À la Lune
À la Lune pleine,
Partout, plantes, bêtes, gens,
Dans la grande ville, au creux de la plaine,
Partout où resplendit le grand disque d'argent,
Au haut de la montagne ou au milieu des dunes,
Plantes, bêtes, gens restent à veiller,
Le cœur, l'âme émerveillés,
Par la pleine Lune.
Mais la pleine Lune
Frappe les cœurs en émoi,
Les âmes aussi quand elle s'allume
– Et cela surviendrait, prétend-on, chaque mois.
Je me rappelle un cercle, on dit : parasélène,
Un soir de brouillard, troublante magie,
Celle qui sans doute agit
À la Lune pleine.
La Lune nouvelle,
Si nul ne l'a jamais vue
Puisqu'elle est masquée, pour autant révèle,
La chose est bizarre et, pour tout dire, imprévue,
La dualité de quelques-uns, quelques-unes,
Leur face cachée, leur recto-verso,
Quand passe l'obscur cerceau,
La nouvelle Lune.
La nouvelle Lune
Frappe les cœurs en émoi,
Les âmes aussi, de chacun, chacune,
De quiconque à vrai dire, elle, lui, toi, nous, moi,
De quiconque pourvu qu'on ait dans la cervelle
Un grain de folie sans cesse aux aguets,
Celle qui sans doute égaie
La Lune nouvelle.
La Lune, la Lune
S'amuse avec les humains
Et leur joue des tours qui les importunent,
Eux qui, ça leur arrive, improbables gamins,
Sont capables de tout, la grâce et la rancune,
La peine et la joie, la haine et l'amour.
C'est qu'elle en a, de l'humour,
La Lune, la Lune.
La Lune, la Lune,
Disque plein, disque nouveau,
Démarche sagace autant qu'opportune,
Révèle justement ce que l'un, l'autre vaut,
L'un, l'autre, ses travers, ses écarts, ses lacunes ;
Bien malvenu qui cherche à la tromper :
Nul ne saurait la duper,
La Lune, la Lune.
Partout, plantes, bêtes, gens,
Dans la grande ville, au creux de la plaine,
Partout où resplendit le grand disque d'argent,
Au haut de la montagne ou au milieu des dunes,
Plantes, bêtes, gens restent à veiller,
Le cœur, l'âme émerveillés,
Par la pleine Lune.
Mais la pleine Lune
Frappe les cœurs en émoi,
Les âmes aussi quand elle s'allume
– Et cela surviendrait, prétend-on, chaque mois.
Je me rappelle un cercle, on dit : parasélène,
Un soir de brouillard, troublante magie,
Celle qui sans doute agit
À la Lune pleine.
La Lune nouvelle,
Si nul ne l'a jamais vue
Puisqu'elle est masquée, pour autant révèle,
La chose est bizarre et, pour tout dire, imprévue,
La dualité de quelques-uns, quelques-unes,
Leur face cachée, leur recto-verso,
Quand passe l'obscur cerceau,
La nouvelle Lune.
La nouvelle Lune
Frappe les cœurs en émoi,
Les âmes aussi, de chacun, chacune,
De quiconque à vrai dire, elle, lui, toi, nous, moi,
De quiconque pourvu qu'on ait dans la cervelle
Un grain de folie sans cesse aux aguets,
Celle qui sans doute égaie
La Lune nouvelle.
La Lune, la Lune
S'amuse avec les humains
Et leur joue des tours qui les importunent,
Eux qui, ça leur arrive, improbables gamins,
Sont capables de tout, la grâce et la rancune,
La peine et la joie, la haine et l'amour.
C'est qu'elle en a, de l'humour,
La Lune, la Lune.
La Lune, la Lune,
Disque plein, disque nouveau,
Démarche sagace autant qu'opportune,
Révèle justement ce que l'un, l'autre vaut,
L'un, l'autre, ses travers, ses écarts, ses lacunes ;
Bien malvenu qui cherche à la tromper :
Nul ne saurait la duper,
La Lune, la Lune.
Annonay, mercredi 27 décembre 2023,
1 heure et 34 minutes, au moment de la Pleine Lune.
1 heure et 34 minutes, au moment de la Pleine Lune.