Ponts
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

1 vers de 3 syllabes
+ 1 vers de 10 syllabes
+ 1 vers de 5 syllabes
+ 1 vers de 10 syllabes
+ 1 vers de 10 syllabes
+ 1 vers de 5 syllabes
+ 1 vers de 10 syllabes
À noter
- Rythmeles trois longueurs de vers (très différentes) peuvent rendre la lecture un peu ardue
Sous ce pont,
Tu vis, mendi⧸ant, sans murs ni fenêtres ⇢
Mais le vent fripon ⇢
Est_(t)aussi chez lui sous les ponts. Peut-être ⇢
Dans ton col ⇢
Se glissera-t-il pour se fairE bise...
Un verrE d'alcool,
C'est tout réconfort, c'est chaleur promise.
Dis, rimeur,
Dis, « griffonneur-de-rimes-sur-ta-page »,
Le sais-tu, qu'on meurt ⇢
Aussi sous les ponts de Paris (dommage) ?
Son tombeau,
Sera-t-il ce morceau de quai sous l'arche ⇢
Du pont Mirabeau,
Là où l'on descend par ces quelquEs marches ?
L'eau qui, blême,
Coule en vaguEs remous le long des quais,
Serait-cE la même ⇢
Qui revient de temps en temps ? Remarquez,
L'eau qui danse ⇢
En clapotant sous les ponts de Paris,
Aucune importance,
Qu'ellE soit la même ou qu'ellE varie.
Dis, poète,
Dis, « gribouilleur-de-vers-sur-ton-carnet »,
Es-tu donc si bête ⇢
Pour te demander ça, mon grand benêt !
De la Seine,
L'eau va toujours dans le sens du courant ⇢
Et quoi qu'il advienne,
On naît, on vit, on finit en mourant.
Sous les ponts ⇢
CommE dans les palais_(z)ou les chaumières,
Je vous en réponds,
L'amour est la tracasserie première ⇢
Des humains.
Galvaudeux_(z)ou roi, oublie l'anathème,
Serre-lui la main,
Ne la laissE pas et dis-lui : « Je t'aime. »
Car l'amour,
Ça va, ça vient, c'est_(t)unE bagatelle,
Ça fait des détours,
C'est fluctuat, parfois mergitur, telle ⇢
La nef vue ⇢
Sur les armoiries de la capitale ;
C'est très imprévu,
L'amour... Femme ingénue, femmE fatale ?
L'eau qui, grise,
S'enfuit_(t)en charmants tourbillonnements ⇢
Et l'amour qui grise ⇢
Les corps_(z)et les cœurs de tous les amants ⇢
Se ressemblent.
L'eau va toujours dans le sens du courant ⇢
Et le temps rassemble ⇢
Les cœurs_(z)amoureux_(z)en les séparant.
Car l'ivresse ⇢
N'est pas vraiment un état permanent.
Dis-toi : « Le temps presse ».
Qu'importE qu'on soit seigneur ou manant,
Heur, déveine,
La vie, c'est la vie, oui, mais la vie va ⇢
CommE va la Seine :
Il n'arrivE plus ce qui arriva.
Tu vis, mendi⧸ant, sans murs ni fenêtres ⇢
Mais le vent fripon ⇢
Est_(t)aussi chez lui sous les ponts. Peut-être ⇢
Dans ton col ⇢
Se glissera-t-il pour se fairE bise...
Un verrE d'alcool,
C'est tout réconfort, c'est chaleur promise.
Dis, rimeur,
Dis, « griffonneur-de-rimes-sur-ta-page »,
Le sais-tu, qu'on meurt ⇢
Aussi sous les ponts de Paris (dommage) ?
Son tombeau,
Sera-t-il ce morceau de quai sous l'arche ⇢
Du pont Mirabeau,
Là où l'on descend par ces quelquEs marches ?
L'eau qui, blême,
Coule en vaguEs remous le long des quais,
Serait-cE la même ⇢
Qui revient de temps en temps ? Remarquez,
L'eau qui danse ⇢
En clapotant sous les ponts de Paris,
Aucune importance,
Qu'ellE soit la même ou qu'ellE varie.
Dis, poète,
Dis, « gribouilleur-de-vers-sur-ton-carnet »,
Es-tu donc si bête ⇢
Pour te demander ça, mon grand benêt !
De la Seine,
L'eau va toujours dans le sens du courant ⇢
Et quoi qu'il advienne,
On naît, on vit, on finit en mourant.
Sous les ponts ⇢
CommE dans les palais_(z)ou les chaumières,
Je vous en réponds,
L'amour est la tracasserie première ⇢
Des humains.
Galvaudeux_(z)ou roi, oublie l'anathème,
Serre-lui la main,
Ne la laissE pas et dis-lui : « Je t'aime. »
Car l'amour,
Ça va, ça vient, c'est_(t)unE bagatelle,
Ça fait des détours,
C'est fluctuat, parfois mergitur, telle ⇢
La nef vue ⇢
Sur les armoiries de la capitale ;
C'est très imprévu,
L'amour... Femme ingénue, femmE fatale ?
L'eau qui, grise,
S'enfuit_(t)en charmants tourbillonnements ⇢
Et l'amour qui grise ⇢
Les corps_(z)et les cœurs de tous les amants ⇢
Se ressemblent.
L'eau va toujours dans le sens du courant ⇢
Et le temps rassemble ⇢
Les cœurs_(z)amoureux_(z)en les séparant.
Car l'ivresse ⇢
N'est pas vraiment un état permanent.
Dis-toi : « Le temps presse ».
Qu'importE qu'on soit seigneur ou manant,
Heur, déveine,
La vie, c'est la vie, oui, mais la vie va ⇢
CommE va la Seine :
Il n'arrivE plus ce qui arriva.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
