Téléphone
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 7 syllabes
À noter
- Qu'y a-t-il3 syllabes
Des humains la vastE faune ⇢
Désormais parle en marchant,
Le monde entier téléphone ⇢
À la villE comme aux champs.
ChaquE jour de la semaine,
L'hommE, prodige étonnant,
Partout_(t)où ses pas le mènent ⇢
Chemine en téléphonant.
Laure appellE Jacqueline ;
Jacqueline appelle alors ⇢
Alain qui répond_(t)à Line ⇢
Puis LinE rappellE Laure.
Moi je vais sans téléphone.
SeulE la cloche empressée ⇢
Dedans mon oreillE sonne,
Du village où j'ai passé.
Malheureux le pauvre aphone !
Mais_(z)il réagit bientôt ⇢
Et quand_(t)on lui téléphone ⇢
Il répond par un texto.
ChaquE moment de passage,
L'homme envoie, c'est_(t)émouvant,
Des milli⧸ons de messages.
Comment faisait-il avant ?
Liz écrit_(t)à Laureline,
Alex, le temps qu'il la lise,
Reçoit_(t)un texto d'Aline ⇢
Qui reçoit_(t)un mot de Liz.
Moi je vais sans téléphone.
Si j'écris, mon dieu, ce n'est ⇢
Pas_(z)un messagE – pardonne ! –
Mais des vers, dans mon carnet.
(Tiens, ceux-là, je les griffonne ⇢
En ce moment, certEs_(z)et ⇢
Je croisE, qui téléphone,
Un monsieur l'air médusé.
LorsquE la raison s'égare...
Il me demande étonné :
« Quel est cet objet bizarre ?
— Cher monsieur, c'est un carnet ! »
Pour le poètE qui rôde ⇢
En allant_(t)avec ses pieds,
Qu'y a-t-il de plus commode ⇢
Qu'un stylo et du papier ?
Moi je vais sans téléphone.
Le stylet n'est pas mon lot,
Pour écrirE mes canzones :
Du papier et un stylo).
Les hommEs, tu les chiffonnes,
Solitude... Écoute-les,
Ces gens qui se téléphonent ⇢
Pour se sentir moins seulets.
Chaque instant la multitude ⇢
Des humains_(z)est connectée,
Bah, tu sauras, solitude,
D'autant mieux les affecter.
Otto appellE Maxime,
Maxime envoie un texto ⇢
À Paul qui répond_(t)à Tim ⇢
Puis Tim écrit_(t)à Otto.
Moi je vais sans téléphone,
Qui sais bien me contenter ⇢
De moi, la seulE personne ⇢
Qui ne saurait... me quitter !
Moralité
Qui va sans son téléphone,
C'est qu'il s'est_(t)accoutumé ⇢
À lui, l'uniquE personne ⇢
Qui ne le quittE... jamais !
Désormais parle en marchant,
Le monde entier téléphone ⇢
À la villE comme aux champs.
ChaquE jour de la semaine,
L'hommE, prodige étonnant,
Partout_(t)où ses pas le mènent ⇢
Chemine en téléphonant.
Laure appellE Jacqueline ;
Jacqueline appelle alors ⇢
Alain qui répond_(t)à Line ⇢
Puis LinE rappellE Laure.
Moi je vais sans téléphone.
SeulE la cloche empressée ⇢
Dedans mon oreillE sonne,
Du village où j'ai passé.
Malheureux le pauvre aphone !
Mais_(z)il réagit bientôt ⇢
Et quand_(t)on lui téléphone ⇢
Il répond par un texto.
ChaquE moment de passage,
L'homme envoie, c'est_(t)émouvant,
Des milli⧸ons de messages.
Comment faisait-il avant ?
Liz écrit_(t)à Laureline,
Alex, le temps qu'il la lise,
Reçoit_(t)un texto d'Aline ⇢
Qui reçoit_(t)un mot de Liz.
Moi je vais sans téléphone.
Si j'écris, mon dieu, ce n'est ⇢
Pas_(z)un messagE – pardonne ! –
Mais des vers, dans mon carnet.
(Tiens, ceux-là, je les griffonne ⇢
En ce moment, certEs_(z)et ⇢
Je croisE, qui téléphone,
Un monsieur l'air médusé.
LorsquE la raison s'égare...
Il me demande étonné :
« Quel est cet objet bizarre ?
— Cher monsieur, c'est un carnet ! »
Pour le poètE qui rôde ⇢
En allant_(t)avec ses pieds,
Qu'y a-t-il de plus commode ⇢
Qu'un stylo et du papier ?
Moi je vais sans téléphone.
Le stylet n'est pas mon lot,
Pour écrirE mes canzones :
Du papier et un stylo).
Les hommEs, tu les chiffonnes,
Solitude... Écoute-les,
Ces gens qui se téléphonent ⇢
Pour se sentir moins seulets.
Chaque instant la multitude ⇢
Des humains_(z)est connectée,
Bah, tu sauras, solitude,
D'autant mieux les affecter.
Otto appellE Maxime,
Maxime envoie un texto ⇢
À Paul qui répond_(t)à Tim ⇢
Puis Tim écrit_(t)à Otto.
Moi je vais sans téléphone,
Qui sais bien me contenter ⇢
De moi, la seulE personne ⇢
Qui ne saurait... me quitter !
Moralité
Qui va sans son téléphone,
C'est qu'il s'est_(t)accoutumé ⇢
À lui, l'uniquE personne ⇢
Qui ne le quittE... jamais !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
