Printemps
(PoèmE naïf)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
« C'est le printemps ! — Je sais, très chère,
Rétorqué-je à DamE Nature ⇢
(Comme on l'appelle en poésie).
J'ai le cœur et l'âmE saisis,
Le cœur et l'âmE qui se serrent.
Alors je pars_(z)à l'aventure ⇢
Et je prends tout ce qu'on me donne,
Partout des senteurs_(z)enivrantes,
Partout les oiseaux qui pépient ⇢
ChantEnt le printemps sans répit,
Les veaux_(z)à la bouchE gloutonne ⇢
TètEnt les vachEs pati⧸entes ⇢
Et il flottE dans l'atmosphère ⇢
Je ne sais quoi d'impondérable,
De léger et d'aéri⧸en,
Tout volE, rien ne pèsE – rien.
— C'est le printemps ! — Je sais très chère,
Ma foi, vous êtEs_(z)admirable ⇢
Et je prends tout ce qu'on me donne,
Les fleurs sont gaies, le temps superbe,
Le ciel est bleu, les prés sont verts ⇢
Et moi j'écris mes pauvrEs vers,
Ces pauvrEs vers que je griffonne ⇢
Sur mon carnet, couché dans l'herbe ⇢
Et je repars_(z)à l'aventure,
Heureux commE quand j'étais môme,
CommE quand j'étais tout petit ⇢
Et que, l'hiver bientôt parti,
Avril, tout en désinvolture,
Me ravissait, petit bonhomme.
Et je prends tout ce qu'on me donne ;
Mes premiers printemps, primevères,
Sont bien loin mais rien n'a changé,
Je prends mais j'aime à partager ⇢
Et tout me plaît et tout m'étonne...
— C'est le printemps ! — Je sais, très chère ! »
Puis quand reviendra la froidure ⇢
Des jours d'hiver sous le ciel blême,
Moi j'aurai fait le plein, pardi,
De printemps quand tout reverdit ⇢
Et j'attendrai DamE Nature ⇢
(Comme on dit dans les vrais poèmes),
J'attendrai que printemps renaisse ⇢
Et je repartirai, peuchère,
Le ciel sera bleu d'azur et ⇢
Les prés seront verts_(z)et j'aurai ⇢
Le cœur, aussi l'âme en li⧸esse...
« C'est le printemps ! — Je sais, très chère ! »
Rétorqué-je à DamE Nature ⇢
(Comme on l'appelle en poésie).
J'ai le cœur et l'âmE saisis,
Le cœur et l'âmE qui se serrent.
Alors je pars_(z)à l'aventure ⇢
Et je prends tout ce qu'on me donne,
Partout des senteurs_(z)enivrantes,
Partout les oiseaux qui pépient ⇢
ChantEnt le printemps sans répit,
Les veaux_(z)à la bouchE gloutonne ⇢
TètEnt les vachEs pati⧸entes ⇢
Et il flottE dans l'atmosphère ⇢
Je ne sais quoi d'impondérable,
De léger et d'aéri⧸en,
Tout volE, rien ne pèsE – rien.
— C'est le printemps ! — Je sais très chère,
Ma foi, vous êtEs_(z)admirable ⇢
Et je prends tout ce qu'on me donne,
Les fleurs sont gaies, le temps superbe,
Le ciel est bleu, les prés sont verts ⇢
Et moi j'écris mes pauvrEs vers,
Ces pauvrEs vers que je griffonne ⇢
Sur mon carnet, couché dans l'herbe ⇢
Et je repars_(z)à l'aventure,
Heureux commE quand j'étais môme,
CommE quand j'étais tout petit ⇢
Et que, l'hiver bientôt parti,
Avril, tout en désinvolture,
Me ravissait, petit bonhomme.
Et je prends tout ce qu'on me donne ;
Mes premiers printemps, primevères,
Sont bien loin mais rien n'a changé,
Je prends mais j'aime à partager ⇢
Et tout me plaît et tout m'étonne...
— C'est le printemps ! — Je sais, très chère ! »
Puis quand reviendra la froidure ⇢
Des jours d'hiver sous le ciel blême,
Moi j'aurai fait le plein, pardi,
De printemps quand tout reverdit ⇢
Et j'attendrai DamE Nature ⇢
(Comme on dit dans les vrais poèmes),
J'attendrai que printemps renaisse ⇢
Et je repartirai, peuchère,
Le ciel sera bleu d'azur et ⇢
Les prés seront verts_(z)et j'aurai ⇢
Le cœur, aussi l'âme en li⧸esse...
« C'est le printemps ! — Je sais, très chère ! »
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
