Poème optimiste
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Mes meilleurs souvenirs sont dans les jours_(z)à poindre.
Rien ne peut revenir, inutilE de geindre ⇢
Et les feuillEs semées par l'automnE fatale ⇢
Ne remontEnt jamais sur leur branchE natale.
Je me suis retourné tant de fois ; c'est_(t)assez,
Le souvenir qui naît_(t)embellit le passé :
« Ah, j'aurais dû, vraiment... » Mais de force ou de gré,
Il en fut_(t)autrement. À quoi bon les regrets ?
ChaquE secondE vit_(t)et meurt ; je m'en contente.
Oui, j'avais des envies, oui, j'avais des attentes,
TellE qui fut déçue, telle exaucée bien vite,
Qu'importE : j'ai reçu le prix de mes mérites.
PassEnt les jours, les nuits, les mois_(z)et les années,
Il est sagE, celui qui pensE : « Destinée,
J'ignorE tout de toi – pourquoi donc le ni⧸er ? –,
L'instant présent, je dois, je veux l'appréci⧸er. »
L'oubli n'a pas de foi, qui dupE la mémoire :
C'était mieux_(z)autrefois, on connaît tous l'histoire.
Mon cœur, tu poussEs maints soupirs mais_(z)il faut dire :
Ce sera mieux demain, j'ai déjà connu pire.
Ainsi coulE la vie, le temps, cet aigrefin,
Nous confond_(t)à l'envi ; mais si l'on sait la fin,
Rien ne sert de courir. Pour autant que l'on peut,
Puisqu'il faudra mourir, sachons_(z)attendre un peu...
Rien ne peut revenir, inutilE de geindre ⇢
Et les feuillEs semées par l'automnE fatale ⇢
Ne remontEnt jamais sur leur branchE natale.
Je me suis retourné tant de fois ; c'est_(t)assez,
Le souvenir qui naît_(t)embellit le passé :
« Ah, j'aurais dû, vraiment... » Mais de force ou de gré,
Il en fut_(t)autrement. À quoi bon les regrets ?
ChaquE secondE vit_(t)et meurt ; je m'en contente.
Oui, j'avais des envies, oui, j'avais des attentes,
TellE qui fut déçue, telle exaucée bien vite,
Qu'importE : j'ai reçu le prix de mes mérites.
PassEnt les jours, les nuits, les mois_(z)et les années,
Il est sagE, celui qui pensE : « Destinée,
J'ignorE tout de toi – pourquoi donc le ni⧸er ? –,
L'instant présent, je dois, je veux l'appréci⧸er. »
L'oubli n'a pas de foi, qui dupE la mémoire :
C'était mieux_(z)autrefois, on connaît tous l'histoire.
Mon cœur, tu poussEs maints soupirs mais_(z)il faut dire :
Ce sera mieux demain, j'ai déjà connu pire.
Ainsi coulE la vie, le temps, cet aigrefin,
Nous confond_(t)à l'envi ; mais si l'on sait la fin,
Rien ne sert de courir. Pour autant que l'on peut,
Puisqu'il faudra mourir, sachons_(z)attendre un peu...
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
