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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Octobre au parc

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 12 syllabes

À noter

  1. foui⧸ettard3 syllabes
  2. hi⧸er2 syllabes
  3. piaf1 syllabe
Le jet d'eau bruissait dans le bassin de pierre 
Comme averse au milieu de la vasque à revers ;
Un chat roux qui passait s'arrêta pour mieux faire 
L'inspection des lieux de son œil noir et vert.

Des feuillEs_(z)arrachées_(z)à leur branchE natale 
Par le vent fouettard flottaient sur le bassin ;
Le chat qui se léchait, distraction fatale,
Aperçut_(t)un peu tard le moineau crapoussin.

FeuillEs tombées céans, ah, votrE mosaïque 
De tachEs de couleur est_(t)un ravissement ;
Le chat sur son séant, d'un gestE prosaïque
– « Minet, dit l'Oiseleur » – bondit_(t)imprudemment.

Le frêlE clapotis du jet d'eau sur la vasque 
Berçait la feuillE morte, abri du carassin ;
Le chat, pauvrE petit, la stupeur sur le masque,
Que son élan emporte a chu dans le bassin.

De jolis poissons d'or glissaient sous la parure 
Des feuillEs_(z)étendues ça et là sur le flot ;
Le chat, hier cador des chasseurs_(z)à fourrure,
Se hissa morfondu (et mouillé) hors de l'eau.

Dans l'allée ratissée, le vent frisquet d'octobre 
Soulevait promptement les feuillEs, chamailleur ;
Le chat, la queue baissée, devenu d'oiseaux sobre,
Partit piteusement fairE bombance ailleurs.

Le jet d'eau bruissait dans le bassin de pierre 
Comme averse au milieu de la vasque à revers ;
Quant_(t)au piaf pourchassé par le chat de gouttière...
Il était_(t)à cent lieues déjà du bac pervers !

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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