Voyage express
(Ourcq)
Éléments de prononciation
⧸ diphtongue en 2 syllabes
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet
_(•) liaison | ni liaison ni élision
E E tonique ⇢ rejet ou contre-rejet

Vers de 12 syllabes (Parties I et III)
+ Vers de 10 syllabes (Partie II)
+ Vers de 10 syllabes (Partie II)
À noter
- Rythmeplusieurs rejets en -our qu'
- hi⧸er2 syllabes
I. Aller
Je m'en vais_(z)à Paris, je n'ai qu'unE parole :
Il me faut – si, j'insiste – honorer le discours qu' ⇢
Je tins_(z)hi⧸er : pari de signer, gaudriole,
Mon poème un peu triste aux rivagEs de l'Ourcq.
Lyon, Part-Dieu, à bord du TGV pour Paris, mercredi 24 juin 2015, 10h05
II. Ourcq
(le poème un peu triste)
Nous avons frémi d'extasE lascive ⇢
LorsquE nous marchions_(z)à deux sur la rive.
Mon Dieu quels beaux jours, ces émouvants jours qu' ⇢
Nous rêvions_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
Du pont de Crimée jusqu'à la Villette ⇢
Puis dans l'autrE sens : c'est l'escarpolette,
On va, on revient, c'est l'aller-retour qu' ⇢
Nous fîmEs_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
BergeE _(z)ù nos yeux_(z)amoureux se plurent,
Du vieux pont de la PetitE Ceinture ⇢
JusquE vers Pantin, c'était le parcours qu' ⇢
Nous suivions_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
Puis tu as laissé mon âme en détresse.
Amis, vous avez connu ma maîtresse ⇢
Et vous saviez qu'il faudrait du temps pour qu' ⇢
Je repasse au bord du canal de l'Ourcq.
Mais le temps, dit-on, est la médecine ⇢
Qui guérit l'amant que le sort chagrine.
Je suis revenu pour rimer l'amour qu' ⇢
J'ai connu au bord du canal de l'Ourcq.
Et voici pourquoi j'ai fait ce poème,
Pour que nul n'oublie mes amours bohèmes,
Pour qu'on se souvienne encore et toujours qu' ⇢
On s'aima au bord du canal de l'Ourcq.
On s'aima. Mais moi – à quoi bon le taire ? –
Je veux le crier par toutE la Terre :
Je t'aime à jamais et c'est le cœur lourd qu' ⇢
Je cheminE au bord du canal de l'Ourcq.
Paris, canal de l'Ourcq, même date, 14h17
III. Retour
C'est fait. Adieu, Paris... J'ai revu tout à l'heure ⇢
Mes amours mortEs – las ! – dans le canal de l'Ourcq.
Permettez que j'en rie avant que je n'en pleure ⇢
Puis que je brisE là... fautE de rime en -our qu'.
Je m'en vais_(z)à Paris, je n'ai qu'unE parole :
Il me faut – si, j'insiste – honorer le discours qu' ⇢
Je tins_(z)hi⧸er : pari de signer, gaudriole,
Mon poème un peu triste aux rivagEs de l'Ourcq.
Lyon, Part-Dieu, à bord du TGV pour Paris, mercredi 24 juin 2015, 10h05
II. Ourcq
(le poème un peu triste)
Nous avons frémi d'extasE lascive ⇢
LorsquE nous marchions_(z)à deux sur la rive.
Mon Dieu quels beaux jours, ces émouvants jours qu' ⇢
Nous rêvions_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
Du pont de Crimée jusqu'à la Villette ⇢
Puis dans l'autrE sens : c'est l'escarpolette,
On va, on revient, c'est l'aller-retour qu' ⇢
Nous fîmEs_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
BergeE _(z)ù nos yeux_(z)amoureux se plurent,
Du vieux pont de la PetitE Ceinture ⇢
JusquE vers Pantin, c'était le parcours qu' ⇢
Nous suivions_(z)au bord du canal de l'Ourcq.
Puis tu as laissé mon âme en détresse.
Amis, vous avez connu ma maîtresse ⇢
Et vous saviez qu'il faudrait du temps pour qu' ⇢
Je repasse au bord du canal de l'Ourcq.
Mais le temps, dit-on, est la médecine ⇢
Qui guérit l'amant que le sort chagrine.
Je suis revenu pour rimer l'amour qu' ⇢
J'ai connu au bord du canal de l'Ourcq.
Et voici pourquoi j'ai fait ce poème,
Pour que nul n'oublie mes amours bohèmes,
Pour qu'on se souvienne encore et toujours qu' ⇢
On s'aima au bord du canal de l'Ourcq.
On s'aima. Mais moi – à quoi bon le taire ? –
Je veux le crier par toutE la Terre :
Je t'aime à jamais et c'est le cœur lourd qu' ⇢
Je cheminE au bord du canal de l'Ourcq.
Paris, canal de l'Ourcq, même date, 14h17
III. Retour
C'est fait. Adieu, Paris... J'ai revu tout à l'heure ⇢
Mes amours mortEs – las ! – dans le canal de l'Ourcq.
Permettez que j'en rie avant que je n'en pleure ⇢
Puis que je brisE là... fautE de rime en -our qu'.
La légende des « Éléments de prononciation » est accessible via le bouton « Légende » ci-dessous. Consultez-la si besoin pour comprendre la signification des symboles employés.


- Les règles usuelles du français ne font pas l'objet d'éléments de prononciation, seuls les points pouvant poser problème sont signalés.
- En général :
- bien articuler (sans exagérer) pour détacher les syllabes,
- faire entendre les consonnes doubles (ll, mm, etc.) sur les mots qui le justifient,
- lire la poésie « avec son cœur », employer le ton et le rythme que l'on sent être les plus appropriés,
- ne pas hésiter à varier les effets au fil du texte.
- ⁎⧸⁎diphtongue (2 sons voyelles contigus) lue habituellement en 1 syllabe et à lire en 2 syllabes.
-
⁎_(•)⁎liaison susceptible d'être oubliée (avec le son correspondant). À noter :
- les liaisons usuelles ne sont pas repérées (tout le monde est censé les faire).
- certaines liaisons peuvent être faites même si elles ne sont pas repérées ; ainsi celles entre les verbes en ER et la voyelle qui suit.
- ⁎ | ⁎liaison ou élision à ne pas faire.
-
⁎EE final à prononcer (E, Es, Ent), suivi d'une consonne. À noter :
- pour les monosyllabes, le E final n'est pas repéré car il est toujours prononcé.
- les mots composés (avec tirets) sont considérés comme un seul mot.
- ⁎ ⇢rejet (ou contre-rejet). À noter :
- lire les vers concernés en les enchaînant mais...
- ...faire quand même une très brève pause pour ne pas « noyer » la rime.
