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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Les chemins de l'Ardèche

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 12 syllabes
Les chemins de l'Ardèche ont vu passer, rêvant,
Un marcheur solitaire au pas tranquille et sage.
Les jours d'été il erre à l'ombrE du feuillage,
L'hiver il se dépêche en se gardant du vent.
Quand vient l'automnE rêche il va sans se presser,
Il retrouve au printemps le soleil écarlate,
Parfois_(z)il prend son temps et parfois_(z)il se hâte,
Les chemins de l'Ardèche aimEnt le voir passer.

Ce promeneur c'est moi. Je sais chaquE colline,
ChaquE recoin perdu, chaquE pierrE des gués,
Les viragEs tordus des sentiers fatigués 
Et les rus qui larmoient_(t)au milieu des racines.
Je sais sous la futaie le bruit des feuillEs sèches,
J'ai respiré l'odeur du foin justE coupé
Ce qu'il faut de candeur pour marcher l'âme en paix ! –
Viens ! Je veux t'inviter sur les chemins d'Ardèche.

Ce muret que tu vois, qui verdit sous le lierre,
A pris deux nouveaux rangs de poussEs, deux_(z)ou trois.
Je suis venu vingt fois, chacune est la première,
Le mur est différent mais toujours ferme et droit.

Du fond de la vallée, écoutE la rivière 
Jouer la pécheresse : elle a quitté son lit,
Entends-la s'étaler ; je l'ai connue moins fière,
Punie de sécheresse, empêchée de folie.

RegardE cettE croix : sur son soclE – blasphème ! –
Combien de passants, dis, se sont-ils_(z)appuyés ?
Mais qu'on doute ou qu'on croie, la fatigue est la même 
Quand_(t)arrivE midi sous le feu de juillet.

« Que les rails sont_(t)étroits ! Mais nulle alternative... » :
Ainsi parlE la voix de la vieillE Mallet ;
VitE ! Voici l'endroit où la locomotive 
HalètE sur la voie que coupE notre allée.

Deux ânessEs_(z)au pré dans leur vêturE grise 
Me saluent_(t)en levant leurs_(z)immensEs_(z)yeux ronds 
LorsquE je suis tout près d'ellEs ; que je te dise :
Si tu reviens souvent, ellEs te salueront.

Le grand fleuvE qui luit sous le ciel sans nuages 
Va paresseusement. Tu pensEs : « Chut, il dort ! »
Je l'ai vu sous la pluie, je l'ai vu sous l'orage 
Et je te fais serment qu'il peut couler encor.

Un clair matin de mai, la forêt se réveille...
Il a cettE manie : crier deux petits coups,
Cet oiseau affamé qui chante à notre oreille,
C'est le voleur de nids qu'on appellE coucou.

Les chemins de l'Ardèche ont tant_(t)à dire ; ils font 
QuelquE signe improbable entrE les prairies vertes,
Un long serpent de sable, unE bouche entrouverte,
UnE pointE de flèche, une ailE de griffon.
Sur la landE revêche envahie de genêts,
Au flanc de la montagne où dorEnt les cépages,
Dans la doucE campagne entrE chaquE village,
Les chemins de l'Ardèche aimEnt_(t)à dessiner.

Je dessine à mon tour. Sans pinceau ni peinture,
J'esquissE le tableau de cet endroit charmant :
Ce petit pont sur l'eau, ce torrent écumant,
Ces restEs d'une tour, ce troupeau qui pâture.
Je vais le cœur léger et l'esprit sur la brèche,
Mes mots je les confie à ce plaisant recueil,
À la photographie je confie mes clins d'œil 
Quand je pars voyager sur les chemins d'Ardèche.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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