Propos
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
À noter
- Y' a1 syllabe
- déc...3 syllabes
Soir d'été dans la cour de ma lointaine enfance...
« Il paraît que Marie revendrait son terrain... »
« Alors Platini court et revient_(t)en défense... »
« Y' a Paul qui se marie. » ; « Toujours ton mal aux reins ? »
« C'est bientôt, le corso ? — C'est le prochain dimanche ! »
« Alors ellE m'a dit : "Ne le répètE pas !" »
« Ça c'est sûr, un pinceau, ça se tient par le manche ! »
« J'irai le voir lundi mais_(z)à tout petits pas... »
« Poulidor pourrait bien gagner le Tour de France. »
« Les feux de la Saint-Jean, c'était trop cette année ! »
« Finalement, combien coûtE ton assurance ? »
« Ils sont gentils, ces gens... » ; « Et tes rosEs ? — Fanées ! »
« Tous ces étudi⧸ants à... comment... la Sorbonne... ?
— N'empêchE, ces manifs, j'avais jamais vu ça ! »
« Sans doute un mendi⧸ant... » ; « T'as joué du trombone ? »
« Montre un peu ton canif... » ; « Ça va couci-couça. »
« Rien de bien_(n)étonnant : le dernier de la classe ! »
« C'est vrai qu'à la rentrée on n'aura plus de train ? »
« Il doit passer, Fernand ? — C'est possiblE qu'il passe. »
« Un œuf dur en entrée... » ; « Tu parlEs d'un pétrin ! »
« Moi, de toutE façon, j'aimE pas les endives. »
« Eh, faut pas déc... ! — Mon dieu, que t'es grognon ! »
« Qui sait_(t)où diable ils sont_(t)à cette heurE tardive... »
« Si tu veux, je connais_(z)un bois à champignons. »
Souvenirs de marmot, que mon cœur me rapporte,
Propos mêlés, morceaux de conversati⧸ons,
Ce sont justE des mots. Qui les a dits ? Qu'importe,
L'oubli naît des assauts du temps. Sensati⧸on ⇢
ÉtrangE que l'oubli quand seulEs quatrE phrases ⇢
ReviennEnt_(t)en mémoire après des années. Mais ⇢
MémoirE qui faiblit n'est pas mémoirE rase :
J'ouvrE mon vieux grimoire et j'écris ; désormais,
Mon lecteur, qui parcours_(z)au gré de tes errances ⇢
Mes vers, tu peux sourire aux échos du passé,
Soir d'été dans la cour de ma lointaine enfance,
QuelquEs mots pour l'écrire et... basta, c'est assez !
« Il paraît que Marie revendrait son terrain... »
« Alors Platini court et revient_(t)en défense... »
« Y' a Paul qui se marie. » ; « Toujours ton mal aux reins ? »
« C'est bientôt, le corso ? — C'est le prochain dimanche ! »
« Alors ellE m'a dit : "Ne le répètE pas !" »
« Ça c'est sûr, un pinceau, ça se tient par le manche ! »
« J'irai le voir lundi mais_(z)à tout petits pas... »
« Poulidor pourrait bien gagner le Tour de France. »
« Les feux de la Saint-Jean, c'était trop cette année ! »
« Finalement, combien coûtE ton assurance ? »
« Ils sont gentils, ces gens... » ; « Et tes rosEs ? — Fanées ! »
« Tous ces étudi⧸ants à... comment... la Sorbonne... ?
— N'empêchE, ces manifs, j'avais jamais vu ça ! »
« Sans doute un mendi⧸ant... » ; « T'as joué du trombone ? »
« Montre un peu ton canif... » ; « Ça va couci-couça. »
« Rien de bien_(n)étonnant : le dernier de la classe ! »
« C'est vrai qu'à la rentrée on n'aura plus de train ? »
« Il doit passer, Fernand ? — C'est possiblE qu'il passe. »
« Un œuf dur en entrée... » ; « Tu parlEs d'un pétrin ! »
« Moi, de toutE façon, j'aimE pas les endives. »
« Eh, faut pas déc... ! — Mon dieu, que t'es grognon ! »
« Qui sait_(t)où diable ils sont_(t)à cette heurE tardive... »
« Si tu veux, je connais_(z)un bois à champignons. »
Souvenirs de marmot, que mon cœur me rapporte,
Propos mêlés, morceaux de conversati⧸ons,
Ce sont justE des mots. Qui les a dits ? Qu'importe,
L'oubli naît des assauts du temps. Sensati⧸on ⇢
ÉtrangE que l'oubli quand seulEs quatrE phrases ⇢
ReviennEnt_(t)en mémoire après des années. Mais ⇢
MémoirE qui faiblit n'est pas mémoirE rase :
J'ouvrE mon vieux grimoire et j'écris ; désormais,
Mon lecteur, qui parcours_(z)au gré de tes errances ⇢
Mes vers, tu peux sourire aux échos du passé,
Soir d'été dans la cour de ma lointaine enfance,
QuelquEs mots pour l'écrire et... basta, c'est assez !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
