FeuillE blanche
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 9 syllabes
À noter
- 9 syllabesrythme inhabituel, pas forcément facile à lire
- Soitsoit' (T prononcé)
- P'tit1 syllabe
- J' meidem
- mémoir'2 syllabes
I
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Comme on dit, j'ai du pain sur la planche.
« J'ai du pain sur la planchE » dit-on...
Soit. Et revenons_(z)à nos moutons.
Tiens ! « Revenons_(z)à nos moutons » c'est ⇢
Une expressi⧸on. Bon, c'est_(t)assez !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Il fait beau. L'air est chaud. C'est dimanche.
Parfois, le dimanchE pour changer,
Ma musE prend son jour de congé.
Le stylo me démange et pourtant ⇢
La pagE restE blanche. Épatant !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
P'tit couplet : « J'ai la mémoir' qui flanche,
J' me souviens plus très bien. » Malheureux !
« Et main-te-nant, que vais-jE fai-rrreuh ? »
C'est pas le tout de penser chanson.
Nous avons de l'ouvrage. Avançons !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Un merlE sifflotE sur sa branche ⇢
Et mon chat le suit fort décidé.
UnE fable... En voilà, une idée !
« Le merle et le matou polisson ».
Mais pagE toujours blanchE. Passons.
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Eh, c'est_(t)une autrE pairE de manches ⇢
Quand la source est tarie sans recours.
Écrire... ah bon... mais quoi ? Au secours !
Qui parlera du sort odi⧸eux ⇢
Du poète abandonné des dieux ?
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
VitE l'idée, l'idée qui déclenche ⇢
La machine à écrirE – pardon –,
L'idée qui..., l'idée que..., l'idée dont...
Bref, tout pour une idée. Cependant ⇢
La pagE restE blanche. Obsédant !
II
Te voilà devant moi, mon poète.
Là, tu auras fait ton malhonnête,
Tu m'auras recouvertE de vers ⇢
Pour dirE, c'est le monde à l'envers,
« Je n'ai rien à te dirE, lecteur... »
Et moi, encorE blanchE ? Menteur !
III
Post-scriptum : elle a bon dos, la muse.
Sans rirE, crois-tu que ça m'amuse ⇢
De jouer pour toi les bonnEs fées,
De te souffler mots, rimEs,_(z)effets,
En deux mots : de te tenir la main ?
J'ai droit à mon dimanche. À demain !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Comme on dit, j'ai du pain sur la planche.
« J'ai du pain sur la planchE » dit-on...
Soit. Et revenons_(z)à nos moutons.
Tiens ! « Revenons_(z)à nos moutons » c'est ⇢
Une expressi⧸on. Bon, c'est_(t)assez !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Il fait beau. L'air est chaud. C'est dimanche.
Parfois, le dimanchE pour changer,
Ma musE prend son jour de congé.
Le stylo me démange et pourtant ⇢
La pagE restE blanche. Épatant !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
P'tit couplet : « J'ai la mémoir' qui flanche,
J' me souviens plus très bien. » Malheureux !
« Et main-te-nant, que vais-jE fai-rrreuh ? »
C'est pas le tout de penser chanson.
Nous avons de l'ouvrage. Avançons !
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Un merlE sifflotE sur sa branche ⇢
Et mon chat le suit fort décidé.
UnE fable... En voilà, une idée !
« Le merle et le matou polisson ».
Mais pagE toujours blanchE. Passons.
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
Eh, c'est_(t)une autrE pairE de manches ⇢
Quand la source est tarie sans recours.
Écrire... ah bon... mais quoi ? Au secours !
Qui parlera du sort odi⧸eux ⇢
Du poète abandonné des dieux ?
Te voilà devant moi, feuillE blanche.
VitE l'idée, l'idée qui déclenche ⇢
La machine à écrirE – pardon –,
L'idée qui..., l'idée que..., l'idée dont...
Bref, tout pour une idée. Cependant ⇢
La pagE restE blanche. Obsédant !
II
Te voilà devant moi, mon poète.
Là, tu auras fait ton malhonnête,
Tu m'auras recouvertE de vers ⇢
Pour dirE, c'est le monde à l'envers,
« Je n'ai rien à te dirE, lecteur... »
Et moi, encorE blanchE ? Menteur !
III
Post-scriptum : elle a bon dos, la muse.
Sans rirE, crois-tu que ça m'amuse ⇢
De jouer pour toi les bonnEs fées,
De te souffler mots, rimEs,_(z)effets,
En deux mots : de te tenir la main ?
J'ai droit à mon dimanche. À demain !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
