Métro, ligne 5
(Petit inventaire entrE Bastille et Ourcq)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

2 vers de 8 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 2 vers de 8 syllabes
+ 2 vers de 12 syllabes
+ 2 vers de 8 syllabes
À noter
- LignE | unpas d'élision (2 occurrences)
- t'aimE, | ouiidem
- m'sieurs-dames2 syllabes
Est-cE qu'un jour nous oublions ?
Souvenirs que l'on éparpille,
Je vous ai semés dans le métropolitain,
LignE | un, lignE cinq, changement à Bastille,
EntrE la GarE de Ly⧸on ⇢
Et Ourcq, directi⧸on Pantin.
Moi, j'ai rendez-vous_(z)avec vous,
CommE déclamait le poète...
Dans la ramE bondée les gens vont_(t)au turbin ⇢
Mais moi j'ai rendez-vous et j'ai le cœur en fête,
Oui, je t'aimE, | oui, je l'avoue ⇢
Devant messieurs Bréguet-Sabin.
Toi qui vis_(z)au bord du canal,
Vas-tu rêver à la Géode,
« Bulle aux reflets tremblants pour modernE manoir » ?
Le poètE R. L. l'écrivit dans_(z)une ode ;
R. L., qui est-ce, un marginal ?
Ou serait-cE... Richard Lenoir ?
Trois patriotes, semble-t-il,
Ornés d'un drapeau tricolore ⇢
DescendEnt_(t)en chantant l'air célèbre : « Allons, enf... » ;
Je sais, c'est_(t)un peu court : ils chantèrEnt_(t)encore ⇢
Mais_(z)il fallait_(t)un vers subtil ⇢
Pour rimer avec Oberkampf.
Voyageur au regard absent,
J'aimerais pouvoir te crier :
« Je l'aimE, je l'adore, elle est bellE ! » Tragique ⇢
Est la vie de celui qu'amour a oublié...
Amour, bonheur, toi qui descends ⇢
À la stati⧸on République.
J'ai mis_(z)un cœur refait_(t)à neuf ⇢
Pour ma jolie Parisi⧸enne.
Hé, toi, beauté bottée, bague et bouclEs d'argent,
On essaie le grand jeu, demoisellE sans gêne ?
Par ici la sortie, la meuf :
Exit à JacquEs Bonsergent.
Ce monsieur se rend_(t)à Nancy,
Qui parlE fort dans son portable,
Je n'ai pas tout compris, de « boisson », d'« alcootest »...
A-t-il été surpris_(z)à rouler sous la table ?
Le rail est sûr et sans souci :
Nous arrivons Gare de l'Est.
Mon bel amour, ma bien-aimée,
Si les amants parfois se quittent ⇢
Sur le quai d'une gare, attendrissant décor,
Ton poète amoureux habite ⇢
Au Sud : il ne descend jamais ⇢
Pendant l'arrêt GarE du Nord.
L'amour routinier, non merci !
Préférons ces amours légères,
LégèrEs,_(z)éthérées, éternellement, ad ⇢
Vitam æternam, lis : pour la vie tout entière.
Tiens, le métro s'envole aussi ⇢
À la stati⧸on Stalingrad.
Elle a déboulé, demandant ⇢
Un peu d'argent : « Voilà, m'sieurs-dames... »
Que retiendrai-jE d'elle ? Un prénom, Dolorès,
La foule indifférente, un regard qui s'enflamme,
Son pas rapide en descendant ⇢
Sur le quai d'où on lit Jaurès.
Ma bergèrE, je viens_(z)enfin !
À moi, votrE princE charmant,
Chevalier du métro, ouvrez votrE chaumière,
Je toquerai votre huis, oh, dans_(z)un court moment,
Ma chevauchée touche à sa fin,
La ramE s'arrête à Laumière.
Moi, j'ai rendez-vous_(z)avec vous.
Qu'il fut bon pour vous voir de faire ⇢
Ce tour dans le métro, cet exquis petit tour qu' ⇢
Je referai souvent bien d'autrEs fois j'espère.
Vous êtEs celle à qui je voue ⇢
Un éternel... Mon Dieu, c'est_(t)Ourcq !
Septembre à Paris... Parchemin ⇢
Des feuillEs jaunies, ciel de traîne...
Sur les bords du canal on voit quelquEs flâneurs.
Je t'aimE, mon amour... Ah, ma Parisienne,
Saurons-nous trouver le chemin ⇢
Si le chemin est le bonheur ?
Est-cE qu'après nous oublions ?
