Tableaux de la garE routièrE d'Annonay-en-Vivarais
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 14 syllabes
À noter
- 14 syllabeslongueur de vers peu usitée ; la pause à l'hémistiche s'impose
- parcE que3 syllabes
- ell's1 syllabe
J'ai rimé ces tableaux car j'aimE peindre avec les mots ;
Pour goûter vers_(z)et couplets, je vais souvent_(t)à la ligne
– LignE de bus et de cars, bien sûr... Ma règlE : primo,
Fais toujours ce qui me plaît, secundo persiste et signe.
Assis le cul sur un plot, j'observe avec mon stylo ⇢
La gare : un gars qui larmoie, deux_(z)à la mine indécise,
Une aux sacrés roploplos, deux_(z)aux cheveux rigolos ⇢
Et quatre autrEs, commE moi le cul sur un plot assises.
Un quai, un jour, un horaire, unE destinati⧸on...
Sinon bientôt quel désastre ! Aussi qu'à cela ne tienne,
Chacun son itinéraire. Eh, que dirait-on si on ⇢
Voulait_(t)aller à Lamastre et qu'on rallie Saint-Étienne ?
Faut-il être un brin rêveur pour rouler le coffre ouvert...
Tel client peu dévoué ne refermE pas la soute ⇢
Et les sacs_(z)avec ferveur tombEnt_(t)au premier dévers.
La fautE, même avouée, pas sûr qu'ellE soit_(t)absoute !
« Nous faisons_(z)un beau métier parcE que nous reli⧸ons ⇢
Les gens qui s'aimEnt ! » m'a dit la charmantE conductrice.
Moi, d'un ton primesautier : « Sûr ! Un billet pour Ly⧸on,
J'ai rembour avec Claudie – non, lundi c'est Béatrice. »
Pas_(z)un car, pas_(z)un passant, pas_(z)un bus sur l'avenue,
Je suis seul, pas de déni... Moi qu'on prétend volubile,
Considère en rêvassant la garE routièrE nue :
Il est des moments bénis quand le temps semble immobile.
Pour savoir l'heurE des cars, point besoin d'êtrE devin.
Le truc : arriver à temps, aucune autre équivalence.
Qui prend le midi et quart, s'il arrive à midi vingt,
Regarde un peu mécontent partir le car pour Valence.
ChaquE vendredi qui naît, c'est le ballet régulier ⇢
Des bus qui encore, encore, encorE passEnt_(t)et passent ⇢
Sitôt qu'il faut ramener chez eux tous les écoliers ;
Sans nul doutE Terpsichore aurait_(t)adoré la place.
C'est clair : « Il est défendu de parler au conducteur ».
Aux conductricEs_(z)aussi, surtout pour fairE le marle.
Pourtant, c'est_(t)inattendu – serai-je un brin séducteur ?
Il arrivE (Dieu merci !) que ce soit_(t)ell's qui me parlent.
J'ai rimé ces tableaux car je veux_(z)être avec entrain ⇢
Poète au quotidien mais, sachE lecteur, que pour peindre ⇢
Autobus et autocars, pourtant j'aimE mieux les trains.
Bah... Si mes vers t'ont charmé, que servirait de me plaindre ?
Pour goûter vers_(z)et couplets, je vais souvent_(t)à la ligne
– LignE de bus et de cars, bien sûr... Ma règlE : primo,
Fais toujours ce qui me plaît, secundo persiste et signe.
Assis le cul sur un plot, j'observe avec mon stylo ⇢
La gare : un gars qui larmoie, deux_(z)à la mine indécise,
Une aux sacrés roploplos, deux_(z)aux cheveux rigolos ⇢
Et quatre autrEs, commE moi le cul sur un plot assises.
Un quai, un jour, un horaire, unE destinati⧸on...
Sinon bientôt quel désastre ! Aussi qu'à cela ne tienne,
Chacun son itinéraire. Eh, que dirait-on si on ⇢
Voulait_(t)aller à Lamastre et qu'on rallie Saint-Étienne ?
Faut-il être un brin rêveur pour rouler le coffre ouvert...
Tel client peu dévoué ne refermE pas la soute ⇢
Et les sacs_(z)avec ferveur tombEnt_(t)au premier dévers.
La fautE, même avouée, pas sûr qu'ellE soit_(t)absoute !
« Nous faisons_(z)un beau métier parcE que nous reli⧸ons ⇢
Les gens qui s'aimEnt ! » m'a dit la charmantE conductrice.
Moi, d'un ton primesautier : « Sûr ! Un billet pour Ly⧸on,
J'ai rembour avec Claudie – non, lundi c'est Béatrice. »
Pas_(z)un car, pas_(z)un passant, pas_(z)un bus sur l'avenue,
Je suis seul, pas de déni... Moi qu'on prétend volubile,
Considère en rêvassant la garE routièrE nue :
Il est des moments bénis quand le temps semble immobile.
Pour savoir l'heurE des cars, point besoin d'êtrE devin.
Le truc : arriver à temps, aucune autre équivalence.
Qui prend le midi et quart, s'il arrive à midi vingt,
Regarde un peu mécontent partir le car pour Valence.
ChaquE vendredi qui naît, c'est le ballet régulier ⇢
Des bus qui encore, encore, encorE passEnt_(t)et passent ⇢
Sitôt qu'il faut ramener chez eux tous les écoliers ;
Sans nul doutE Terpsichore aurait_(t)adoré la place.
C'est clair : « Il est défendu de parler au conducteur ».
Aux conductricEs_(z)aussi, surtout pour fairE le marle.
Pourtant, c'est_(t)inattendu – serai-je un brin séducteur ?
Il arrivE (Dieu merci !) que ce soit_(t)ell's qui me parlent.
J'ai rimé ces tableaux car je veux_(z)être avec entrain ⇢
Poète au quotidien mais, sachE lecteur, que pour peindre ⇢
Autobus et autocars, pourtant j'aimE mieux les trains.
Bah... Si mes vers t'ont charmé, que servirait de me plaindre ?
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
