Adieu 2023 !
L'année 2023,
Cœur à l'envers, corps à l'étroit,
Fut pour moi redoutable assez.
J'ai même failli trépasser
Pour quelque virus mal placé.
Si je suis revenu sans doute,
C'est que l'heure que l'on redoute
N'avait pas sonné ; la Camarde
Assurément point ne s'attarde
Près de ceux que le Destin garde.
Si le Destin m'a protégé,
C'est sûrement parce que j'ai
Maintes choses à accomplir
Et maintes tâches à remplir
– Et ma santé à rétablir.
L'année 2024,
Je la commence au coin de l'âtre,
Empêché que je suis de faire
Beaucoup de pas. C'est une affaire
Que d'être gêné... Je préfère
Croire au Destin qui m'a donné
De ne jamais abandonner :
Qu'il en soit donc remercié.
Je me lève puis je m'assieds,
J'avance à petits pas. Il sied
D'aller tout doucement. Sans doute,
C'est une chose qu'on redoute,
D'être contraint de réapprendre
À marcher. Bah, rien à comprendre,
Comme un bébé à l'âge tendre,
Je ne cherche pas à savoir,
Je fais. Certes, c'est mon devoir,
J'irai jusqu'au bout du chemin
Aujourd'hui, peut-être demain
Et pour qui me prendra la main,
Pour m'aider, merci camarade.
Voilà, s'il est une parade
À tous nos maux irraisonnés,
C'est la patience ordonnée ;
Je n'en suis pas plus étonné.
Adieu 2023
Et pour l'an qui naît je m'octroie
Le droit de guérir sans débattre,
Sans jamais me laisser abattre.
Vive 2024 !
Cœur à l'envers, corps à l'étroit,
Fut pour moi redoutable assez.
J'ai même failli trépasser
Pour quelque virus mal placé.
Si je suis revenu sans doute,
C'est que l'heure que l'on redoute
N'avait pas sonné ; la Camarde
Assurément point ne s'attarde
Près de ceux que le Destin garde.
Si le Destin m'a protégé,
C'est sûrement parce que j'ai
Maintes choses à accomplir
Et maintes tâches à remplir
– Et ma santé à rétablir.
L'année 2024,
Je la commence au coin de l'âtre,
Empêché que je suis de faire
Beaucoup de pas. C'est une affaire
Que d'être gêné... Je préfère
Croire au Destin qui m'a donné
De ne jamais abandonner :
Qu'il en soit donc remercié.
Je me lève puis je m'assieds,
J'avance à petits pas. Il sied
D'aller tout doucement. Sans doute,
C'est une chose qu'on redoute,
D'être contraint de réapprendre
À marcher. Bah, rien à comprendre,
Comme un bébé à l'âge tendre,
Je ne cherche pas à savoir,
Je fais. Certes, c'est mon devoir,
J'irai jusqu'au bout du chemin
Aujourd'hui, peut-être demain
Et pour qui me prendra la main,
Pour m'aider, merci camarade.
Voilà, s'il est une parade
À tous nos maux irraisonnés,
C'est la patience ordonnée ;
Je n'en suis pas plus étonné.
Adieu 2023
Et pour l'an qui naît je m'octroie
Le droit de guérir sans débattre,
Sans jamais me laisser abattre.
Vive 2024 !
Annonay, dimanche 31 décembre 2023