Post mortem
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Mes lecteurs favoris, mes copains_(z)astronomes,
Ma fillettE chérie, mon amour, vous_(z)en somme ⇢
Qui m'avez soutenu, charmante insouci⧸ance,
Merci d'êtrE venus ; pardonnez mon absence.
Ce n'est pas mon idée de faire ainsi faux bond,
Je fus_(z)un peu aidé : hier, j'étais moribond.
J'aurai laissé ma voix_(z)avec mon dernier cri ⇢
Mais_(z)on lira pour moi ce que j'avais_(z)écrit.
Vous mes lecteurs, pardi, ne versez pas de larmes.
LorsquE la mort brandit la grandE faux son arme,
Qui peut lui refuser la faveur d'une idylle ?
Si l'image est_(t)osée, partez l'esprit tranquille :
J'ai poussé unE porte et j'ai dit : « Me voilà ! »,
On m'a fait gente escorte au seuil de l'au-delà,
J'ai trouvé dans ma chambre un petit libellé :
« Bienvenue, nouveau membre, au club des feux follets. »
Vous mes copains du ciel, ne versez pas de larmes.
Regardez l'arc-en-ciel : est-cE que lui s'alarme ?
Pointez vos instruments vers la voûtE céleste :
À nos meilleurs moments_(z)et à ceux qui vous restent !
BlaguEs de mauvais goût ? Tant mieux si vous ri⧸ez,
Mangez, buvez beaucoup sans vous fairE prier ⇢
Puis_(z)entonnez_(z)avec entrain notrE chanson ⇢
Et finissez cul sec votrE verrE, garçons !
Toi ma fille adorée, ne versE pas de larmes.
La mort n'est_(t)abhorrée que par ceux que désarme ⇢
La fin de l'existence ; ainsi passE la flamme ⇢
Mais la vie recommence et c'est la vie de l'âme.
Je reste auprès de toi à chacun de tes pas,
Attentif et courtois comme après le trépas,
Je suis, pas vu, pas pris, messager de l'espoir ⇢
Et ton cœur est l'abri où je m'endors le soir.
Toi que j'ai tant_(t)aimée, ne versE pas de larmes.
Si je suis désormais mis_(z)au ban de tes charmes,
Si je n'ai plus le droit de goûter à ta bouche,
Si je n'ai plus le droit de partager ta couche,
J'ai appris dans tes bras ce qu'aimer signifie.
L'amour est_(t)un combat et bien fol qui s'y fie ;
J'ai dû abandonner ici-bas mon vieux corps ⇢
Mais si je revenais, je t'aimerais_(z)encor.
Adieu, mes bons lecteurs, mes copains_(z)astronomes,
Je m'en vais sans rancœur, j'ai fini ma vie d'homme.
Adieu à toi ma fille, adieu mon bel amour,
L'hommE n'est qu'escarbille emportée sans recours.
Ma fillettE chérie, mon amour, vous_(z)en somme ⇢
Qui m'avez soutenu, charmante insouci⧸ance,
Merci d'êtrE venus ; pardonnez mon absence.
Ce n'est pas mon idée de faire ainsi faux bond,
Je fus_(z)un peu aidé : hier, j'étais moribond.
J'aurai laissé ma voix_(z)avec mon dernier cri ⇢
Mais_(z)on lira pour moi ce que j'avais_(z)écrit.
Vous mes lecteurs, pardi, ne versez pas de larmes.
LorsquE la mort brandit la grandE faux son arme,
Qui peut lui refuser la faveur d'une idylle ?
Si l'image est_(t)osée, partez l'esprit tranquille :
J'ai poussé unE porte et j'ai dit : « Me voilà ! »,
On m'a fait gente escorte au seuil de l'au-delà,
J'ai trouvé dans ma chambre un petit libellé :
« Bienvenue, nouveau membre, au club des feux follets. »
Vous mes copains du ciel, ne versez pas de larmes.
Regardez l'arc-en-ciel : est-cE que lui s'alarme ?
Pointez vos instruments vers la voûtE céleste :
À nos meilleurs moments_(z)et à ceux qui vous restent !
BlaguEs de mauvais goût ? Tant mieux si vous ri⧸ez,
Mangez, buvez beaucoup sans vous fairE prier ⇢
Puis_(z)entonnez_(z)avec entrain notrE chanson ⇢
Et finissez cul sec votrE verrE, garçons !
Toi ma fille adorée, ne versE pas de larmes.
La mort n'est_(t)abhorrée que par ceux que désarme ⇢
La fin de l'existence ; ainsi passE la flamme ⇢
Mais la vie recommence et c'est la vie de l'âme.
Je reste auprès de toi à chacun de tes pas,
Attentif et courtois comme après le trépas,
Je suis, pas vu, pas pris, messager de l'espoir ⇢
Et ton cœur est l'abri où je m'endors le soir.
Toi que j'ai tant_(t)aimée, ne versE pas de larmes.
Si je suis désormais mis_(z)au ban de tes charmes,
Si je n'ai plus le droit de goûter à ta bouche,
Si je n'ai plus le droit de partager ta couche,
J'ai appris dans tes bras ce qu'aimer signifie.
L'amour est_(t)un combat et bien fol qui s'y fie ;
J'ai dû abandonner ici-bas mon vieux corps ⇢
Mais si je revenais, je t'aimerais_(z)encor.
Adieu, mes bons lecteurs, mes copains_(z)astronomes,
Je m'en vais sans rancœur, j'ai fini ma vie d'homme.
Adieu à toi ma fille, adieu mon bel amour,
L'hommE n'est qu'escarbille emportée sans recours.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
