L'oiseau mystéri/eux
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
À noter
- chou⧸ettes2 syllabes
- alou⧸ettesidem
« Je suis l'oiseau mystéri⧸eux ⇢
Qui sait le langagE des hommes.
— Hein ? Vous n'êtEs pas séri⧸eux !
— Si fait. Savez-vous qui nous sommes ?
— Vous êtEs_(z)un oiseau, j'entends,
Qui... Puis zut ! Je vous le demande,
À quoi bon perdre ici mon temps ?
Écouterais-je unE limande,
Serais guèrE plus_(z)avancé...
A-t-on jamais vu volatile ⇢
Tenir un jour propos sensés ?
Situati⧸on infantile !
— Ça tombE bien : je suis_(z)enfant,
Fort doué pour les languEs comme ⇢
Mon cousin qui parle éléphant ;
Moi c'est le langagE des hommes.
Permettez sans vous offenser ⇢
De vous dirE ce que j'en pense :
Ils sont bien ternEs, vos pensers.
Permettez sans vous faire offense,
De la part d'un pauvre oisillon,
Qu'il en déplorE l'indigence.
Nos trillEs sont par milli⧸ons,
Vos mots... Cent millE ? Piètre engeance !
— Permettez_(z)à mon tour... Bon sang,
C'est dans la languE du poète
(Un ami, soit dit_(t)en passant)
Et non dans cellE des chou⧸ettes,
Des pélicans_(z)ou des toucans,
Que ce poème a pris naissance :
C'est_(t)un argument convaincant ⇢
Qui méritE reconnaissance !
— Je suis_(z)un ami, Dieu du ciel,
Du poètE commE vous l'êtes :
Li⧸oneL, ça nous fait deux z'L.
Poème écrit sous sa houlette ⇢
Me rappelle un peu la chanson ⇢
Des passereaux, des alou⧸ettes,
Des rapacEs_(z)ou des pinsons,
Des ibis, des bergeronnettes,
Des moineaux_(z)et des martinets.
Si fait. Savez-vous qui nous sommes ⇢
À présent ?
— Non, cher obstiné.
Un oiseau jamais ne se nomme ⇢
Dans la languE des Terri⧸ens
(Avec deux_(z)ou trois mots_(z)en prime ⇢
Auxquels je n'entends fichtrE rien ⇢
Aussitôt qu'ainsi l'on s'exprime).
— C'est le langagE des oiseaux,
Cher ami de l'art poétique.
Il convient d'être un brin zozo ⇢
Pour fairE cas de l'esthétique ⇢
Du parler de la gent_(t)ailée.
Souffrez qu'ici je réunisse ⇢
Ceux qui parlEnt_(t)à la télé,
Qu'ils soient de Perpignan, de Nice,
De Brest, de Blois, de Savenay ⇢
De NantEs, de LillE, de Brive,
De Ly⧸on, de Laon, d'Annonay ⇢
Ou mêmE de Tananarive,
Qu'ils parlEnt_(t)à la radi⧸o,
Que sans répit ils déblatèrent,
Qu'ils passEnt pour des idi⧸ots ⇢
Ou pour des savants fort austères,
Aucun ne franchira ce pas,
Celui des oiseaux du mystère ⇢
Qui parlEnt_(t)en ne parlant pas :
Ils ont l'esprit trop terre à terre. »
Ainsi l'oiseau mystéri⧸eux ⇢
Qui sait le langagE des hommes ⇢
Parla. Ce n'est pas séri⧸eux :
C'est_(t)un poème ou c'est tout comme.
Pour toi, lecteur aussi zinzin ⇢
Que de notre oiseau fantastique ⇢
L'extraordinairE cousin ⇢
Qui parlE l'éléphantastique,
Pour plume un morceau de roseau,
Pour encrE la dernière averse,
Dans le langagE des oiseaux ⇢
Voici le secret qui renverse ⇢
Et qu'on apprend quand_(t)on cause aux ⇢
Chardonnerets dont la voix berce ⇢
Dans le langagE des oiseaux :
Qui sait le langagE des hommes.
