Géographie
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
+ 6 vers de 10 syllabes
+ 6 vers de 10 syllabes
À noter
- R(S)eineon choisira de dire « reine » ou « Seine »
- Soitsoit' (T prononcé)
« À Bordeaux coulE la Garonne.
À Ly⧸on, qui coulE ? Le Rhône.
Si à Ly⧸on coulait l'Y⧸onne...
Un li⧸on pour unE li⧸onne,
Ce serait là uni⧸on saine !
Mais l'Y⧸onnE marie la Seine.
Le sais-tu, ma Parisi⧸enne :
Sur les quais, quand tu te promènes
(Je comprends, va, si ça t'étonne)
Cette eau que tu vois, c'est... l'Y⧸onne.
Tu pensEs que je déraisonne ?
ÉcoutE plutôt, ma mignonne :
Quand deux fleuvEs se réunissent,
Quand leurs eaux deviennEnt complices,
Qui retirE le bénéfice ?
Qui gardE son nom ? Qui le perd ?
Les hydrologuEs, fins_(z)experts,
Sont_(t)unanimEs : "Il appert ⇢
Qu'au sortir de la confluence,
Le fleuve au débit le plus dense ⇢
S'impose à l'autrE. Pas de chance ⇢
Pour le fleuve en modE mineur ⇢
(Mais ce n'est point_(t)un déshonneur :
Pour êtrE fleuve aussi l'on meurt)."
Or à cet endroit où la Seine ⇢
S'avancE, puissantE, sereine,
– Est-cE son air de souveraine ?
Est-cE le R qui la fait R(S)eine ? –,
Nos experts, que Dieu leur pardonne,
Font_(t)erreur : il y a maldonne ⇢
Car leurs mesurEs sont félonnes :
La Seine a moins d'eau que l'Y⧸onne !
Et voilà, ma Parisi⧸enne...
Cette eau, à chacunE la sienne,
Est_(t)à l'Y⧸onne et c'est grand-peine ⇢
D'ouïr : "À Paris court la Seine",
C'est grand-peine et grand désarroi.
— Mais si le Rhône en grand_(t)arroi,
Le monarquE, le fleuve-roi,
Répudi⧸ait sa mie, la Saône ⇢
Et s'unissait_(t)avec l'Y⧸onne ?
— La bellE porterait couronne.
— Et la SaônE ? — Changeant de cours,
EllE s'enfuirait_(t)à la cour ⇢
De la SeinE : "Seine, au secours !"
Brisons là, ma Parisi⧸enne ⇢
Car je te sens, ma riveraine,
Le cœur troublé, l'âme incertaine.
Soit. Oublie tout. Comme a dit, débonnaire,
Un jour qu'il méditait, l'Apollinaire,
PassEnt sièclEs,_(z)années, mois_(z)et semaines,
"Sous le pont Mirabeau coulE la Seine..." »
(Pourtant c'est_(t)égal : SeinE fanfaronne,
Honte à toi, honte et hourra pour l'Y⧸onne !)
À Ly⧸on, qui coulE ? Le Rhône.
Si à Ly⧸on coulait l'Y⧸onne...
Un li⧸on pour unE li⧸onne,
Ce serait là uni⧸on saine !
Mais l'Y⧸onnE marie la Seine.
Le sais-tu, ma Parisi⧸enne :
Sur les quais, quand tu te promènes
(Je comprends, va, si ça t'étonne)
Cette eau que tu vois, c'est... l'Y⧸onne.
Tu pensEs que je déraisonne ?
ÉcoutE plutôt, ma mignonne :
Quand deux fleuvEs se réunissent,
Quand leurs eaux deviennEnt complices,
Qui retirE le bénéfice ?
Qui gardE son nom ? Qui le perd ?
Les hydrologuEs, fins_(z)experts,
Sont_(t)unanimEs : "Il appert ⇢
Qu'au sortir de la confluence,
Le fleuve au débit le plus dense ⇢
S'impose à l'autrE. Pas de chance ⇢
Pour le fleuve en modE mineur ⇢
(Mais ce n'est point_(t)un déshonneur :
Pour êtrE fleuve aussi l'on meurt)."
Or à cet endroit où la Seine ⇢
S'avancE, puissantE, sereine,
– Est-cE son air de souveraine ?
Est-cE le R qui la fait R(S)eine ? –,
Nos experts, que Dieu leur pardonne,
Font_(t)erreur : il y a maldonne ⇢
Car leurs mesurEs sont félonnes :
La Seine a moins d'eau que l'Y⧸onne !
Et voilà, ma Parisi⧸enne...
Cette eau, à chacunE la sienne,
Est_(t)à l'Y⧸onne et c'est grand-peine ⇢
D'ouïr : "À Paris court la Seine",
C'est grand-peine et grand désarroi.
— Mais si le Rhône en grand_(t)arroi,
Le monarquE, le fleuve-roi,
Répudi⧸ait sa mie, la Saône ⇢
Et s'unissait_(t)avec l'Y⧸onne ?
— La bellE porterait couronne.
— Et la SaônE ? — Changeant de cours,
EllE s'enfuirait_(t)à la cour ⇢
De la SeinE : "Seine, au secours !"
Brisons là, ma Parisi⧸enne ⇢
Car je te sens, ma riveraine,
Le cœur troublé, l'âme incertaine.
Soit. Oublie tout. Comme a dit, débonnaire,
Un jour qu'il méditait, l'Apollinaire,
PassEnt sièclEs,_(z)années, mois_(z)et semaines,
"Sous le pont Mirabeau coulE la Seine..." »
(Pourtant c'est_(t)égal : SeinE fanfaronne,
Honte à toi, honte et hourra pour l'Y⧸onne !)
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