Souvenirs que l'on éparpille,
Je vous ai laissés dans le métropolitain,
LignE | un, lignE cinq, changement_(t)à Bastille,
EntrE la Gare de Ly⧸on ⇢
Et Ourcq, directi⧸on Pantin.
Souvenirs que l'on éparpille,
Je vous ai semés dans le métropolitain,
LignE | un, lignE cinq, changement à Bastille,
EntrE la GarE de Ly⧸on ⇢
Et Ourcq, directi⧸on Pantin.
Moi, j'ai rendez-vous_(z)avec vous,
CommE déclamait le poète...
Dans la ramE bondée les gens vont_(t)au turbin ⇢
Mais moi j'ai rendez-vous et j'ai le cœur en fête,
Oui, je t'aimE, | oui, je l'avoue ⇢
Devant messieurs Bréguet-Sabin.
Toi qui vis_(z)au bord du canal,
Vas-tu rêver à la Géode,
« Bulle aux reflets tremblants pour modernE manoir » ?
Le poètE R. L. l'écrivit dans_(z)une ode ;
R. L., qui est-ce, un marginal ?
Ou serait-cE... Richard Lenoir ?
Trois patriotes, semble-t-il,
Ornés d'un drapeau tricolore ⇢
DescendEnt_(t)en chantant l'air célèbre : « Allons, enf... » ;
Je sais, c'est_(t)un peu court : ils chantèrEnt_(t)encore ⇢
Mais_(z)il fallait_(t)un vers subtil ⇢
Pour rimer avec Oberkampf.
Voyageur au regard absent,
J'aimerais pouvoir te crier :
« Je l'aimE, je l'adore, elle est bellE ! » Tragique ⇢
Est la vie de celui qu'amour a oublié...
Amour, bonheur, toi qui descends ⇢
À la stati⧸on République.
J'ai mis_(z)un cœur refait_(t)à neuf ⇢
Pour ma jolie Parisi⧸enne.
Hé, toi, beauté bottée, bague et bouclEs d'argent,
On essaie le grand jeu, demoisellE sans gêne ?
Par ici la sortie, la meuf :
Exit à JacquEs Bonsergent.
Ce monsieur se rend_(t)à Nancy,
Qui parlE fort dans son portable,
Je n'ai pas tout compris, de « boisson », d'« alcootest »...
A-t-il été surpris_(z)à rouler sous la table ?
Le rail est sûr et sans souci :
Nous arrivons Gare de l'Est.
Mon bel amour, ma bien-aimée,
Si les amants parfois se quittent ⇢
Sur le quai d'une gare, attendrissant décor,
Ton poète amoureux habite ⇢
Au Sud : il ne descend jamais ⇢
Pendant l'arrêt GarE du Nord.
L'amour routinier, non merci !
Préférons ces amours légères,
LégèrEs,_(z)éthérées, éternellement, ad ⇢
Vitam æternam, lis : pour la vie tout entière.
Tiens, le métro s'envole aussi ⇢
À la stati⧸on Stalingrad.
Elle a déboulé, demandant ⇢
Un peu d'argent : « Voilà, m'sieurs-dames... »
Que retiendrai-jE d'elle ? Un prénom, Dolorès,
La foule indifférente, un regard qui s'enflamme,
Son pas rapide en descendant ⇢
Sur le quai d'où on lit Jaurès.
Ma bergèrE, je viens_(z)enfin !
À moi, votrE princE charmant,
Chevalier du métro, ouvrez votrE chaumière,
Je toquerai votre huis, oh, dans_(z)un court moment,
Ma chevauchée touche à sa fin,
La ramE s'arrête à Laumière.
Moi, j'ai rendez-vous_(z)avec vous.
Qu'il fut bon pour vous voir de faire ⇢
Ce tour dans le métro, cet exquis petit tour qu' ⇢
Je referai souvent bien d'autrEs fois j'espère.
Vous êtEs celle à qui je voue ⇢
Un éternel... Mon Dieu, c'est_(t)Ourcq !
Septembre à Paris... Parchemin ⇢
Des feuillEs jaunies, ciel de traîne...
Sur les bords du canal on voit quelquEs flâneurs.
Je t'aimE, mon amour... Ah, ma Parisienne,
Saurons-nous trouver le chemin ⇢
Si le chemin est le bonheur ?
Est-cE qu'après nous oublions ?
Souvenirs que l'on éparpille,
Je vous ai laissés dans le métropolitain,
LignE | un, lignE cinq, changement_(t)à Bastille,
EntrE la Gare de Ly⧸on ⇢
Et Ourcq, directi⧸on Pantin.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
