Un soufflE vers l'éternité
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

2 vers de 12 syllabes
+ 1 vers de 8 syllabes
+ 1 vers de 8 syllabes
Quand, naguèrE vivant, j'aurai fini ma course,
Poussière au firmament, loin de tout ce décor,
En routE vers la liberté,
J'irai bien poliment saluer la Grande Ourse :
« Soleils, je suis le vent échappé d'un vieux corps,
Un soufflE vers l'éternité. »
Quand j'abandonnerai ma terrestrE carcasse,
Sans regrets_(z)au surplus, silenci⧸eusement,
Pour rupturE d'unicité,
Lors je ne serai plus qu'un peu de vent qui passe,
Irréel, éthéré, une âmE simplement,
Un soufflE vers l'éternité.
Au jour fatal, voilà, je tournerai la page ⇢
Et quand j'aurai fermé le livrE de ma vie,
Immatéri⧸elle entité,
Nuée, vapeur, fumée, informel équipage :
Je serai tout cela, tous désirs_(z)assouvis,
Un soufflE vers l'éternité.
Lecteurs de vers_(z)épris, je vous fais légataires ⇢
Des pauvrEs_(z)vers_(z)écrits du temps que je vivais ⇢
Quand moi, pour avoir tout quitté,
Moi, pour êtrE proscrit de la planètE Terre,
Je serai pur esprit par la mort ravivé,
Un soufflE vers l'éternité.
La vie... On n'y peut rien, du destin la roue tourne...
LorsquE l'heure a sonné, que le destin scella,
Entends : l'heurE de vérité,
La Faucheuse ordonne et là-haut on s'en retourne,
Léger, aéri⧸en, brisE vers l'au-delà,
Un soufflE vers l'éternité.
Petite ombre ingénue, nul endroit, nul espace,
Du mondE des humains rien ne demeurera ;
Puis pourquoi se hâter ?
Hier, aujourd'hui, demain, le temps n'a plus sa place ⇢
Quand_(t)on est devenu un fantôme, une aura,
Un soufflE vers l'éternité.
Quand, naguèrE vivant, j'aurai fini ma course,
Passager de l'éther, ravi, joyeux, accort,
En routE vers la liberté,
Je retournerai vers la genèse – à la source :
« Adieu... Je suis le vent échappé d'un vieux corps,
Un soufflE vers l'éternité. »
Poussière au firmament, loin de tout ce décor,
En routE vers la liberté,
J'irai bien poliment saluer la Grande Ourse :
« Soleils, je suis le vent échappé d'un vieux corps,
Un soufflE vers l'éternité. »
Quand j'abandonnerai ma terrestrE carcasse,
Sans regrets_(z)au surplus, silenci⧸eusement,
Pour rupturE d'unicité,
Lors je ne serai plus qu'un peu de vent qui passe,
Irréel, éthéré, une âmE simplement,
Un soufflE vers l'éternité.
Au jour fatal, voilà, je tournerai la page ⇢
Et quand j'aurai fermé le livrE de ma vie,
Immatéri⧸elle entité,
Nuée, vapeur, fumée, informel équipage :
Je serai tout cela, tous désirs_(z)assouvis,
Un soufflE vers l'éternité.
Lecteurs de vers_(z)épris, je vous fais légataires ⇢
Des pauvrEs_(z)vers_(z)écrits du temps que je vivais ⇢
Quand moi, pour avoir tout quitté,
Moi, pour êtrE proscrit de la planètE Terre,
Je serai pur esprit par la mort ravivé,
Un soufflE vers l'éternité.
La vie... On n'y peut rien, du destin la roue tourne...
LorsquE l'heure a sonné, que le destin scella,
Entends : l'heurE de vérité,
La Faucheuse ordonne et là-haut on s'en retourne,
Léger, aéri⧸en, brisE vers l'au-delà,
Un soufflE vers l'éternité.
Petite ombre ingénue, nul endroit, nul espace,
Du mondE des humains rien ne demeurera ;
Puis pourquoi se hâter ?
Hier, aujourd'hui, demain, le temps n'a plus sa place ⇢
Quand_(t)on est devenu un fantôme, une aura,
Un soufflE vers l'éternité.
Quand, naguèrE vivant, j'aurai fini ma course,
Passager de l'éther, ravi, joyeux, accort,
En routE vers la liberté,
Je retournerai vers la genèse – à la source :
« Adieu... Je suis le vent échappé d'un vieux corps,
Un soufflE vers l'éternité. »
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
