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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Les chenillEs processi/onnaires

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 8 syllabes
I

ChenillEs processionnaires,
Vous rampez_(z)en vous tortillant 
Au milieu du chemin de terre.
Je suis poète et bienveillant :
Je ne saurais, tortionnaire,
Écraser le sillon brillant 
Que vous tracez, mes débonnaires,
Car je trouvE plus_(z)attrayant 
D'imaginer à ma manière 
Pourquoi l'on glisse en s'enliant 
De la première à la dernière.

ChenillEs, je crois – je suppose –
Que votrE vie est_(t)à ce prix.
Nature ordonne et vous impose 
ChenillEs, vous l'avez compris,
De suivrE pour la bonnE cause,
TêtE contrE cul (malappris !)
CellE qui vous précèdE. J'ose 
Espérer que cellE qui prit 
L'ascendant sait_(t)où ellE pose 
Ses pattEs_(z)et pour vous je prie 
Qu'au danger point ne vous expose.

II

Sur son estrade, il s'égosille,
Ce gars-là. Quel type épatant,
Ce bel orateur qui houspille 
La foulE de mots_(z)excitants.
Bien sûr pour prendrE la Bastille,
Il faut_(t)un chef : bravo ! Pourtant,
Vous êtEs commE les chenilles,
Mes bravEs_(z)amis, l'air content 
Mais chenillEs. Nul ne sourcille,
Obéir, voilà l'important :
Tout le restE n'est que broutille !

Sur son estrade il braille, il braille,
Le beau parleur. Il hurle, il crie 
Qu'on soit fin prêt pour la bataille,
Pour le combat. Honte au proscrit !
Mais le poètE s'encanaille,
Qui préfèrE ce qu'il écrit 
Aux discours belliqueux. Médailles,
PanachE, gloire et fiers conscrits :
Très peu pour lui. VaillE que vaille,
Ses armEs sont ses manuscrits,
S'il est seul, tant mieux !

III

Valetaille...

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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