La TransversalE
(Bozas-Tournon)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
À noter
- silhou⧸ette3 syllabes
- 42quarante-deux (4 syllabes)
C'est_(t)un clair matin de printemps.
Je suis_(z)heureux : je me promène ⇢
Où mes pas sûrement me mènent,
Le sac au dos, le cœur content.
Le Doux, si bien nommé, lascive ⇢
RivièrE, va sans désarroi ⇢
Sous le pont de Boucieu-le-Roi.
Il est tôt, nulle âmE qui vive.
Aparté 1
[Puis j'ai le cœur un peu serré ⇢
De retrouver dans cettE gare
– Ô souvenirs_(z)où l'on s'égare ! –
Le Mastrou sur sa voie ferrée.]
Il s'épuisE, qui se dépêche...
Car il ne faut point s'y tromper :
Un marcheur doit savoir grimper.
MontagnEs, vous êtEs l'Ardèche !
Bon, grimpons... Sont-ils_(z)envi⧸eux,
Les pins immobilEs,_(z)ou sages ?
Ah, la crête ! Au loin des villages :
Arlebosc, Colombier-le-Vieux.
Du vert partout, de la verdure ⇢
Et du bon air ensoleillé,
Je suis_(z)heureux, c'est bien payé ⇢
Pour tous les efforts que j'endure.
C'est bien payé mais pas volé...
J'avais grimpé, j'en suis fort_(t)aise ;
Après le Doux, voici l'Ormèze ⇢
Qui court au fond de sa vallée.
Hardi, marcheur, hardi ! Courage !
Tu ne peux pas rester en bas.
Parfois marcher est_(t)un combat.
Allez, plus qu'un dernier virage !
Tout arrivE : c'est le replat ⇢
Que j'attendais. DeuxièmE crête,
Sur l'horizon, la silhou⧸ette ⇢
Du villagE qu'on nommE Plats.
Plats... Mais printemps, été, automne ⇢
Ou hiver, peu chaut la saison :
Il faut plonger jusqu'au Duzon.
Pas_(z)Ardéchois qui s'en étonne !
Aparté 2
[Je, qui naquis_(z)au bout de l'an
– C'est le destin, le chef d'orchestre ! –,
Salue en passant, Saint-Sylvestre,
Tes maisons_(z)aux toits rutilants.]
Plats... C'est un joli nom qui fleure ⇢
Bon. N'est-il pas le bienvenu,
Qui rappellE quelquE menu,
Ce nom ? Mangeons,_(z)il est 13 heures !
OrmèzE, Doux, Duzon, ma foi,
Si vous franchir fut_(t)une épreuve,
Il me faut, pour trouver le fleuve,
Descendre unE dernièrE fois.
Que fait le temps ? Est-il, pardine,
Si précoce ? À trop se hâter,
On se croirait_(t)en plein été ⇢
Quand_(t)avril demain se termine.
Mais mêmE si je souffrE dE ⇢
La chaleur – ô, Soleil, couronne ⇢
ArdentE ! –, je cours sus au Rhône ⇢
Par le GR 42.
De la crêtE, troisième en somme,
J'aperçois l'Alpe immaculée,
Le fleuve-roi qui s'écoule et ⇢
La plaine et les monts de la Drôme.
Tout passE, qu'on le veuille ou non :
Voici, blotti près de la rive,
Terminus où bientôt j'arrive,
La bonnE villE de Tournon.
Ce fut_(t)un clair jour de printemps,
Moi le plus_(z)heureux de la Terre,
J'allais_(z)où mes pas me portèrent,
Le sac au dos, le cœur content.
Je suis_(z)heureux : je me promène ⇢
Où mes pas sûrement me mènent,
Le sac au dos, le cœur content.
Le Doux, si bien nommé, lascive ⇢
RivièrE, va sans désarroi ⇢
Sous le pont de Boucieu-le-Roi.
Il est tôt, nulle âmE qui vive.
Aparté 1
[Puis j'ai le cœur un peu serré ⇢
De retrouver dans cettE gare
– Ô souvenirs_(z)où l'on s'égare ! –
Le Mastrou sur sa voie ferrée.]
Il s'épuisE, qui se dépêche...
Car il ne faut point s'y tromper :
Un marcheur doit savoir grimper.
MontagnEs, vous êtEs l'Ardèche !
Bon, grimpons... Sont-ils_(z)envi⧸eux,
Les pins immobilEs,_(z)ou sages ?
Ah, la crête ! Au loin des villages :
Arlebosc, Colombier-le-Vieux.
Du vert partout, de la verdure ⇢
Et du bon air ensoleillé,
Je suis_(z)heureux, c'est bien payé ⇢
Pour tous les efforts que j'endure.
C'est bien payé mais pas volé...
J'avais grimpé, j'en suis fort_(t)aise ;
Après le Doux, voici l'Ormèze ⇢
Qui court au fond de sa vallée.
Hardi, marcheur, hardi ! Courage !
Tu ne peux pas rester en bas.
Parfois marcher est_(t)un combat.
Allez, plus qu'un dernier virage !
Tout arrivE : c'est le replat ⇢
Que j'attendais. DeuxièmE crête,
Sur l'horizon, la silhou⧸ette ⇢
Du villagE qu'on nommE Plats.
Plats... Mais printemps, été, automne ⇢
Ou hiver, peu chaut la saison :
Il faut plonger jusqu'au Duzon.
Pas_(z)Ardéchois qui s'en étonne !
Aparté 2
[Je, qui naquis_(z)au bout de l'an
– C'est le destin, le chef d'orchestre ! –,
Salue en passant, Saint-Sylvestre,
Tes maisons_(z)aux toits rutilants.]
Plats... C'est un joli nom qui fleure ⇢
Bon. N'est-il pas le bienvenu,
Qui rappellE quelquE menu,
Ce nom ? Mangeons,_(z)il est 13 heures !
OrmèzE, Doux, Duzon, ma foi,
Si vous franchir fut_(t)une épreuve,
Il me faut, pour trouver le fleuve,
Descendre unE dernièrE fois.
Que fait le temps ? Est-il, pardine,
Si précoce ? À trop se hâter,
On se croirait_(t)en plein été ⇢
Quand_(t)avril demain se termine.
Mais mêmE si je souffrE dE ⇢
La chaleur – ô, Soleil, couronne ⇢
ArdentE ! –, je cours sus au Rhône ⇢
Par le GR 42.
De la crêtE, troisième en somme,
J'aperçois l'Alpe immaculée,
Le fleuve-roi qui s'écoule et ⇢
La plaine et les monts de la Drôme.
Tout passE, qu'on le veuille ou non :
Voici, blotti près de la rive,
Terminus où bientôt j'arrive,
La bonnE villE de Tournon.
Ce fut_(t)un clair jour de printemps,
Moi le plus_(z)heureux de la Terre,
J'allais_(z)où mes pas me portèrent,
Le sac au dos, le cœur content.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
