Mettons_(z)unE fois de plus les chosEs_(z)au point
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
À noter
- PitoyablE | hérospas de liaison
- Soit.soit' (T prononcé)
CritiquE, mon ami, passe encor ton chemin...
JE, poète insoumis_(z)et la plume à la main,
Te le prédis_(z)(en vers) : ces poésies nouvelles ⇢
RisquEnt de te déplaire, ô branleur de cervelles !
Mais quel désir as-tu, censeur impénitent,
De chercher les vertus, les vicEs tout autant,
Des poèmEs qu'on fait pour étonner le monde ?
S'ils ne sont pas parfaits, tu râlEs_(z)et tu grondes !
N'es-tu donc pas_(z)à même, ainsi que le lecteur,
Devant quelquE poème écrit par quelque auteur,
D'oublier un moment de te creuser la face ?
CritiquE, franchement, je te plains, qui ressasses ⇢
La devisE qui vaut permis pour ta rancœur :
Lire avec son cerveau, jamais_(z)avec son cœur !
« Quoi ? Ce poètereau n'est pas mêmE capable,
PitoyablE | héros d'unE mauvaisE fable,
De fabriquer des vers_(z)au sens mystéri⧸eux ?
Le vers a son envers ou n'est pas séri⧸eux ! »
Soit. Mais moi je vais droit et j'aimE qu'on comprenne.
Quand le message est roi, la poésie est reine.
Calli⧸ope est ma muse, Érato l'est_(t)aussi ⇢
Et tous trois_(z)on s'amusE, mieux :_(z)on réussit ⇢
À émouvoir parfois, parfois_(z)à fairE rire.
Ma poésie, ma foi, j'ai besoin pour l'écrire ⇢
Des mots simplEs toujours – sont-ils pas les meilleurs ? –,
Des mots de tous les jours comme on dit puis. D'ailleurs,
Mon lecteur, s'il lui plaît de trouver à sa guise ⇢
Mes modestEs couplets, c'est que rien n'en déguise ⇢
Les propos qu'on y tient ; pas de prêchi-prêcha,
Un chien s'appelle un chien, un chat s'appelle un chat.
Oui, passE ton chemin, mon vertueux critique...
J'ai connu des gamins plus prompts_(z)à l'esthétique !
Retourne à ton néant pour cracher ton venin ;
L'art est fait de géants, la critiquE de nains
– Soit dit sans passi⧸on de la part d'un poète ⇢
Aux mensurati⧸ons justE (tout juste) honnêtes.
Je te quitte à présent, critiquE, mon ami.
Rejoins tes partisans à ton avis soumis.
Non, non, décidément, ces poésies nouvelles ⇢
N'auront pas l'agrément des branleurs de cervelles.
JE, poète insoumis_(z)et la plume à la main,
Te le prédis_(z)(en vers) : ces poésies nouvelles ⇢
RisquEnt de te déplaire, ô branleur de cervelles !
Mais quel désir as-tu, censeur impénitent,
De chercher les vertus, les vicEs tout autant,
Des poèmEs qu'on fait pour étonner le monde ?
S'ils ne sont pas parfaits, tu râlEs_(z)et tu grondes !
N'es-tu donc pas_(z)à même, ainsi que le lecteur,
Devant quelquE poème écrit par quelque auteur,
D'oublier un moment de te creuser la face ?
CritiquE, franchement, je te plains, qui ressasses ⇢
La devisE qui vaut permis pour ta rancœur :
Lire avec son cerveau, jamais_(z)avec son cœur !
« Quoi ? Ce poètereau n'est pas mêmE capable,
PitoyablE | héros d'unE mauvaisE fable,
De fabriquer des vers_(z)au sens mystéri⧸eux ?
Le vers a son envers ou n'est pas séri⧸eux ! »
Soit. Mais moi je vais droit et j'aimE qu'on comprenne.
Quand le message est roi, la poésie est reine.
Calli⧸ope est ma muse, Érato l'est_(t)aussi ⇢
Et tous trois_(z)on s'amusE, mieux :_(z)on réussit ⇢
À émouvoir parfois, parfois_(z)à fairE rire.
Ma poésie, ma foi, j'ai besoin pour l'écrire ⇢
Des mots simplEs toujours – sont-ils pas les meilleurs ? –,
Des mots de tous les jours comme on dit puis. D'ailleurs,
Mon lecteur, s'il lui plaît de trouver à sa guise ⇢
Mes modestEs couplets, c'est que rien n'en déguise ⇢
Les propos qu'on y tient ; pas de prêchi-prêcha,
Un chien s'appelle un chien, un chat s'appelle un chat.
Oui, passE ton chemin, mon vertueux critique...
J'ai connu des gamins plus prompts_(z)à l'esthétique !
Retourne à ton néant pour cracher ton venin ;
L'art est fait de géants, la critiquE de nains
– Soit dit sans passi⧸on de la part d'un poète ⇢
Aux mensurati⧸ons justE (tout juste) honnêtes.
Je te quitte à présent, critiquE, mon ami.
Rejoins tes partisans à ton avis soumis.
Non, non, décidément, ces poésies nouvelles ⇢
N'auront pas l'agrément des branleurs de cervelles.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
