DécembrE de mes amours
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Rutilant dans l'azur, Sa Majesté Solaire ⇢
Emplit l'air délassé de ses tièdEs rayons.
Là-bas, dessinée sur l'horizon de la Terre,
L'AlpE semblE tracée à grands coups de crayon.
Pas_(z)un souffle, il fait beau, nul arbrE ne se cambre ⇢
Sous la brise au repos de ce jour de décembre.
Je vais sans me presser sur le chemin qui penche.
Un chat rêvE, lunaire... « Ami, bien le bonjour !
Puis-jE vous caresser ? » Pour un chat, le dimanche ⇢
Est_(t)un jour ordinaire autant qu'un autrE jour.
« Comment_(t)imaginer que l'hiver est_(t)en route ?
Qu'en pensEs-tu, minet ? Rien ? Quant à moi, j'en doute ! »
Il n'a pas répondu... Ils sont sur l'autrE rive ⇢
Du fleuvE de la vie, les chats silenci⧸eux.
Le tapis, étendu dans le parc où j'arrive,
Des feuillEs que ravit l'automnE, préci⧸eux ⇢
Tribut des arbrEs, ceint leur tronc de tachEs d'or.
L'hiver chez le bassin, c'est le jet d'eau qui dort.
Mais_(z)à l'instant, Seigneur du gel, de la froidure,
Tu n'es guèrE méchant. Fourbis-tu pour demain ⇢
Tes armEs, batailleur des longuEs nuits qui durent ⇢
Quand la neigE descend sur le chef des humains ?
Il faudra bien, pardi, se faire unE raison ⇢
Et danser, comme on dit, la rondE des saisons.
Car chaquE saison suit cellE qui la précède,
Le printemps des rêveurs rend le cœur frémissant,
Quand le printemps s'enfuit, l'été qui lui succède ⇢
ApportE la ferveur qui fait l'amour puissant.
Durez, beaux jours, durez ! Car lorsquE vient l'automne,
L'hiver arrive après, qui n'épargnE personne.
Je l'aimais ! J'ai crié : « Mon dieu, que tu es belle ! »
EllE m'aima, pour ça, autant que je l'aimai,
Mais_(z)au calendrier des amours_(z)éternelles,
Décembre un jour chassa le joli mois de mai.
Amour, toujours vainqueur... ? Mais quand les saisons passent...
Hiver, dedans son cœur, tu répandis ta glace.
..............................................
Dans l'azur rutilant, Sa Majesté Solaire ⇢
Emplit l'air délassé de ses pâlEs rayons.
Je marchE d'un pas lent et le cœur solitaire,
Je vais sans me presser et le cœur en haillons.
Pas un souffle, il fait beau, nul arbrE ne se cambre ⇢
Sous la brise au repos de ce jour de décembre...
Emplit l'air délassé de ses tièdEs rayons.
Là-bas, dessinée sur l'horizon de la Terre,
L'AlpE semblE tracée à grands coups de crayon.
Pas_(z)un souffle, il fait beau, nul arbrE ne se cambre ⇢
Sous la brise au repos de ce jour de décembre.
Je vais sans me presser sur le chemin qui penche.
Un chat rêvE, lunaire... « Ami, bien le bonjour !
Puis-jE vous caresser ? » Pour un chat, le dimanche ⇢
Est_(t)un jour ordinaire autant qu'un autrE jour.
« Comment_(t)imaginer que l'hiver est_(t)en route ?
Qu'en pensEs-tu, minet ? Rien ? Quant à moi, j'en doute ! »
Il n'a pas répondu... Ils sont sur l'autrE rive ⇢
Du fleuvE de la vie, les chats silenci⧸eux.
Le tapis, étendu dans le parc où j'arrive,
Des feuillEs que ravit l'automnE, préci⧸eux ⇢
Tribut des arbrEs, ceint leur tronc de tachEs d'or.
L'hiver chez le bassin, c'est le jet d'eau qui dort.
Mais_(z)à l'instant, Seigneur du gel, de la froidure,
Tu n'es guèrE méchant. Fourbis-tu pour demain ⇢
Tes armEs, batailleur des longuEs nuits qui durent ⇢
Quand la neigE descend sur le chef des humains ?
Il faudra bien, pardi, se faire unE raison ⇢
Et danser, comme on dit, la rondE des saisons.
Car chaquE saison suit cellE qui la précède,
Le printemps des rêveurs rend le cœur frémissant,
Quand le printemps s'enfuit, l'été qui lui succède ⇢
ApportE la ferveur qui fait l'amour puissant.
Durez, beaux jours, durez ! Car lorsquE vient l'automne,
L'hiver arrive après, qui n'épargnE personne.
Je l'aimais ! J'ai crié : « Mon dieu, que tu es belle ! »
EllE m'aima, pour ça, autant que je l'aimai,
Mais_(z)au calendrier des amours_(z)éternelles,
Décembre un jour chassa le joli mois de mai.
Amour, toujours vainqueur... ? Mais quand les saisons passent...
Hiver, dedans son cœur, tu répandis ta glace.
..............................................
Dans l'azur rutilant, Sa Majesté Solaire ⇢
Emplit l'air délassé de ses pâlEs rayons.
Je marchE d'un pas lent et le cœur solitaire,
Je vais sans me presser et le cœur en haillons.
Pas un souffle, il fait beau, nul arbrE ne se cambre ⇢
Sous la brise au repos de ce jour de décembre...
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
