Aïe !
Chronique médicale.
Partie I
Du 15 au 21 janvier : première semaine au quotidien
Mardi
C'est l'hiver, gla, gla, gla, gla,
On se croirait presqu'au pôle.
J'ai glissé, fichu verglas !
Violemment mon épaule
Heurte le sol : du brutal
Et mon bras a dévié...
On m'emmène à l'hôpital.
C'était le 15 janvier.
Mercredi
Je suis fort embarrassé,
Astreint à mon domicile
Vu que j'ai le bras cassé.
La douleur est difficile
À supporter. « Peu me chaut ! »
Dis-je pour la défier.
Dehors il ne fait pas chaud.
C'était le 16 janvier.
Jeudi
J'ai pleuré comme un moutard,
Une nuit à gamberger,
Un joli coup de cafard
Heureusement passager.
À midi, petit bonheur
Car me voilà convié
À déjeuner chez ma sour.
C'était le 17 janvier.
Vendredi
Marie est venue me voir
Dès lors qu'elle a pu passer.
L'amitié apporte espoir
Et réconfort au blessé !
J'ai l'impression souvent
Que rien ne pourra – pitié ! –
Redevenir comme avant.
C'était le 18 janvier.
Samedi
Encore une nuit mauvaise.
Nom de Dieu, douleur, dégage !
Marie sonne à 10 heur's 16
Pour les courses, le ménage.
Repas du soir en commun,
Se sentir accompagné,
Deux vaut mieux que un plus un.
C'était le 19 janvier.
Dimanche
Bah. Le moral va et vient
– On dit : des hauts et des bas –,
Tantôt je pense : « C'est rien ! »,
Tantôt je ne pense pas.
Ma fille a passé l'après-m'
Auprès de son vieux papa.
Je continue mon poème.
C'était le 20 janvier. Bah.
Lundi
Rendez-vous à l'hôpital
Pour les radios-contrôles.
On me soigne le mental
Pareillement que l'épaule.
Reste à gérer le sommeil.
Par ces nuits sacrifiées,
Dormir me tient en éveil !
Fin du 21 janvier.
Partie II
Du 28 janvier au 25 février : mois suivant sur cinq semaines
Lundi 28 janvier
Depuis hier, je suis certain
Que tranquillement le bonheur
Peut nous toucher pendant une heure,
Juste le temps de prendre un bain :
Mon bras bandé, nom d'un bonhomme,
M'avait contraint, c'était grand-peine,
Durant la dernière quinzaine
À me laver... au minimum.
Lundi 4 février
C'en est une grande nouvelle :
J'ai enfin pu, d'un bras prudent,
Le droit, bien sûr, c'est évident,
Retirer de moi mon attelle.
Elle gît seule et négligée
Et si j'ai toujours – anicroche –,
Quelque douleur dans le bras gauche,
Je me sens si... léger, léger.
Lundi 11 février
C'est un toubib ostéopathe
Chez qui je suis allé tantôt.
Il s'y connaît ! Lors il eut tôt
Fait de masser ma pauvre patte
Gauche à l'épaule un peu démise.
« C'est réparé, sacré veinard ! »
M'a déclaré l'homme de l'art.
Quel bon docteur... Qu'on se le dise !
Lundi 18 février
Je commence cette semaine
Mes séances chez la kiné,
Une jeune femme qui n'est
Pas du pays : elle est roumaine.
Bah, qu'elle soit de Bucarest
Ou de Paris, je n'en ai cure,
Le plus important, c'est pour sûr
Qu'elle opère avec... les bons gestes !
Lundi 25 février
Je termine ici ma chronique
Médicale. Mon bras cassé
Va bien mieux. Si je suis passé
Par des moments parfois critiques,
S'il me faut ici convenir
Que mon âme en fut affligée,
Au moins ai-je pu rédiger
Ces quelques vers... en souvenir !
Du 15 au 21 janvier : première semaine au quotidien
Mardi
C'est l'hiver, gla, gla, gla, gla,
On se croirait presqu'au pôle.
J'ai glissé, fichu verglas !
Violemment mon épaule
Heurte le sol : du brutal
Et mon bras a dévié...
On m'emmène à l'hôpital.
C'était le 15 janvier.
Mercredi
Je suis fort embarrassé,
Astreint à mon domicile
Vu que j'ai le bras cassé.
La douleur est difficile
À supporter. « Peu me chaut ! »
Dis-je pour la défier.
Dehors il ne fait pas chaud.
C'était le 16 janvier.
Jeudi
J'ai pleuré comme un moutard,
Une nuit à gamberger,
Un joli coup de cafard
Heureusement passager.
À midi, petit bonheur
Car me voilà convié
À déjeuner chez ma sour.
C'était le 17 janvier.
Vendredi
Marie est venue me voir
Dès lors qu'elle a pu passer.
L'amitié apporte espoir
Et réconfort au blessé !
J'ai l'impression souvent
Que rien ne pourra – pitié ! –
Redevenir comme avant.
C'était le 18 janvier.
Samedi
Encore une nuit mauvaise.
Nom de Dieu, douleur, dégage !
Marie sonne à 10 heur's 16
Pour les courses, le ménage.
Repas du soir en commun,
Se sentir accompagné,
Deux vaut mieux que un plus un.
C'était le 19 janvier.
Dimanche
Bah. Le moral va et vient
– On dit : des hauts et des bas –,
Tantôt je pense : « C'est rien ! »,
Tantôt je ne pense pas.
Ma fille a passé l'après-m'
Auprès de son vieux papa.
Je continue mon poème.
C'était le 20 janvier. Bah.
Lundi
Rendez-vous à l'hôpital
Pour les radios-contrôles.
On me soigne le mental
Pareillement que l'épaule.
Reste à gérer le sommeil.
Par ces nuits sacrifiées,
Dormir me tient en éveil !
Fin du 21 janvier.
Partie II
Du 28 janvier au 25 février : mois suivant sur cinq semaines
Lundi 28 janvier
Depuis hier, je suis certain
Que tranquillement le bonheur
Peut nous toucher pendant une heure,
Juste le temps de prendre un bain :
Mon bras bandé, nom d'un bonhomme,
M'avait contraint, c'était grand-peine,
Durant la dernière quinzaine
À me laver... au minimum.
Lundi 4 février
C'en est une grande nouvelle :
J'ai enfin pu, d'un bras prudent,
Le droit, bien sûr, c'est évident,
Retirer de moi mon attelle.
Elle gît seule et négligée
Et si j'ai toujours – anicroche –,
Quelque douleur dans le bras gauche,
Je me sens si... léger, léger.
Lundi 11 février
C'est un toubib ostéopathe
Chez qui je suis allé tantôt.
Il s'y connaît ! Lors il eut tôt
Fait de masser ma pauvre patte
Gauche à l'épaule un peu démise.
« C'est réparé, sacré veinard ! »
M'a déclaré l'homme de l'art.
Quel bon docteur... Qu'on se le dise !
Lundi 18 février
Je commence cette semaine
Mes séances chez la kiné,
Une jeune femme qui n'est
Pas du pays : elle est roumaine.
Bah, qu'elle soit de Bucarest
Ou de Paris, je n'en ai cure,
Le plus important, c'est pour sûr
Qu'elle opère avec... les bons gestes !
Lundi 25 février
Je termine ici ma chronique
Médicale. Mon bras cassé
Va bien mieux. Si je suis passé
Par des moments parfois critiques,
S'il me faut ici convenir
Que mon âme en fut affligée,
Au moins ai-je pu rédiger
Ces quelques vers... en souvenir !
Davézieux, lundi 25 février 2013