Le galet
(Petit contE minéral)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
À noter
- bonshommeslire : bons_(z)hommes (2 occurrences)
- hi⧸er2 syllabes
- Chou⧸ette2 syllabes
Un galet gisait dans l'allée ⇢
Sous_(z)une y⧸eusE. Moi j'allais ⇢
RendrE visite à mon cousin.
Les galets sont_(t)un peu zinzin,
Qui saluent le marcheur. En somme,
Les galets sont tous des bonshommes ⇢
Pleins d'humour – à ce qu'on rapporte.
Bon, je me baisse et je l'emporte.
Sous_(z)une y⧸eusE. Moi j'allais ⇢
RendrE visite à mon cousin.
Les galets sont_(t)un peu zinzin,
Qui saluent le marcheur. En somme,
Les galets sont tous des bonshommes ⇢
Pleins d'humour – à ce qu'on rapporte.
Bon, je me baisse et je l'emporte.
Le lendemain, après que le galet est resté enfermé dans sa poche toute la nuit, le poète, assis à sa table et la plume à la main, s'adresse au galet-qui-parle.
« Je t'ai trouvé, galet poli...
— En passant par Gallipoli ?
— Mais non, galet facéti⧸eux,
C'est_(t)arrivé sous d'autrEs cieux !
Or donc je t'ai trouvé, disais-je,
Au bord de l'allée peinte en beige.
De ta bellE voix rocailleuse,
Tu chantonnais sous_(z)une y⧸euse.
Tu m'as dit : "Bonjour ! Quoi de neuf ?"
Dis-moi, galet rond comme un œuf :
Les cailloux parlEnt, maintenant ?
— Ils parlEnt. Mais le tout venant ⇢
Ne comprend pas, qui l'indispose,
La voix des cailloux quand_(t)ils causent...
Mais hi⧸er, j'ai pensé : Chou⧸ette !
Je suis tombé sur un poète !
Car les poètEs_(z)ont l'esprit ⇢
Trop naïfs pour êtrE surpris ⇢
Par un galet sachant jaser.
SimplEs d'esprit, jamais blasés !
— Tu n'as pas tort, galet qui aimes ⇢
À t'esbaudir, seul un poème ⇢
Pouvait dire en trois vers cocasses ⇢
L'histoirE du galet loquace.
Et c'est pourquoi, galet bavard,
Les mots bientôt que mon buvard ⇢
Viendront sécher, ma fantaisie ⇢
En a fait_(t)unE poésie. »
— En passant par Gallipoli ?
— Mais non, galet facéti⧸eux,
C'est_(t)arrivé sous d'autrEs cieux !
Or donc je t'ai trouvé, disais-je,
Au bord de l'allée peinte en beige.
De ta bellE voix rocailleuse,
Tu chantonnais sous_(z)une y⧸euse.
Tu m'as dit : "Bonjour ! Quoi de neuf ?"
Dis-moi, galet rond comme un œuf :
Les cailloux parlEnt, maintenant ?
— Ils parlEnt. Mais le tout venant ⇢
Ne comprend pas, qui l'indispose,
La voix des cailloux quand_(t)ils causent...
Mais hi⧸er, j'ai pensé : Chou⧸ette !
Je suis tombé sur un poète !
Car les poètEs_(z)ont l'esprit ⇢
Trop naïfs pour êtrE surpris ⇢
Par un galet sachant jaser.
SimplEs d'esprit, jamais blasés !
— Tu n'as pas tort, galet qui aimes ⇢
À t'esbaudir, seul un poème ⇢
Pouvait dire en trois vers cocasses ⇢
L'histoirE du galet loquace.
Et c'est pourquoi, galet bavard,
Les mots bientôt que mon buvard ⇢
Viendront sécher, ma fantaisie ⇢
En a fait_(t)unE poésie. »
La nuit porte conseil, dit-on... Au matin du jour suivant, le poète rend sa liberté au galet-qui-parle.
UnE rencontrE galvanise ⇢
Pour peu qu'ellE ne s'éternise.
Merci pour m'avoir fait causette,
Galet revêtu de grisette.
Je te remets, mon bon galet,
Sous ton y⧸eusE, dans l'allée ;
Mais c'est_(t)égal, petit voisin :
Les galets sont_(t)un peu zinzin,
Qui saluent le marcheur. En somme,
Les galets sont tous des bonshommes ⇢
Pleins d'humour – à ce qu'on raconte.
Voilà, c'est la fin de ce conte !
Pour peu qu'ellE ne s'éternise.
Merci pour m'avoir fait causette,
Galet revêtu de grisette.
Je te remets, mon bon galet,
Sous ton y⧸eusE, dans l'allée ;
Mais c'est_(t)égal, petit voisin :
Les galets sont_(t)un peu zinzin,
Qui saluent le marcheur. En somme,
Les galets sont tous des bonshommes ⇢
Pleins d'humour – à ce qu'on raconte.
Voilà, c'est la fin de ce conte !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
