PoèmE bancal
(Ennuis de santé)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 10 s. (I) et de 12 s. (II)
À noter
- piano2 syllabes
- Corporeprononcer : cor/po/ré
- J'arrêtE | harassépas d'élision
I
J'ai, pauvre animal, un passage à vide ⇢
Et je n'ai plus guère envie de rimer.
Ma santé va mal et ma plume avide ⇢
De beaux vers naguère est fort déprimée.
Oui, l'actE d'écrire exigE la tête ⇢
Autant que le corps en parfait_(t)état,
Le cœur à sourire, amène épithète ⇢
Avec l'âme encor : tel est le constat.
Ma santé va mal, souffrez que je taise ⇢
Mes ennuis – piano, par discréti⧸on.
Tout serait normal, j'en serais fort_(t)aise :
CorporE sano sans sujéti⧸on !
II
« Tiens, me souffle Érato, on rime à l'hémistiche ⇢
Sur le décasyllabe à présent ? Beaux quatrains... »
Suis-jE si mal bientôt ? Voir ma rimE fétiche ⇢
Sur le décasyllabe et croire avec entrain ⇢
Que, folâtrE flandrin, j'écrivais, quel prodige,
Avec rime à mi-course et rime en bout de vers ⇢
De vrais alexandrins... Je suis bien mal, vous dis-je,
J'ai le corps sans ressource et le reste à l'envers.
Si je suis faible assez pour confondrE les mètres,
Mieux vaut, pauvre animal, oublier de rimer :
J'arrêtE, | harassé – veuillez me le permettre,
ServicE minimal, ces quatrains mal formés.
J'ai, pauvre animal, un passage à vide ⇢
Et je n'ai plus guère envie de rimer.
Ma santé va mal et ma plume avide ⇢
De beaux vers naguère est fort déprimée.
Oui, l'actE d'écrire exigE la tête ⇢
Autant que le corps en parfait_(t)état,
Le cœur à sourire, amène épithète ⇢
Avec l'âme encor : tel est le constat.
Ma santé va mal, souffrez que je taise ⇢
Mes ennuis – piano, par discréti⧸on.
Tout serait normal, j'en serais fort_(t)aise :
CorporE sano sans sujéti⧸on !
II
« Tiens, me souffle Érato, on rime à l'hémistiche ⇢
Sur le décasyllabe à présent ? Beaux quatrains... »
Suis-jE si mal bientôt ? Voir ma rimE fétiche ⇢
Sur le décasyllabe et croire avec entrain ⇢
Que, folâtrE flandrin, j'écrivais, quel prodige,
Avec rime à mi-course et rime en bout de vers ⇢
De vrais alexandrins... Je suis bien mal, vous dis-je,
J'ai le corps sans ressource et le reste à l'envers.
Si je suis faible assez pour confondrE les mètres,
Mieux vaut, pauvre animal, oublier de rimer :
J'arrêtE, | harassé – veuillez me le permettre,
ServicE minimal, ces quatrains mal formés.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
