Mini-fables (III)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de longueur variable
+ 1 vers de longueur variable
Albert d'un air soumis_(z)au député avoue :
« Je vous ai rien promis ; voterai pas pour vous ! »
Albert, vil, ôtE sa voix.
Bien assis sur son banc et tout de vert vêtu,
Robin des Bois attend qu'on chantE ses vertus.
« VivE le banc, vivE le banc, vivE le bandit vert... »
Dans l'eau bleue de l'atoll, ils jouent, ces rigolos,
À rester – l'idée folle ! – au fond, têtE dans l'eau.
Un jeu à lagon.
Eddy, Nantais de base, errE lorsquE soudain ⇢
Il se fige en extase : « Ah ! Dieu ! Sur le chemin ! »
C'est l'arrêt-vocati⧸on de l'Eddy de Nantes.
Pourquoi donc le ni⧸er ? Fan de beaux pare-chocs,
J'aimE cette araignée qu'on peut voir au Maroc.
VivE l'épeirE de Fès !
Kim a reçu de Jo un billet sans espoir ⇢
Qui lui dit_(t)en deux mots d'aller se fairE voir.
Jo à Kim : « Du balai ! »
MadamE la préfète, en postE dans le « 13 »,
Vous criez_(z)à tue-tête et buvez_(z)à votre aise.
MarseillE : la préfètE | hurlE, débouchE du rhum.
Musicothérapie : aux gens traumatisés,
Mélodie bien choisie donne envie de causer.
Le chant bon débâillonne.
Pieds fourchus, front bossu, par portable ils s'appellent ⇢
Pour se monter dessus. L'été, la vie est belle !
L'été, les faunEs s'enfilent !
Quand Léon dans l'appart met la nappE de fête,
Barthélémy, dit Barth, lutinE la soubrette.
Nappe au Léon, bonne à Barth.
T'as eu chaud, Jéhovah, à deux minutEs près,
Tu mourrais – là, ça va – quand_(t)a chu le cyprès.
L'était moins deux, Jéhovah.
Trois cheminots,_(z)un jour, se font les passagers ⇢
D'un ballon mais, trop lourds, ils doivEnt s'alléger.
Garcin, Lazare, Edgard délestent.
Paul, mon ours, est-il fou ? Il n'agit qu'à sa guise ;
Puis je crois qu'il s'en fout... Rôdeur de la banquise !
L'ours Paul erre...
Ce rocher est magique. Abats donc ton sabot :
Trois notEs de musique en sortEnt. C'est trop beau !
C'est la rochE de sol-ut-ré.
Albert, mais_(z)on dit Bert, est_(t)un bravE reptile.
Le zoo en est fier, il est gentil, facile.
QuellE bonnE pâtE, le caïman Bert !
Que fait ton habitant, ô planète aux anneaux ⇢
LorsquE le soir s'étend, tout doux, andantino ?
Il regagnE sa turne.
Le mât a rendu l'âme et l'esquif s'est couché ⇢
Puis_(z)une énormE lame – hélas ! – lors l'a touché.
Bris, gîtE, barrE d'eau.
Ceux de Montélimar, c'est nous, et à bon droit,
Fiers d'habiter là car on adorE l'endroit.
Nous, gars de Montélimar...
« Je vous ai rien promis ; voterai pas pour vous ! »
Albert, vil, ôtE sa voix.
Bien assis sur son banc et tout de vert vêtu,
Robin des Bois attend qu'on chantE ses vertus.
« VivE le banc, vivE le banc, vivE le bandit vert... »
Dans l'eau bleue de l'atoll, ils jouent, ces rigolos,
À rester – l'idée folle ! – au fond, têtE dans l'eau.
Un jeu à lagon.
Eddy, Nantais de base, errE lorsquE soudain ⇢
Il se fige en extase : « Ah ! Dieu ! Sur le chemin ! »
C'est l'arrêt-vocati⧸on de l'Eddy de Nantes.
Pourquoi donc le ni⧸er ? Fan de beaux pare-chocs,
J'aimE cette araignée qu'on peut voir au Maroc.
VivE l'épeirE de Fès !
Kim a reçu de Jo un billet sans espoir ⇢
Qui lui dit_(t)en deux mots d'aller se fairE voir.
Jo à Kim : « Du balai ! »
MadamE la préfète, en postE dans le « 13 »,
Vous criez_(z)à tue-tête et buvez_(z)à votre aise.
MarseillE : la préfètE | hurlE, débouchE du rhum.
Musicothérapie : aux gens traumatisés,
Mélodie bien choisie donne envie de causer.
Le chant bon débâillonne.
Pieds fourchus, front bossu, par portable ils s'appellent ⇢
Pour se monter dessus. L'été, la vie est belle !
L'été, les faunEs s'enfilent !
Quand Léon dans l'appart met la nappE de fête,
Barthélémy, dit Barth, lutinE la soubrette.
Nappe au Léon, bonne à Barth.
T'as eu chaud, Jéhovah, à deux minutEs près,
Tu mourrais – là, ça va – quand_(t)a chu le cyprès.
L'était moins deux, Jéhovah.
Trois cheminots,_(z)un jour, se font les passagers ⇢
D'un ballon mais, trop lourds, ils doivEnt s'alléger.
Garcin, Lazare, Edgard délestent.
Paul, mon ours, est-il fou ? Il n'agit qu'à sa guise ;
Puis je crois qu'il s'en fout... Rôdeur de la banquise !
L'ours Paul erre...
Ce rocher est magique. Abats donc ton sabot :
Trois notEs de musique en sortEnt. C'est trop beau !
C'est la rochE de sol-ut-ré.
Albert, mais_(z)on dit Bert, est_(t)un bravE reptile.
Le zoo en est fier, il est gentil, facile.
QuellE bonnE pâtE, le caïman Bert !
Que fait ton habitant, ô planète aux anneaux ⇢
LorsquE le soir s'étend, tout doux, andantino ?
Il regagnE sa turne.
Le mât a rendu l'âme et l'esquif s'est couché ⇢
Puis_(z)une énormE lame – hélas ! – lors l'a touché.
Bris, gîtE, barrE d'eau.
Ceux de Montélimar, c'est nous, et à bon droit,
Fiers d'habiter là car on adorE l'endroit.
Nous, gars de Montélimar...
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
