23 mars 2019 à Peaugres (07) : 10e Printemps des écrivains
Samedi 23 mars 2019 s'est tenu le 10e Printemps des écrivains à Peaugres, organisé par l'équipe de la bibliothèque Le Clos du Lecteur.Le quatrième volume des Poésies n'étant pas encore paru en 2018, je n'avais pas eu le plaisir de participer à l'édition de cette année-là... Avouerai-je ici que cette absence m'a contrarié, tant l'accueil des bénévoles du Printemps de Peaugres est convivial ? Mais c'est la règle et le plaisir de revenir n'en est que plus grand.
Pour ce cru 2019, les responsables ont eu l'idée plus que judicieuse d'éditer un marque-page avec la liste des personnes présentes (image ci-contre à droite). Aimable attention, qui permet du coup à l'auteur de ce compte rendu de citer ses condisciples en écriture sans le moindre effort.
Il va sans dire que cette édition numéro 10 s'est déroulée dans la bonne humeur qui accompagne la plupart des salons littéraires en général – et celui de Peaugres en particulier. Car c'est une des caractéristiques du Printemps des écrivains : l'accueil y est chaleureux et sans façon à la fois. Nul auteur ne s'y est jamais senti gêné, tant les membres du Clos du Lecteur savent trouver les mots et la manière pour mettre à l'aise.
Une des particularités du Printemps peaugrois est de se dérouler uniquement le matin. L'idée est surprenante au premier abord et fort bien vue au second ; le nombre de visiteurs n'en est pas moins élevé et ma modeste expérience m'a montré que les visites de l'après-midi baissent de manière quasi généralisée (avant de connaître une forme de reprise en fin de journée, il est vrai). Mais, bon, la formule est rôdée, les visiteurs le savent (plusieurs d'entre eux reviennent fidèlement) et c'est très bien ainsi.
J'étais installé à côté d'Odile Déchavanne (nous avons co-écrit Le miel des malandrins en 2016), qui présentait cette fois-ci son dernier roman : Trahison d'un auteur, dont j'ai eu le privilège de lire l'ordinuscrit (le terme est de moi) avant parution. Sa place est vacante sur cette photo : c'est elle qui tient l'appareil.
Un mot également à propos de la toute jeune Stéphanie Huguet, auteure du conte Le lutin qui voulait être renne, que j'avais croisée déjà à la librairie Le Coin des livres à Davézieux à la fin de l'année passée. Il est à la fois étonnant et réconfortant de trouver dans un écrivain qui fait ses débuts autant d'enthousiasme et de détermination (mais peut-être mon étonnement tient-il à un certain fatalisme, de celui que je porte en moi face aux errements de cette société et des gens qui la font...)
Quoi qu'il en soit, après le temps des dédicaces, est venu celui du pot de l'amitié, comme on dit, pris dehors sous le soleil (ardent) de ce 23 mars, puis celui du repas offert généreusement et en toute simplicité par les organisateurs. Mention spéciale cette année 2019, qui marquait les 10 ans du Printemps de Peaugres. Du coup, en fin de repas, toute la troupe du Clos du Lecteur s'est regroupée derrière un gâteau certes fictif – mais qu'importe – posé sur une table où trônaient les livres des invités (rappelons que le Clos du Lecteur achète toujours à chaque auteur le livre qui a justifié sa présence).
Je terminerai cet article en remerciant une nouvelle fois la bibliothèque de Peaugres et ses bénévoles, passionnés et (ça va souvent avec) passionnants. Remerciements aussi à la famille de Stéphanie Huguet – sa famille avec qui j'ai fait plus amplement connaissance autour du verre de l'amitié et pendant le repas ; merci en particulier pour m'avoir véhiculé sur le chemin du retour. Même si j'assume ma condition de piéton dans tous les cas, la chaleur de ce samedi ne m'a pas fait hésiter longtemps à leur demander ce service, qu'ils ont eu la gentillesse de me rendre.
Puisse ce petit compte rendu vous donner envie d'aller faire un tour, vous aussi, au prochain Printemps des écrivains à Peaugres !