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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Parcs

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 12 syllabes
Les torridEs journées d'été, lorsquE la ville 
S'échauffE lentement sous les rayons tombant 
Du soleil effréné qui ardE tout, tranquille 
Je m'assieds_(z)un moment à l'ombrE sur un banc.

TranquillE, je m'assieds ; j'aimE les parcs_(z)où trône 
QuelquE Vénus de pierre allongée, doux repos
(Quand même à épier la statue du vieux faune 
Assis sur son derrière et jouant du pipeau).

Un tas de jardiniers, je n'ai pas fait le compte,
Attend_(t)horizontal sous_(z)un chênE, pardi.
Pourquoi donc le nier ? À ce que l'on raconte,
Travailler est fatal sous les feux de midi.

Au centrE du bassin, le jet d'eau éclabousse 
L'eau parsemée de joncs_(z)et de blancs nénuphars.
Vois-tu les carassins aux écaillEs si rousses 
Qu'on croirait sans façon qu'ils ont piqué un fard ?

J'aimE les parcs_(z)où glisse, est-cE joie ou tristesse,
UnE femme éblouie dans la lumièrE d'or,
Vision tentatrice à réprimer, promesse 
Bientôt évanouie. Parfois_(z)une autre encor...

Je serais le dernier, mes bellEs promeneuses,
À regarder ailleurs quand vous apparaissez.
MêmE les jardiniers_(z)à l'abri sous l'yeuse 
Se retournEnt, rieurs, pour mieux vous voir passer.

Mes vers_(z)à copier... Jamais la canicule 
N'a empêché la plume habilE de couler 
Sur le bout de papier où les lettrEs circulent.
Le sablE clair qui fume est brûlant dans l'allée.

Un flâneur attardé va de son pas qui traîne,
Nonchalant_(t)à dessein, quand l'astrE polisson 
MontrE qu'il sait darder ses rais_(z)et son haleine.
Là-bas dans le bassin rôtissEnt les poissons.

Paul, AnnE, Jean, Manon : j'aimE les parcs_(z)où rêvent 
Les amants_(z)enlacés – l'arbre est le parchemin 
Où ils gravEnt leur nom, pour l'encre ils ont la sève –
Marchant sans se presser en se tenant la main.

ConiquEs, chapeautés, les ifs semblEnt la troupe 
Des soldats de ce lieu, vigilants sûrement,
Sans cesse à écouter ce que disEnt les groupes 
Qui errEnt_(t)au milieu de leur casernement.

Cette armée d'ifs taillés, attend-ellE que brille 
La LunE pour bouger, fantômEs_(z)attentifs,
CerbèrEs_(z)à veiller ? Qui veut franchir la grille 
Du parc est_(t)en danger. Craignez l'armée des ifs !

Je m'étire en bâillant : les ifs sont_(t)à leur place.
Qu'il est bon de laisser son esprit folâtrer...
Puis debout, cœur vaillant ! Phébus de guerrE lasse 
Commence à s'abaisser, il est temps de rentrer.

Mais si demain, mon Dieu, le soleil sur la ville 
BandE toujours son arc aux traits vifs_(z)et flambants
Ce soleil radieux qui ardE tout –, tranquille 
J'irai m'asseoir au parc à l'ombrE sur un banc.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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