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POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af)
POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Et le silence...
(Promenade en octobre)

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 12 syllabes
J'avancE sans | hâter le pas sous les ombrages,
Le soleil du matin jette un pâlE rayon 
À travers la futaie ; voici sur le passage 
Un champignon mutin le chapeau en | haillons,
Des feuillEs_(z)emmêlées descendues des vieux chênes,
Des châtaignEs_(z)enfuies de leur boguE pointue,
Les reflets_(z)ocellés d'un lézard vert sans gêne,
UnE marE de pluie, unE branche abattue.

Et le silence...

Je traversE la vigne accrochée à la pente 
Où le sentier se tord comme un orvet peureux.
Dans la plainE la ligne azurinE serpente,
Du fleuve-roi, seigneur paisible et généreux.
Sur son soclE de pierre habité par la mousse 
UnE croix est perchée, religieux décor,
L'émeraudE du lierre intrépide éclabousse 
Les murets_(z)ébréchés où la couleuvrE dort.

Et le silence...

Je descends près du Rhône ; ensemblE sur la rive 
SomnolEnt repliés deux vastEs cygnEs blancs.
Les couleurs de l'automne, extasE fugitive,
Ont peint les peupliers_(z)au feuillagE tremblant.
Le grondement d'un train lourd de sombrEs citernes 
Approche ; il est pressé, délivrance en sursis,
UnE péniche à grains glissE, drapeaux_(z)en berne 
Puis le train est passé, et la péniche aussi.

Et le silence...

Je m'arrête, on est bien... L'air est tièdE sans doute,
Un petit banc de bois attend, compatissant.
Un groupE de gens vient, qui va croiser ma route,
Au loin un dogue aboie après quelquE passant.
Je m'assieds_(z)un moment ; je suis le solitaire,
Le rêveur étonné du bonheur d'êtrE seul.
Le chien aux aboiements a fini par se taire 
Et le groupe a tourné, là-bas_(z)au gros tilleul.

Et le silence...

Je repars, rien ne presse. Il faut la patience 
Et la sérénité de l'âme au promeneur.
Que l'excès disparaisse, il restE le silence.
Le silence est resté : nul bruit, nullE clameur,
NullE parole encore ; il est bon d'êtrE sobre 
Quand les sens réjouis sont comblés_(z)et ravis.
Balade en jaune et or, promenade en octobre 
Et le cœur ébloui et la joie d'être en vie.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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