Théorie de la relativité
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes
Mon dieu, qu'il est pressé, qu'il est pressé, le Temps !
D'autrEs rêveurs que moi l'ont dit : qu'il est pressé !
ChaquE mois suit le mois qui vient de trépasser,
Chaque année pour passer détale à chaque instant.
Par où croit-il pécher ? Par son retard ? Merci !
Voilà qui est cocasse : être en retard, le Temps !
S'il lui plaît qu'il jacasse ou s'il court son content,
Qui pourrait l'empêcher ? C'est lui le juge ici.
Prestesse ou nonchaloir, il a la montre en main,
C'est lui qui la remonte au rythmE qui lui sied,
C'est le rythmE qui compte ; il s'active, il s'assied,
Selon son bon vouloir il fait chanter demain.
Le Temps, calme ou stressé, pourquoi pas ? Pour autant,
Il court bien plus souvent qu'il ne traînE, pardi !
D'autrEs rêveurs_(z)avant le poètE l'ont dit :
Mon dieu, qu'il est pressé, qu'il est pressé, le Temps !
L'auteur en sa faconde écrit ce qu'il veut. Mais ⇢
Le magister précise : « Ami, quand tu attends,
ChaquE secondE sise au beau milieu du Temps ⇢
Ne fait qu'unE seconde et ne varie jamais. »
Peut-être, ami savant, qu'unE secondE vaut...
Ce qu'ellE vaut, pourtant ce qu'ellE vaut sans doute ⇢
Varie commE le Temps quand_(t)il musarde en route ⇢
Et qu'il traîne en rêvant et par monts_(z)et par vaux.
Mon dieu, qu'il va traînant, qu'il va traînant, l'Artiste !
D'autrEs rêveurs que moi l'ont dit : comme il paresse !
Doucement chaquE mois avant qu'il apparaisse,
Chaque année doucement avant qu'elle entre en piste.
Par où croit-il pécher ? Par son retard ? Bernique !
Voilà qui est cocasse : être en retard, l'Artiste !
S'il lui plaît qu'il jacasse, à courir s'il persiste,
Qui pourrait l'empêcher ? C'est lui le juge unique.
Prestesse ou nonchaloir, il a la montre encore,
C'est lui qui la remonte au rythmE qu'il lui prête,
C'est le rythmE qui compte : il s'active, il s'arrête,
Selon son bon vouloir il fait chanter l'aurore.
Le Temps, vif ou planant, pourquoi pas ? Mais j'insiste :
Il dort bien plus souvent qu'il filE ventre à terre !
D'autrEs rêveurs_(z)avant le poètE l'actèrent :
Mon dieu, qu'il va traînant, qu'il va traînant, l'Artiste !
Sache, ami érudit, qu'unE secondE dure...
Ce qu'ellE dure, entends que sa durée sans doute ⇢
Varie commE le Temps quand_(t)il taillE sa route ⇢
Et qu'en hâte il bondit par-dessus les bordures.
L'auteur, aimable aveu, écrit ce qui l'inspire ⇢
Mais qu'ils soient, les moments, paresseux_(z)ou hâtifs,
Rien n'est_(t)absolument et tout est relatif :
Le Temps fait ce qu'il veut, seul maître en son empire !
D'autrEs rêveurs que moi l'ont dit : qu'il est pressé !
ChaquE mois suit le mois qui vient de trépasser,
Chaque année pour passer détale à chaque instant.
Par où croit-il pécher ? Par son retard ? Merci !
Voilà qui est cocasse : être en retard, le Temps !
S'il lui plaît qu'il jacasse ou s'il court son content,
Qui pourrait l'empêcher ? C'est lui le juge ici.
Prestesse ou nonchaloir, il a la montre en main,
C'est lui qui la remonte au rythmE qui lui sied,
C'est le rythmE qui compte ; il s'active, il s'assied,
Selon son bon vouloir il fait chanter demain.
Le Temps, calme ou stressé, pourquoi pas ? Pour autant,
Il court bien plus souvent qu'il ne traînE, pardi !
D'autrEs rêveurs_(z)avant le poètE l'ont dit :
Mon dieu, qu'il est pressé, qu'il est pressé, le Temps !
L'auteur en sa faconde écrit ce qu'il veut. Mais ⇢
Le magister précise : « Ami, quand tu attends,
ChaquE secondE sise au beau milieu du Temps ⇢
Ne fait qu'unE seconde et ne varie jamais. »
Peut-être, ami savant, qu'unE secondE vaut...
Ce qu'ellE vaut, pourtant ce qu'ellE vaut sans doute ⇢
Varie commE le Temps quand_(t)il musarde en route ⇢
Et qu'il traîne en rêvant et par monts_(z)et par vaux.
Mon dieu, qu'il va traînant, qu'il va traînant, l'Artiste !
D'autrEs rêveurs que moi l'ont dit : comme il paresse !
Doucement chaquE mois avant qu'il apparaisse,
Chaque année doucement avant qu'elle entre en piste.
Par où croit-il pécher ? Par son retard ? Bernique !
Voilà qui est cocasse : être en retard, l'Artiste !
S'il lui plaît qu'il jacasse, à courir s'il persiste,
Qui pourrait l'empêcher ? C'est lui le juge unique.
Prestesse ou nonchaloir, il a la montre encore,
C'est lui qui la remonte au rythmE qu'il lui prête,
C'est le rythmE qui compte : il s'active, il s'arrête,
Selon son bon vouloir il fait chanter l'aurore.
Le Temps, vif ou planant, pourquoi pas ? Mais j'insiste :
Il dort bien plus souvent qu'il filE ventre à terre !
D'autrEs rêveurs_(z)avant le poètE l'actèrent :
Mon dieu, qu'il va traînant, qu'il va traînant, l'Artiste !
Sache, ami érudit, qu'unE secondE dure...
Ce qu'ellE dure, entends que sa durée sans doute ⇢
Varie commE le Temps quand_(t)il taillE sa route ⇢
Et qu'en hâte il bondit par-dessus les bordures.
L'auteur, aimable aveu, écrit ce qui l'inspire ⇢
Mais qu'ils soient, les moments, paresseux_(z)ou hâtifs,
Rien n'est_(t)absolument et tout est relatif :
Le Temps fait ce qu'il veut, seul maître en son empire !
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
