Le curi/eux poème
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Quel curi⧸eux poème, ami... Sans nul remords,
La craintE de mourir de moi s'en est_(t)allée,
Je préfèrE : « Je t'aime » à : « J'ai peur de la mort » ;
Pour qui sait la nourrir, la peur est son valet.
La peur est le valet soumis de la Camarde,
EllE sert, vile, amène, héroïsme et souffrance,
Rien ne peut l'égaler et quand_(t)ellE s'attarde,
Vitement_(t)ellE mène à la désespérance.
Pourtant bien souvent j'ai mis la mort en chanson,
Qui m'inspira des vers que j'écrivis_(z)ici.
La mort est_(t)un sujet qu'on traitE sans façon :
Si les morts font des vers, les poètEs_(z)aussi.
La bougresse est futée... « La poésie lyrique,
M'a-t-ellE dit sans rire, applaudit quand je passe,
Les livrEs réputés ont tous unE rubrique ⇢
Nommée : "Vivre et mourir" où l'auteur se surpasse. »
Elle a su me convaincre, il me faut l'avouer ⇢
Et j'ai couché des vers qui parlaient du trépas.
Était-cE pour la vaincre ou pour l'amadouer ?
Était-ce un jeu pervers ? Ami, je ne sais pas.
Mais je sais qu'aujourd'hui, ce dimanchE d'octobre ⇢
Je n'ai que ces quatrains sous « Vivre et mourir ». Est-ce ⇢
Beaucoup ? Non... J'en déduis que la tombE rend sobre ⇢
Le poètE contraint d'en discourir sans cesse.
C'est par respect pour vous, « Poésies de mon cœur »,
Que j'ai fait ces couplets comme à chaquE recueil.
Mon livrE, je l'avoue – mais sans trop de vigueur,
N'eut pas_(z)été complet sans évoquer le deuil.
Mais pour « Vivre et mourir » j'ai joué l'économe ⇢
Ce coup-ci. De facto, la mort est_(t)immortelle,
Rien ne sert de courir et celui qu'ellE nomme ⇢
Devra bien_(n)assez tôt passer sous sa tutelle.
C'est pour « Vivre et aimer » qu'il faut versifi⧸er,
Chez les cœur résolus l'amour est_(t)éternel,
Que l'on n'oublie jamais dès lors de s'y fi⧸er,
Il est le seul salut, l'inconditi⧸onnel.
La craintE de mourir de moi s'en est_(t)allée,
Je préfèrE : « Je t'aime » à : « J'ai peur de la mort » ;
Pour qui sait la nourrir, la peur est son valet.
La peur est le valet soumis de la Camarde,
EllE sert, vile, amène, héroïsme et souffrance,
Rien ne peut l'égaler et quand_(t)ellE s'attarde,
Vitement_(t)ellE mène à la désespérance.
Pourtant bien souvent j'ai mis la mort en chanson,
Qui m'inspira des vers que j'écrivis_(z)ici.
La mort est_(t)un sujet qu'on traitE sans façon :
Si les morts font des vers, les poètEs_(z)aussi.
La bougresse est futée... « La poésie lyrique,
M'a-t-ellE dit sans rire, applaudit quand je passe,
Les livrEs réputés ont tous unE rubrique ⇢
Nommée : "Vivre et mourir" où l'auteur se surpasse. »
Elle a su me convaincre, il me faut l'avouer ⇢
Et j'ai couché des vers qui parlaient du trépas.
Était-cE pour la vaincre ou pour l'amadouer ?
Était-ce un jeu pervers ? Ami, je ne sais pas.
Mais je sais qu'aujourd'hui, ce dimanchE d'octobre ⇢
Je n'ai que ces quatrains sous « Vivre et mourir ». Est-ce ⇢
Beaucoup ? Non... J'en déduis que la tombE rend sobre ⇢
Le poètE contraint d'en discourir sans cesse.
C'est par respect pour vous, « Poésies de mon cœur »,
Que j'ai fait ces couplets comme à chaquE recueil.
Mon livrE, je l'avoue – mais sans trop de vigueur,
N'eut pas_(z)été complet sans évoquer le deuil.
Mais pour « Vivre et mourir » j'ai joué l'économe ⇢
Ce coup-ci. De facto, la mort est_(t)immortelle,
Rien ne sert de courir et celui qu'ellE nomme ⇢
Devra bien_(n)assez tôt passer sous sa tutelle.
C'est pour « Vivre et aimer » qu'il faut versifi⧸er,
Chez les cœur résolus l'amour est_(t)éternel,
Que l'on n'oublie jamais dès lors de s'y fi⧸er,
Il est le seul salut, l'inconditi⧸onnel.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
