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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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PlacE des Cordeliers, un jour de mai

Éléments de prononciation

diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique rejet ou contre-rejet
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Vers de 8 syllabes

À noter

  1. platanE, | hautpas d'élision
Le jour point, voici la clarté,
Il est tôt, ici-bas_(z)on dort,

Un chien passE sans s'arrêter 
De l'ombrE grise au soleil d'or.

Les jets d'eau doucement s'éveillent,
On croit qu'il pleut : entends l'averse,

Ce passant aussi tend l'oreille,
Chacun le fait quand_(t)il traverse.

QuelquE commèrE d'Annonay 
PapotE : « Moi, commE je dis... »,

Deux touristEs déterminés 
SortEnt de l'hôtel du Midi.

Un garçonnet prudent admire 
À distancE les jets d'eau claire,

Un pauvre hommE râle et soupire,
À quoi pense-t-il donc, misère ?

Des pigeons vont se dandinant 
En quêtE de bouts de gâteaux,

UnE vieille, et c'est_(t)étonnant,
Boutonne au col son gros manteau.

Les jets d'eau montEnt_(t)et descendent,
MyriadEs de gouttelettes,

Des garnements, toute unE bande,
S'amusEnt sur leurs bicyclettes.

UnE mèrE pousse, empressée,
Sa poussettE, la bien nommée,

Le vieux platanE, | haut dressé,
Reverdit comme à chaquE mai.

De joyeux gamins se hasardent 
EntrE les jets d'eau qui frémissent,

Sur mon banc de bois je lézarde,
Ô plumE, fidèlE complice.

À la terrassE des troquets,
Les buveurs sont_(t)assis_(z)en rond,

Au bout de sa laisse un roquet 
Se prend pour un fier beauceron.

Les jets d'eau jaillissEnt_(t)en gerbe,
Sous le pavé sont des baleines,

La grandE sœur d'un ton acerbe 
GrondE sa sœurettE qui traîne.

L'ombrE des façadEs crépies 
Envahit l'espace en mi-rond,

Enfants,_(z)il faut rentrer. « Tant pis,
Demain, nous nous retrouverons. »

Interrogations_(z)en berne,
Les jets d'eau s'accordEnt la pause,

Les cafés deviennEnt tavernes,
NappEs blanchEs, serviettEs roses.

On se pressE sur le parvis 
Du théâtrE municipal,

Un badaud pleurE l'air ravi ;
L'air ravi, c'est le principal.

Les jets d'eau doucement s'endorment 
Pour la nuit. Laissons-les, de grâce,

Il est tard ; unE Lune énorme 
ÉclairE, blafardE, la place.

Le bravE platanE frémit 
Sous la caresse ailée du vent,

Sur les Cordeliers_(z)endormis,
Il fait bon flâner en rêvant.

La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.

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  1. Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
  2. En général :
    1. bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
    2. faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
    3. lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
    4. ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
  3. ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
  4. ⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
    1. les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
    2. certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
  5. ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
  6. ⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
    1. pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
    2. les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
  7. ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
    1. lire les vers concernés en les enchaînant mais...
    2. ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
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