Fraternité
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 8 s. répétés
+ 1 vers de 8 s. répétés
À noter
- nos | hiérarquespas de liaison ; hiérarques : 2 syllabes (ié/rarke)
De la fièrE devise héritée des Lumières,
Des trois termEs_(z)inscrits_(z)au fronton des palais,
C'est bien pour toi, Fraternité,
Quand tout ce qui divise – et la peur la première –
ProspèrE, que j'écris. Ma bellE, s'il fallait ⇢
Pour longtemps – pour l'éternité ! –
Renoncer à t'aimer, renoncer à tes charmes,
Je préférerais certe oublier d'exister ⇢
PuisquE sans toi, Fraternité,
Pauvre âmE déprimée, pauvre esprit qui s'alarme,
L'HommE court à sa perte et le cœur dévasté,
DélaissE toute humanité.
Je veux serrer des mains_(z)et donner l'accolade,
Je veux que l'on s'embrasse et qu'on soit chaleureux ⇢
Et te chanter, Fraternité,
Je veux sur mon chemin, troubadour en balade,
Croisant la peur qui passe affliger le peureux ⇢
Qu'accablE son insanité.
Car la peur est folie, qui troublE sans ambages ⇢
Celui que la stupeur lors rend suspici⧸eux ⇢
Et qui demain, Fraternité,
Te voudrait abolie ; mais l'autrE, qui partage,
Qui méprisE la peur, cet homme est préci⧸eux,
Cet homme a de la dignité.
Les rois_(z)accompagnés des princEs, les monarques,
Les présidents_(z)aussi, modernEs_(z)empereurs,
Te redoutEnt, Fraternité.
« Diviser pour régner », ainsi font nos | hiérarques,
FaussairEs_(z)endurcis, discoureurs, péroreurs,
Menteurs_(z)avec solennité.
Et le peuplE guidé par leurs faussEs sentences ⇢
Alors se désagrège et dit : « Chacun pour soi ! »
Et te renie, Fraternité.
Tout le monde, obsédé par la sienne existence,
Se méfie, se protège et dès qu'on aperçoit ⇢
L'autrE : « Quelle importunité ! »
Mais nous sommEs nombreux_(z)à nous sentir ensemble ⇢
« Fratres cum altĕro ». VivE l'altérité !
Il n'est que toi, Fraternité,
Pour rendrE généreux. Bientôt_(t)ils nous rassemblent,
Les gestEs_(z)ancestraux : viens, solidarité !
Tu fais du mondE l'unité.
Qu'on serre un peu des mains, qu'on donnE l'accolade,
Que partout l'on s'embrasse et, pleins d'attenti⧸ons,
Qu'on te chantE, Fraternité.
Chantons le genre humain, quand l'humainE peuplade,
Sans pays_(z)et sans race, idem sans nati⧸ons,
Est_(t)une, avec sérénité.
Des trois termEs_(z)inscrits_(z)au fronton des palais,
C'est bien pour toi, Fraternité,
Quand tout ce qui divise – et la peur la première –
ProspèrE, que j'écris. Ma bellE, s'il fallait ⇢
Pour longtemps – pour l'éternité ! –
Renoncer à t'aimer, renoncer à tes charmes,
Je préférerais certe oublier d'exister ⇢
PuisquE sans toi, Fraternité,
Pauvre âmE déprimée, pauvre esprit qui s'alarme,
L'HommE court à sa perte et le cœur dévasté,
DélaissE toute humanité.
Je veux serrer des mains_(z)et donner l'accolade,
Je veux que l'on s'embrasse et qu'on soit chaleureux ⇢
Et te chanter, Fraternité,
Je veux sur mon chemin, troubadour en balade,
Croisant la peur qui passe affliger le peureux ⇢
Qu'accablE son insanité.
Car la peur est folie, qui troublE sans ambages ⇢
Celui que la stupeur lors rend suspici⧸eux ⇢
Et qui demain, Fraternité,
Te voudrait abolie ; mais l'autrE, qui partage,
Qui méprisE la peur, cet homme est préci⧸eux,
Cet homme a de la dignité.
Les rois_(z)accompagnés des princEs, les monarques,
Les présidents_(z)aussi, modernEs_(z)empereurs,
Te redoutEnt, Fraternité.
« Diviser pour régner », ainsi font nos | hiérarques,
FaussairEs_(z)endurcis, discoureurs, péroreurs,
Menteurs_(z)avec solennité.
Et le peuplE guidé par leurs faussEs sentences ⇢
Alors se désagrège et dit : « Chacun pour soi ! »
Et te renie, Fraternité.
Tout le monde, obsédé par la sienne existence,
Se méfie, se protège et dès qu'on aperçoit ⇢
L'autrE : « Quelle importunité ! »
Mais nous sommEs nombreux_(z)à nous sentir ensemble ⇢
« Fratres cum altĕro ». VivE l'altérité !
Il n'est que toi, Fraternité,
Pour rendrE généreux. Bientôt_(t)ils nous rassemblent,
Les gestEs_(z)ancestraux : viens, solidarité !
Tu fais du mondE l'unité.
Qu'on serre un peu des mains, qu'on donnE l'accolade,
Que partout l'on s'embrasse et, pleins d'attenti⧸ons,
Qu'on te chantE, Fraternité.
Chantons le genre humain, quand l'humainE peuplade,
Sans pays_(z)et sans race, idem sans nati⧸ons,
Est_(t)une, avec sérénité.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
