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Un temps aux écrivains spécial Poésie, décembre 2020 (1 - 2 - 3)

Note du 26 novembre 2020

Un temps aux écrivains « Un temps aux écrivains » est une « anthologie littéraire trimestrielle » qui paraît sous l'égide de l'U.E.R.A. (Union des Écrivains Rhône-Alpes Auvergne).

Le numéro 8 de cette revue, dont la parution est prévue pour le 15 décembre de cette année 2020, est intitulé : « Des poètes dans la cité ». Il s'agit donc d'une anthologie poétique à laquelle j'aurai l'inestimable honneur d'avoir contribué. À cet effet, j'ai envoyé quelques poèmes à Maria, infatigable animatrice de la poésie dans la région lyonnaise et chargée de récolter leur contribution auprès des poètes participants.

Je lui ai fait parvenir les poèmes suivants : Coquelicots, madame, Sur ce banc..., Vent d'Ouest, Douceur, Rendre l'âme, Tolérance en gris (Ni noir, ni blanc), Je n'ai besoin de rien et Train de nuit. Surtout des poèmes récents, donc, à l'exception du premier cité, paru dans le vol. 1 des Cahiers et daté du 13 juillet 2013.

Je me suis efforcé de respecter les consignes ; une dizaine de pages sont réservées pour chaque auteur et le nombre (et la longueur) des poèmes ne doit pas excéder la limite fixée. Pour autant, je ne suis pas certain que tous les poèmes susnommés paraîtront. En tout état de cause, y seront ceux qui ont pu entrer dans les dix pages réglementaires et dans l'ordre de proposition (celui où je les ai listés ci-dessus).
Un temps aux écrivains
La quatrième de couverture donne la liste des poètes au sommaire de cette huitième anthologie littéraire. Cette liste est visible ci-contre. Plusieurs sont devenus des ami(e)s, au fil des Rencontres poétiques qui se tenaient naguère aux 3 Rivières, place des Terreaux à Lyon. Ces Rencontres ont été interrompues à cause de la gestion calamiteuse de la pandémie que l'on connaît mais nombreux sont ceux qui espèrent leur retour bientôt, sans masque évidemment, accoutrement ridicule (et inefficace) qui ne saurait convenir à des gens de paroles. Même remarque pour les (jeunes) Lectures poétiques tenues trois fois à Annonay. En attendant, les amoureux d'Érato et de Calliope pourront toujours se satisfaire de ce recueil...

Note du 18 décembre 2020

J'ai à disposition quelques exemplaires de l'anthologie décrite dans cet article. Si vous êtes sur Annonay ou environs et que vous êtes intéressé(e), merci de me contacter par courriel. Pour info, le bouquin (225 pages, format A5) est vendu 20 €.

Note du 22 décembre 2020

J'ai parcouru « Un temps aux écrivains », à la recherche de quelque poème susceptible de me plaire ; j'en ai trouvé, je ne vous dirai pas lesquels, pas plus pour ceux, plus nombreux, pour qui je n'ai pas accroché (voyez la fin de cet article). Par ailleurs, j'ai relu les poèmes par moi envoyés et j'ai été étonné (et vaguement contrarié) de dénicher des choses inexactes, c'est-à-dire non conformes à mon envoi... Je ne doute pas que le metteur en page, tâche certes ingrate et ô combien difficile, a pensé bien faire, pour autant, il aurait été bienvenu, avant de procéder, de contacter l'auteur par courriel.

Voici les (fausses) corrections par moi relevées.

Page 192, Coquelicots, madame au vers 5, a perdu son indicatif pour un subjonctif tout à fait incongru : « Il arrive, dès lors que je voiS l'oriflamme (...) » est devenu  : « Il arrive, dès lors que je voiE l'oriflamme (...) ». Il est évident que le subjonctif est fautif. Personne ne dirait : « Dès que je sache, je vous informe » mais bien sûr : « Dès que je sais, je vous informe ».

Page 193, juste en face, dans le poème Sur ce banc, j'ai pris la liberté, c'est un des cas où peut s'appliquer la licence poétique, de supprimer le S de Certes au vers 8 pour éviter une liaison mal venue et a contrario créer une élision : « Certe a pu t'égarer (...) ». L'ajout du S rend le vers faux puisqu'il faut lire du coup : certe-z-a (...).

Page 197, même chose au premier vers de Tolérance en gris (Ni noir, ni blanc).

Enfin, page 194, dans Vent d'Ouest, au vers 9, j'ai bien écrit « ZéphyrE » avec un E, et non un « Zéphyr » raccourci par la fin, pour garder l'équivalence du genre des rimes (« Zéphyre » avec « déconfire »).

J'ajouterai pour clore cet épisode que je ne renouvellerai pas ce genre d'expérience. Je sais que je prends le risque de passer pour un poète suffisant (pour rester poli) en écrivant ce qui suit mais que m'importe : la qualité des poèmes que j'ai lu (car j'ai lu cette anthologie intégralement) est bien trop inégale pour que je m'égare à nouveau dans ce type de publication. Je ne dis pas que tout m'a déplu, je dis que plusieurs poètes (ou soi-disant poètes) ont une conception de la poésie qui ne me convient pas. Répétons-le : si la poésie demande un peu d'inspiration, c'est avant tout le travail d'écriture qui mène un poème à la qualité qu'on veut lui donner et ce travail repose sur une solide connaissance des règles de la prosodie française. Je parle bien sûr ici des poèmes écrits en mode classique – ou qui veulent le faire croire. Les autres ne m'intéressent pas. La poésie classique ne supporte pas les approximations sous peine d'engendrer des bâtards. Marre de cotoyer la médiocrité !