PoèmE pour toits
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
À noter
- chou⧸ette2 syllabes (plusieurs occurences)
- cou⧸ette2 syllabes
I
Ce bourg, je te l'assure, au moment où l'hermine,
PelagE nivéal, vêt ses atours d'hiver,
N'a qu'un seul idéal : que tu fassEs trois vers,
BravE poètE, sur le toit de ses chaumines.
Tu es, bravE poète à la plumE légère,
Celui que mon village a coopté pour eux,
PlumE folle et volage ou stylet rigoureux,
Ses toits_(z)où la chou⧸ette au long de la nuit erre.
Poète, applique-toi(t) ; sais-tu que les chou⧸ettes ⇢
SavEnt lirE les vers dans la neigE gravés ?
Surtout sur les couverts quand la Lune est levée ⇢
Et qu'au chaud sous son toit, l'on dort sous la cou⧸ette.
Toi(t) aussi, mon poète, es_(z)un oiseau nocturne ⇢
Qui dès la nuit tombée fait des vers pour Vénus,
Jupiter et Phébé, Mars, Mercure, Uranus ⇢
Et quelque amplE comète et la bellE Saturne.
« Les printemps sont_(t)un peu le miroir de l'automne,
Les hivers sont, pardi, des étés_(z)à rebours »,
Voilà ce que se dit certains soirs le vieux bourg ⇢
Qui rimE comme il peut ces chosEs qui l'étonnent.
Pour lui, je t'en informe, au moment où bientôt ⇢
L'hiver frileux revient, lorsquE blanchit l'hermine,
PoètE, t'en souviens : de ta plus jolie mine,
Fais trois vers, pour la forme appassi⧸onato.
Toi(t) aussi mon poète, es_(z)un oiseau de nuit ⇢
Qui hantE les contrées_(z)où Phébé s'aventure ⇢
Et qui, de quelquEs traits gravés sur les toitures,
AmusE la chou⧸ette en chassant son ennui.
II
Alors dans la nuit claire où la LunE musait,
Sur les toits du vieux bourg où rêvait la chou⧸ette,
Des vers parlant d'amour tracés par le poète ⇢
EurEnt cet heur de plaire à la belle amusée.
III
Quand la LunE dès lors brillE sur le vieux bourg ⇢
Et sur les toits pentus_(z)où trônE la chou⧸ette,
Dans la neigE, vois-tu ta plumE de poète ⇢
Écrire, écrire encor des vers parlant d'amour ?
Lors les nuits d'hiver où, loin des nuagEs gris,
La LunE resplendit, la plumE du poète ⇢
DessinE trois vers qui ravissEnt la chou⧸ette ⇢
Et tout vêtu de roux, quelquE vieux mistigri.
Ce bourg, je te l'assure, au moment où l'hermine,
PelagE nivéal, vêt ses atours d'hiver,
N'a qu'un seul idéal : que tu fassEs trois vers,
BravE poètE, sur le toit de ses chaumines.
Tu es, bravE poète à la plumE légère,
Celui que mon village a coopté pour eux,
PlumE folle et volage ou stylet rigoureux,
Ses toits_(z)où la chou⧸ette au long de la nuit erre.
Poète, applique-toi(t) ; sais-tu que les chou⧸ettes ⇢
SavEnt lirE les vers dans la neigE gravés ?
Surtout sur les couverts quand la Lune est levée ⇢
Et qu'au chaud sous son toit, l'on dort sous la cou⧸ette.
Toi(t) aussi, mon poète, es_(z)un oiseau nocturne ⇢
Qui dès la nuit tombée fait des vers pour Vénus,
Jupiter et Phébé, Mars, Mercure, Uranus ⇢
Et quelque amplE comète et la bellE Saturne.
« Les printemps sont_(t)un peu le miroir de l'automne,
Les hivers sont, pardi, des étés_(z)à rebours »,
Voilà ce que se dit certains soirs le vieux bourg ⇢
Qui rimE comme il peut ces chosEs qui l'étonnent.
Pour lui, je t'en informe, au moment où bientôt ⇢
L'hiver frileux revient, lorsquE blanchit l'hermine,
PoètE, t'en souviens : de ta plus jolie mine,
Fais trois vers, pour la forme appassi⧸onato.
Toi(t) aussi mon poète, es_(z)un oiseau de nuit ⇢
Qui hantE les contrées_(z)où Phébé s'aventure ⇢
Et qui, de quelquEs traits gravés sur les toitures,
AmusE la chou⧸ette en chassant son ennui.
II
Alors dans la nuit claire où la LunE musait,
Sur les toits du vieux bourg où rêvait la chou⧸ette,
Des vers parlant d'amour tracés par le poète ⇢
EurEnt cet heur de plaire à la belle amusée.
III
Quand la LunE dès lors brillE sur le vieux bourg ⇢
Et sur les toits pentus_(z)où trônE la chou⧸ette,
Dans la neigE, vois-tu ta plumE de poète ⇢
Écrire, écrire encor des vers parlant d'amour ?
Lors les nuits d'hiver où, loin des nuagEs gris,
La LunE resplendit, la plumE du poète ⇢
DessinE trois vers qui ravissEnt la chou⧸ette ⇢
Et tout vêtu de roux, quelquE vieux mistigri.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
