Couplets pour ma fille
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

1 vers de 7 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 7 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 7 syllabes
À noter
- strophEs,_(z)ilon peut omettre la liaison mais sans faire d'élision : strophE(s), | il
- d'hi⧸er2 syllabes
Mes vers suivEnt_(t)à la trace ⇢
Bien souvent le temps qui s'enfuit, etc.,
Il s'en moquE, le temps, de mes strophEs,_(z)il passe,
Il passait, il passera.
Faut-il donc que l'on soit bête !
« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin... »
Souviens-toi, mon lecteur, de l'illustrE poète ⇢
Qui parlait des jours lointains.
Quoi, bête ? Était-cE bêtise ⇢
De s'attacher un peu, ma fille, à ton retour ⇢
ChaquE fin de semaine et qu'il pleuve ou qu'il bise,
Ceci soit dit sans détour ?
ChaquE dimanche – enfin, presque,
On a le droit d'avoir ses obligati⧸ons ⇢
Surtout qu'on est_(t)à l'âge où l'on est romanesque –
Tu arrivais_(z)et nous passions ⇢
L'après-midi. Confortable ⇢
Est mon appartement pour causer. On causa.
Parfois tu me disais : « Je m'invite à ta table ! »
Oh, j'ai compris : deux pizzas !
Tu lisais_(z)aussi. Des livres,
Ah, ça, tu en as lu... As-tu compté combien ?
Lors je lisais_(z)aussi. Voilà le savoir-vivre :
Tu lis, je lis, tout est bien.
Si tu venais quand la neige...
Bref, l'hiver : aux abris, que tombEnt les flocons !
Et si tu venais quand_(t)il faisait chaud... j'abrège,
En été : sus au balcon !
Non, ce n'était pas bêtise ⇢
De s'attacher ensemble à ces tendrEs moments.
C'est dimanche aujourd'hui ; que faut-il que je dise ?
Que tu vis loin maintenant.
N'en fais pas trop, mon poète :
Ta fille est donc partie ? Bah, tu savais, garçon,
Qu'elle en ferait bientôt ta gamine, à sa tête ⇢
Pour marcher à sa façon.
Au demeurant, sans nul doute,
Qui veut vivrE sa vie s'exilE fréquemment,
Qui s'abstient d'avancer peine à trouver sa route,
La vie n'est que changement.
Le temps va son erre, il file ⇢
Mais qu'y faire ? Il suffit... Es-tu bien_(n)installée ?
Comment_(t)est-cE, Toulouse ? Est-ce unE bellE ville ?
Je n'y suis jamais_(z)allé.
Tu m'as dit : « Si je t'invite,
Tu viendras, n'est-cE pas ? Dis, je comptE sur toi ! »
Sûr ! Et nous passerons (invite-moi bien vite !)
Un dimanchE sous ton toit.
Ainsi coulE l'existence ⇢
Et qu'importE le temps, qu'importEnt les années ⇢
Et qu'importE l'endroit, qu'importEnt les distances ⇢
Si les âmEs sont bien nées.
ChaquE dimanche – enfin, presque –,
Tu arrivais chez moi, fidèle à revenir,
Tableau d'hi⧸er déjà... Souvenir pittoresque,
Réconfortant souvenir.
Bien souvent le temps qui s'enfuit, etc.,
Il s'en moquE, le temps, de mes strophEs,_(z)il passe,
Il passait, il passera.
Faut-il donc que l'on soit bête !
« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin... »
Souviens-toi, mon lecteur, de l'illustrE poète ⇢
Qui parlait des jours lointains.
Quoi, bête ? Était-cE bêtise ⇢
De s'attacher un peu, ma fille, à ton retour ⇢
ChaquE fin de semaine et qu'il pleuve ou qu'il bise,
Ceci soit dit sans détour ?
ChaquE dimanche – enfin, presque,
On a le droit d'avoir ses obligati⧸ons ⇢
Surtout qu'on est_(t)à l'âge où l'on est romanesque –
Tu arrivais_(z)et nous passions ⇢
L'après-midi. Confortable ⇢
Est mon appartement pour causer. On causa.
Parfois tu me disais : « Je m'invite à ta table ! »
Oh, j'ai compris : deux pizzas !
Tu lisais_(z)aussi. Des livres,
Ah, ça, tu en as lu... As-tu compté combien ?
Lors je lisais_(z)aussi. Voilà le savoir-vivre :
Tu lis, je lis, tout est bien.
Si tu venais quand la neige...
Bref, l'hiver : aux abris, que tombEnt les flocons !
Et si tu venais quand_(t)il faisait chaud... j'abrège,
En été : sus au balcon !
Non, ce n'était pas bêtise ⇢
De s'attacher ensemble à ces tendrEs moments.
C'est dimanche aujourd'hui ; que faut-il que je dise ?
Que tu vis loin maintenant.
N'en fais pas trop, mon poète :
Ta fille est donc partie ? Bah, tu savais, garçon,
Qu'elle en ferait bientôt ta gamine, à sa tête ⇢
Pour marcher à sa façon.
Au demeurant, sans nul doute,
Qui veut vivrE sa vie s'exilE fréquemment,
Qui s'abstient d'avancer peine à trouver sa route,
La vie n'est que changement.
Le temps va son erre, il file ⇢
Mais qu'y faire ? Il suffit... Es-tu bien_(n)installée ?
Comment_(t)est-cE, Toulouse ? Est-ce unE bellE ville ?
Je n'y suis jamais_(z)allé.
Tu m'as dit : « Si je t'invite,
Tu viendras, n'est-cE pas ? Dis, je comptE sur toi ! »
Sûr ! Et nous passerons (invite-moi bien vite !)
Un dimanchE sous ton toit.
Ainsi coulE l'existence ⇢
Et qu'importE le temps, qu'importEnt les années ⇢
Et qu'importE l'endroit, qu'importEnt les distances ⇢
Si les âmEs sont bien nées.
ChaquE dimanche – enfin, presque –,
Tu arrivais chez moi, fidèle à revenir,
Tableau d'hi⧸er déjà... Souvenir pittoresque,
Réconfortant souvenir.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
