ta jolie bouche où m'éterniser.
Pour chaquE pensée, reçois_(z)une rose,
Nous composerons_(z)un tendrE bouquet :
Pour chaquE « Je t'aime », unE fleur éclose.
Puis nous tisserons, préci⧸eux acquêt,
Un li⧸en d'amour pour nos cœurs grisés,
Dans cet invisible à communiquer.
II
(Passage en prose)
Paris se nettoie sous le ciel d'été.
Comment va Paris quand pleurE la Seine ?
S'il fait plutôt frais, songe à t'abriter.
Je pense à nous deux ; qui sait où nous mène,
Vers quel inconnu, vers quel infini,
NotrE destinée, ma Parisi⧸enne ?
Ni le temps qui fuit en catimini ⇢
Et ni la distance entrE nous jetée ⇢
Nous empêcheront d'êtrE réunis.
III
(Passage en prose)
Tu veux réapprendre à aimer, donner ;
Si tu veux de moi, je serai ton maître,
Autant j'apprendrai de toi. Je suis né ⇢
Sans le savoir avant de te connaître,
Bientôt je serai, tu seras_(z)aussi,
J'apprendrai à vivre et toi à renaître.
Merci d'exister ; d'êtrE toi : merci,
Qu'ai-jE donc fait de toutEs ces années ⇢
Quand je t'ignorais, le cœur indécis ?
IV
Qu'ai-jE donc fait de tout ce temps perdu ?
Puis tu es venue et quoi qu'il advienne,
Mon cœur amoureux, mon cœur assidu ⇢
N'aimera que toi, ma Parisi⧸enne !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
