1er août 2022 : parution du vol. 8 des Poésies
Le vol. 8 des Cahiers des Poésies de mon cœur est paru le 1er août 2022, manière de se distinguer de son prédécesseur, le vol. 5 lui aussi consacré au genre du haïku et du senryû et publié en août également (de l'année 2019) mais le dernier jour du mois.Du coup, qu'on me permette de reprendre ces quelques lignes écrites voilà trois ans et à nouveau d'actualité : « Ce recueil est une exception dans la série des Cahiers précédemment parus, tous fidèles aux règles de la poésie classique contemporaine (et francophone, ça va de soi) puisqu'il est entièrement composé de « poèmes courts japonais », autrement dit : de haïku et de senryû ». À ceci près que le vol. 8 est donc la deuxième exception que je fais aux règles de la prosodie.
Dire que j'apprécie beaucoup le genre est un euphémisme ; la brièveté du haïku, sa légèreté, surtout quand il vire au senryû, me ravissent et contrastent agréablement avec le côté parfois un peu formel de la versification classique. Pour autant, c'est ce côté-là qui m'enchante chez Calliope et Érato, version française. De fait et tout simplement, je pratique les deux Muses autant que leurs homologues du Pays du Soleil levant – si tant est qu'il y ait des Muses de la poésie là-bas.
Ce recueil propose 630 pièces, 20 de moins que le vol. 5. Que le lecteur n'y voie pas une forme de paresse de la part de l'auteur ; le bouquin, fidèle à la série des Cahiers, tourne autour des 140 pages. C'est juste que le vol. 8 comprend 4 séries de poèmes courts. La série principale contient 450 haïku ou senryû. Le deuxième, les « Haïku-proverbes » en a 25. Suivent deux séries très spéciales, les « Haïku du virus » 1 et 2 avec respectivement 79 et 76 entrées. Ces deux dernières séries ont été écrites à raison de deux pièces par jour pendant les deux confinements ordonnés par Macron et sa clique pendant la prétendue pandémie de Covid19, mesures grotesques, inutiles et dangereuses. J'ose espérer que ces séries-là feront rire ou sourire le lecteur qui a vécu ces moments difficiles.
Belle lecture.