OnzE, douzE, treize
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 5 syllabes
À noter
- Rythmeles renvois (1) (2) (3) complexifient la lecture ; on a peut-être intérêt à lire les strophes concernées dans la foulée
- Renvoi (2)l'allusion à l'orthographe de « épouzes » ne passe évidemment pas à l'oral
Moi, j'ai vu des gonzes ⇢
Au soleil, qui bronzent.
J'en ai compté onze,
On dirait des bonzes. (1)
J'ai vu leurs épouzes (2)
– C'est pas des tantouzes ! –,
J'en ai compté douze, (3)
Garnies de perlouzes.
Ça se passe à Èze,
Là, sous les mélèzes.
J'en ai compté treize,
Des gros, des balèzes.
Ça ne veut rien dire,
C'est bêtE, pardine !
C'est con, mêmE pire :
C'est_(t)une comptine.
(1) Leur robe est safrane,
CommE peau que tanne ⇢
Phébus qui rayonne ⇢
De Lille à Bayonne.
(2) Quoi ? Quoi ? On s'esclaffe ?
C'est mon orthographe !
Je suis zédolâtre,
Les S, je les châtre.
(3) Quoi ? Quoi ? On s'exclame ?
Un gonze est bigame.
Il a deux gonzesses
(L'une est sa maîtresse).
Au soleil, qui bronzent.
J'en ai compté onze,
On dirait des bonzes. (1)
J'ai vu leurs épouzes (2)
– C'est pas des tantouzes ! –,
J'en ai compté douze, (3)
Garnies de perlouzes.
Ça se passe à Èze,
Là, sous les mélèzes.
J'en ai compté treize,
Des gros, des balèzes.
Ça ne veut rien dire,
C'est bêtE, pardine !
C'est con, mêmE pire :
C'est_(t)une comptine.
(1) Leur robe est safrane,
CommE peau que tanne ⇢
Phébus qui rayonne ⇢
De Lille à Bayonne.
(2) Quoi ? Quoi ? On s'esclaffe ?
C'est mon orthographe !
Je suis zédolâtre,
Les S, je les châtre.
(3) Quoi ? Quoi ? On s'exclame ?
Un gonze est bigame.
Il a deux gonzesses
(L'une est sa maîtresse).
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
