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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Fraternité

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 8 s. répétés

À noter

  1. nos | hiérarquespas de liaison ; hiérarques : 2 syllabes (ié/rarke)
De la fièrE devise héritée des Lumières,
Des trois termEs_(z)inscrits_(z)au fronton des palais,
C'est bien pour toi, Fraternité,
Quand tout ce qui divise – et la peur la première –
ProspèrE, que j'écris. Ma bellE, s'il fallait 
Pour longtemps – pour l'éternité ! –
Renoncer à t'aimer, renoncer à tes charmes,
Je préférerais certe oublier d'exister 
PuisquE sans toi, Fraternité,
Pauvre âmE déprimée, pauvre esprit qui s'alarme,
L'HommE court à sa perte et le cœur dévasté,
DélaissE toute humanité.

Je veux serrer des mains_(z)et donner l'accolade,
Je veux que l'on s'embrasse et qu'on soit chaleureux 
Et te chanter, Fraternité,
Je veux sur mon chemin, troubadour en balade,
Croisant la peur qui passe affliger le peureux 
Qu'accablE son insanité.
Car la peur est folie, qui troublE sans ambages 
Celui que la stupeur lors rend suspicieux 
Et qui demain, Fraternité,
Te voudrait abolie ; mais l'autrE, qui partage,
Qui méprisE la peur, cet homme est précieux,
Cet homme a de la dignité.

Les rois_(z)accompagnés des princEs, les monarques,
Les présidents_(z)aussi, modernEs_(z)empereurs,
Te redoutEnt, Fraternité.
« Diviser pour régner », ainsi font nos | hiérarques,
FaussairEs_(z)endurcis, discoureurs, péroreurs,
Menteurs_(z)avec solennité.
Et le peuplE guidé par leurs faussEs sentences 
Alors se désagrège et dit : « Chacun pour soi ! »
Et te renie, Fraternité.
Tout le monde, obsédé par la sienne existence,
Se méfie, se protège et dès qu'on aperçoit 
L'autrE : « Quelle importunité ! »

Mais nous sommEs nombreux_(z)à nous sentir ensemble 
« Fratres cum altĕro ». VivE l'altérité !
Il n'est que toi, Fraternité,
Pour rendrE généreux. Bientôt_(t)ils nous rassemblent,
Les gestEs_(z)ancestraux : viens, solidarité !
Tu fais du mondE l'unité.
Qu'on serre un peu des mains, qu'on donnE l'accolade,
Que partout l'on s'embrasse et, pleins d'attentions,
Qu'on te chantE, Fraternité.
Chantons le genre humain, quand l'humainE peuplade,
Sans pays_(z)et sans race, idem sans nations,
Est_(t)une, avec sérénité.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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