Pré mortem
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
Alors ? Comment_(t)est-cE là-haut ?
Le Barbu est-il sympathique ?
Le chemin : pas trop de cahots ?
Comment ça se passe en pratique ?
Se sent-on vivant ? Plutôt mort ?
Est-on pur esprit sans contrainte ?
A-t-on des regrets ? Des remords ?
Oublie-t-on le temps des étreintes ?
Qu'est-cE, la vie après la vie ?
Nous faudra-t-il rendrE des comptes ?
Fait-on pitié ? Fait-on envie ?
Est-il vrai, tout ce qu'on raconte ?
Dieu est-il ce noblE vieillard ?
Rencontre-t-on cent millE vierges ?
Et des angEs par milli⧸ards ?
Hume-t-on le parfum des cierges ?
Fait-ellE peur, l'éternité ?
Ignore-t-on le temps qui passe ?
Apprend-on la sérénité ?
Se rase-t-on devant sa glace ?
Doit-on se laver chaquE jour ?
Prendre un bain toutEs les semaines ?
Paye-t-on des frais de séjour ?
Goûte-t-on la joie ou la peine ?
En bref, en deux mots comme en cent,
ChaquE questi⧸on est mystère...
Mais toi qui sais ce qu'on ressent ⇢
UnE fois qu'on a fui la Terre,
Qui as dorénavant ton toit ⇢
Au pays_(z)où sont les fantômes,
Réserve-moi près de chez toi ⇢
Un petit coin tranquille, un home,
UnE bastide, unE villa,
Locati⧸on pour les vacances ⇢
Mais_(z)avec vue sur l'au-delà :
Je t'en remercie par avance.
PréparE tout, mon vieux copain.
J'ai un grand lit de bois d'érable,
Un jour il sera de sapin ⇢
Et j'irai m'asseoir à ta table.
Je vais_(z)habiter dans les cieux,
Abandonner ce monde austère,
Je serai le silenci⧸eux,
Pour bien_(n)apprendre, il faut se taire.
ParlE de moi au grand Patron...
Bien fol qui se croit_(t)éternel !
EmbrassE pour moi saint Léon ⇢
Qu'on nomme aussi saint Li⧸onel.
Bien fol qui croit_(t)en ce vieux corps !
Nous ne sommEs qu'eau et vapeur.
Je vais mourir pour vivre encor :
L'éternité fait-ellE peur ?
J'ai connu le printemps si vert,
L'été de la vie puis l'automne,
Verrai-jE la fin de l'hiver ?
Je ne prends que ce qu'on me donne.
Mais quand tels courEnt_(t)au trépas ⇢
Et se pressEnt vers la camarde,
Moi, je marche en traînant le pas,
Celui du flâneur qui musarde.
J'ignorE tout de l'avenir ⇢
Car qui connaît son heurE blême ?
Mais je préfèrE prévenir,
C'est pourquoi j'ai fait ce poème.
Quitte à avoir quelquE voisin ⇢
Près de ma futurE demeure,
Autant que ce soit_(t)un copain.
Il faut bien ça pour que je meure.
Heureux qui habitE les nues ⇢
CommE toi, mon bravE compère.
Moi, pour l'instant je continue ⇢
À habiter sur notrE Terre.
Le Barbu est-il sympathique ?
Le chemin : pas trop de cahots ?
Comment ça se passe en pratique ?
Se sent-on vivant ? Plutôt mort ?
Est-on pur esprit sans contrainte ?
A-t-on des regrets ? Des remords ?
Oublie-t-on le temps des étreintes ?
Qu'est-cE, la vie après la vie ?
Nous faudra-t-il rendrE des comptes ?
Fait-on pitié ? Fait-on envie ?
Est-il vrai, tout ce qu'on raconte ?
Dieu est-il ce noblE vieillard ?
Rencontre-t-on cent millE vierges ?
Et des angEs par milli⧸ards ?
Hume-t-on le parfum des cierges ?
Fait-ellE peur, l'éternité ?
Ignore-t-on le temps qui passe ?
Apprend-on la sérénité ?
Se rase-t-on devant sa glace ?
Doit-on se laver chaquE jour ?
Prendre un bain toutEs les semaines ?
Paye-t-on des frais de séjour ?
Goûte-t-on la joie ou la peine ?
En bref, en deux mots comme en cent,
ChaquE questi⧸on est mystère...
Mais toi qui sais ce qu'on ressent ⇢
UnE fois qu'on a fui la Terre,
Qui as dorénavant ton toit ⇢
Au pays_(z)où sont les fantômes,
Réserve-moi près de chez toi ⇢
Un petit coin tranquille, un home,
UnE bastide, unE villa,
Locati⧸on pour les vacances ⇢
Mais_(z)avec vue sur l'au-delà :
Je t'en remercie par avance.
PréparE tout, mon vieux copain.
J'ai un grand lit de bois d'érable,
Un jour il sera de sapin ⇢
Et j'irai m'asseoir à ta table.
Je vais_(z)habiter dans les cieux,
Abandonner ce monde austère,
Je serai le silenci⧸eux,
Pour bien_(n)apprendre, il faut se taire.
ParlE de moi au grand Patron...
Bien fol qui se croit_(t)éternel !
EmbrassE pour moi saint Léon ⇢
Qu'on nomme aussi saint Li⧸onel.
Bien fol qui croit_(t)en ce vieux corps !
Nous ne sommEs qu'eau et vapeur.
Je vais mourir pour vivre encor :
L'éternité fait-ellE peur ?
J'ai connu le printemps si vert,
L'été de la vie puis l'automne,
Verrai-jE la fin de l'hiver ?
Je ne prends que ce qu'on me donne.
Mais quand tels courEnt_(t)au trépas ⇢
Et se pressEnt vers la camarde,
Moi, je marche en traînant le pas,
Celui du flâneur qui musarde.
J'ignorE tout de l'avenir ⇢
Car qui connaît son heurE blême ?
Mais je préfèrE prévenir,
C'est pourquoi j'ai fait ce poème.
Quitte à avoir quelquE voisin ⇢
Près de ma futurE demeure,
Autant que ce soit_(t)un copain.
Il faut bien ça pour que je meure.
Heureux qui habitE les nues ⇢
CommE toi, mon bravE compère.
Moi, pour l'instant je continue ⇢
À habiter sur notrE Terre.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
