Vari/ati/ons sur Tristan et Iseult
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 8 syllabes
À noter
- tout | hardi/essepas de liaison (en principe)
« On dit que les amours parfaites ⇢
N'existEnt pas sur cettE Terre,
Or les nôtrEs, divinE fête,
Sont sans faille, étonnant mystère.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je ne saurais vous rendre heureuse ⇢
D'un cœur que l'amour bouleverse :
HontE soit_(t)aux amours peureuses,
Honte à l'amant qui tergiverse !
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Vous me chérissez, dame aimante ⇢
Et moi je vous sers, cœur fidèle.
Il n'est point d'oubli pour l'amante ⇢
Et son amant n'est rien loin d'elle.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
VivrE sans vous, quellE chimère !
Nous sommEs faits pour être ensemble,
Je vous ferai femmE puis mère ⇢
Si Dieu le veut, si bon vous semble.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
VotrE mère est magici⧸enne,
MaîtressE d'ondEs_(z)impalpables,
Mais seul Angus avec les siennes ⇢
D'aimer sait rendre un cœur capable.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Nous aimerions pour quelquE philtre ⇢
NaguèrE bu, pauvrE servage...
Peut-êtrE mais l'amour s'infiltre ⇢
Aussi dans les cœurs sans breuvage.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Ils ne se fient qu'aux apparences,
Ceux-là qui – tant mieux ! – n'y voient goutte,
Que soit bénie leur ignorance :
Nous nous aimons sans qu'ils s'en doutent.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Votre époux, que Dieu le préserve,
Ne saura rien de notrE flamme.
Ah, que l'avenir nous réserve ⇢
Qu'il s'éprennE d'une autrE femme !
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je châtierai ceux qui médisent ;
Les médisants sont gens_(z)infâmes,
Ils agissEnt par couardise ⇢
Et jalousEnt ceux qu'ils diffament.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je combattrai, soyez sans crainte,
Les gens s'ils veulEnt notrE perte,
Ils relâcheront leur étreinte,
Ma mie en étreintEs_(z)experte.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Dieu préfèrE les gens qui s'aiment ⇢
À ceux qui ont cœur de faussaire,
Gloire à cellEs_(z)et ceux qui sèment ⇢
L'amour pourvu qu'il soit sincère.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
— Bel ami, vos propos sans doute ⇢
Sont si bons, si doux_(z)à entendre ⇢
Qu'à vos côtés rien ne redoute.
À quoi d'autrE puis-jE prétendre ?
Aimons-nous sans contredit : est-ce,
Ami, quelquE mise en demeure ?
Oui ! Aimons-nous tout | hardi⧸esse ⇢
Jusqu'à la mort, s'il faut qu'on meure.
Rien avec vous ne me tourmente,
Le bonheur d'êtrE votre amante ⇢
Me ravit, fabuleux prodige ⇢
De l'amour ; aussi bien vous dis-je,
Bel ami, le cœur en émoi :
Ni moi sans vous, ni vous sans moi. »
N'existEnt pas sur cettE Terre,
Or les nôtrEs, divinE fête,
Sont sans faille, étonnant mystère.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je ne saurais vous rendre heureuse ⇢
D'un cœur que l'amour bouleverse :
HontE soit_(t)aux amours peureuses,
Honte à l'amant qui tergiverse !
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Vous me chérissez, dame aimante ⇢
Et moi je vous sers, cœur fidèle.
Il n'est point d'oubli pour l'amante ⇢
Et son amant n'est rien loin d'elle.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
VivrE sans vous, quellE chimère !
Nous sommEs faits pour être ensemble,
Je vous ferai femmE puis mère ⇢
Si Dieu le veut, si bon vous semble.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
VotrE mère est magici⧸enne,
MaîtressE d'ondEs_(z)impalpables,
Mais seul Angus avec les siennes ⇢
D'aimer sait rendre un cœur capable.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Nous aimerions pour quelquE philtre ⇢
NaguèrE bu, pauvrE servage...
Peut-êtrE mais l'amour s'infiltre ⇢
Aussi dans les cœurs sans breuvage.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Ils ne se fient qu'aux apparences,
Ceux-là qui – tant mieux ! – n'y voient goutte,
Que soit bénie leur ignorance :
Nous nous aimons sans qu'ils s'en doutent.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Votre époux, que Dieu le préserve,
Ne saura rien de notrE flamme.
Ah, que l'avenir nous réserve ⇢
Qu'il s'éprennE d'une autrE femme !
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je châtierai ceux qui médisent ;
Les médisants sont gens_(z)infâmes,
Ils agissEnt par couardise ⇢
Et jalousEnt ceux qu'ils diffament.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Je combattrai, soyez sans crainte,
Les gens s'ils veulEnt notrE perte,
Ils relâcheront leur étreinte,
Ma mie en étreintEs_(z)experte.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
Dieu préfèrE les gens qui s'aiment ⇢
À ceux qui ont cœur de faussaire,
Gloire à cellEs_(z)et ceux qui sèment ⇢
L'amour pourvu qu'il soit sincère.
Belle amie, c'est_(t)ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous.
— Bel ami, vos propos sans doute ⇢
Sont si bons, si doux_(z)à entendre ⇢
Qu'à vos côtés rien ne redoute.
À quoi d'autrE puis-jE prétendre ?
Aimons-nous sans contredit : est-ce,
Ami, quelquE mise en demeure ?
Oui ! Aimons-nous tout | hardi⧸esse ⇢
Jusqu'à la mort, s'il faut qu'on meure.
Rien avec vous ne me tourmente,
Le bonheur d'êtrE votre amante ⇢
Me ravit, fabuleux prodige ⇢
De l'amour ; aussi bien vous dis-je,
Bel ami, le cœur en émoi :
Ni moi sans vous, ni vous sans moi. »
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