— Hein ? Vous n'êtEs pas séri⧸eux !
— Si fait. Savez-vous qui nous sommes ?
— Vous êtEs_(z)un oiseau, j'entends,
Qui... Puis zut ! Je vous le demande,
À quoi bon perdre ici mon temps ?
Écouterais-je unE limande,
Serais guèrE plus_(z)avancé...
A-t-on jamais vu volatile ⇢
Tenir un jour propos sensés ?
Situati⧸on infantile !
— Ça tombE bien : je suis_(z)enfant,
Fort doué pour les languEs comme ⇢
Mon cousin qui parle éléphant ;
Moi c'est le langagE des hommes.
Permettez sans vous offenser ⇢
De vous dirE ce que j'en pense :
Ils sont bien ternEs, vos pensers.
Permettez sans vous faire offense,
De la part d'un pauvre oisillon,
Qu'il en déplorE l'indigence.
Nos trillEs sont par milli⧸ons,
Vos mots... Cent millE ? Piètre engeance !
— Permettez_(z)à mon tour... Bon sang,
C'est dans la languE du poète
(Un ami, soit dit_(t)en passant)
Et non dans cellE des chou⧸ettes,
Des pélicans_(z)ou des toucans,
Que ce poème a pris naissance :
C'est_(t)un argument convaincant ⇢
Qui méritE reconnaissance !
— Je suis_(z)un ami, Dieu du ciel,
Du poètE commE vous l'êtes :
Li⧸oneL, ça nous fait deux z'L.
Poème écrit sous sa houlette ⇢
Me rappelle un peu la chanson ⇢
Des passereaux, des alou⧸ettes,
Des rapacEs_(z)ou des pinsons,
Des ibis, des bergeronnettes,
Des moineaux_(z)et des martinets.
Si fait. Savez-vous qui nous sommes ⇢
À présent ?
— Non, cher obstiné.
Un oiseau jamais ne se nomme ⇢
Dans la languE des Terri⧸ens
(Avec deux_(z)ou trois mots_(z)en prime ⇢
Auxquels je n'entends fichtrE rien ⇢
Aussitôt qu'ainsi l'on s'exprime).
— C'est le langagE des oiseaux,
Cher ami de l'art poétique.
Il convient d'être un brin zozo ⇢
Pour fairE cas de l'esthétique ⇢
Du parler de la gent_(t)ailée.
Souffrez qu'ici je réunisse ⇢
Ceux qui parlEnt_(t)à la télé,
Qu'ils soient de Perpignan, de Nice,
De Brest, de Blois, de Savenay ⇢
De NantEs, de LillE, de Brive,
De Ly⧸on, de Laon, d'Annonay ⇢
Ou mêmE de Tananarive,
Qu'ils parlEnt_(t)à la radi⧸o,
Que sans répit ils déblatèrent,
Qu'ils passEnt pour des idi⧸ots ⇢
Ou pour des savants fort austères,
Aucun ne franchira ce pas,
Celui des oiseaux du mystère ⇢
Qui parlEnt_(t)en ne parlant pas :
Ils ont l'esprit trop terre à terre. »
Ainsi l'oiseau mystéri⧸eux ⇢
Qui sait le langagE des hommes ⇢
Parla. Ce n'est pas séri⧸eux :
C'est_(t)un poème ou c'est tout comme.
Pour toi, lecteur aussi zinzin ⇢
Que de notre oiseau fantastique ⇢
L'extraordinairE cousin ⇢
Qui parlE l'éléphantastique,
Pour plume un morceau de roseau,
Pour encrE la dernière averse,
Dans le langagE des oiseaux ⇢
Voici le secret qui renverse ⇢
Et qu'on apprend quand_(t)on cause aux ⇢
Chardonnerets dont la voix berce ⇢
Dans le langagE des oiseaux :
(Ici un texte impossible (?) à déchiffrer. On le remplacera par ce qu'on voudra en veillant à préciser cette particularité)
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
